Mohamed Saïd, «Invité de la rédaction» de la Chaîne III, a expliqué que depuis l'Indépendance les gouvernants lancent des «séries d'éternels chantiers» avant de prendre la décision de les «arrêter sans même en tirer les conclusions». Mohamed Saïd, «Invité de la rédaction» de la Chaîne III, a expliqué que depuis l'Indépendance les gouvernants lancent des «séries d'éternels chantiers» avant de prendre la décision de les «arrêter sans même en tirer les conclusions». Mohamed Saïd, candidat indépendant à l'élection présidentielle du 9 avril prochain, a été particulièrement critique envers les réformes initiées par les différents gouvernements dans le secteur de l'éducation nationale. Considérant comme étant négatif le bilan de ces réformes, Mohamed Saïd, qui était l'hôte, hier, de l'émission «Invité de la rédaction» de la Chaîne III de la Radio nationale, a expliqué cette situation par le fait que depuis l'Indépendance les gouvernants lancent des «séries d'éternels chantiers» avant de prendre la décision de les «arrêter sans même en tirer les conclusions». Pour Mohamed Saïd, qui veut rompre avec ces pratiques, s'il est élu à la magistrature suprême, « les réformes sont conçues dans les cercles fermés avec des motivations politiques». Il prône, pour remédier à cette situation, d'initier de profondes réformes et compte, pour ce faire, solliciter l' «apport précieux» des spécialistes. Il a plaidé pour une «école moderniste ouverte sur l'avenir mais qui reste enracinée à nos valeurs», avant d'indiquer que cette réforme a pour premier objectif «d'améliorer ce qui existe». Mohamed Said, abordant un autre sujet, a aussi plaidé avec force pour une «économie productive» qui ne soit pas exclusivement basée sur les hydrocarbures. Il a rappelé que son programme soutient le passage d'une «économie de rente à une économie productive». Une économie, basée non seulement sur le développement du secteur de l'agriculture pour garantir l'indépendance alimentaire, mais aussi sur le secteur industriel qu'il faut , impérativement , redynamiser. Il n'a pas caché son souhait de voir l'Etat jouer encore un rôle accru dans la sphère économique. «L'Etat, dira-t-il, doit jouer son rôle de régulateur et doit investir dans les secteurs-clés telles les hydrocarbures tout en s'ouvrant au secteur privé.» Pour ce candidat à la présidentielle, l'Algérie se doit d'être bien préparée pour s'intégrer dans l'économie mondiale. Il considère, en effet, que l'Algérie n'a pas de choix sur ce plan puisque «la mondialisation est là, c'est un état de faits, et il faut juste savoir en tirer le maximum de profits». «Le changement est possible» Mohamed Oussaïd Belaïd, le candidat indépendant à l'élection présidentielle du 9 avril prochain, était hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou, où il a animé un meeting à la maison de la culture Mouloud-Mammeri. D'emblée il expliquera la raison de sa participation à la présidentielle en déclarant: «C'est le moment de montrer aux citoyens qu'il reste de l'espoir et faire entendre un discours différent de celui du pouvoir. Il n'y a jamais de bataille politique gagnée d'avance, un homme politique doit savoir prendre des risques.» Il estime que la voie du boycott est une solution de facilité. Il ajoute que tout n'est pas joué d'avance et que le changement reste possible. Selon l'orateur, ce changement permettra de donner la parole au peuple, ceci «même s'il y a, certes, un espace de liberté qu'on ne peut pas nier et qu'on retrouve à travers la presse». A propos du terrorisme, il expliquera que dans son programme il prône la levée de l'état d'urgence, la sécurité étant rétablie, «il ne subsiste du terrorisme que quelques poches, dont quelques unes ici dans cette région», affirme-t-il. Sur un autre volet, Mohamed Oussaïd Belaïd pour lequel la démocratie existe, «il faut qu'il y ait en face un contre-pouvoir crédible et solide et pour que ce dernier existe, il faut qu'il y ait ouverture des champs médiatiques et politiques». Enfin, en conclusion, il dira: «Je ne suis pas sûr d'avoir des solutions pour tous les problèmes», notons que le candidat a tenu son meeting en Kabylie. Zahra H. Mohamed Saïd, candidat indépendant à l'élection présidentielle du 9 avril prochain, a été particulièrement critique envers les réformes initiées par les différents gouvernements dans le secteur de l'éducation nationale. Considérant comme étant négatif le bilan de ces réformes, Mohamed Saïd, qui était l'hôte, hier, de l'émission «Invité de la rédaction» de la Chaîne III de la Radio nationale, a expliqué cette situation par le fait que depuis l'Indépendance les gouvernants lancent des «séries d'éternels chantiers» avant de prendre la décision de les «arrêter sans même en tirer les conclusions». Pour Mohamed Saïd, qui veut rompre avec ces pratiques, s'il est élu à la magistrature suprême, « les réformes sont conçues dans les cercles fermés avec des motivations politiques». Il prône, pour remédier à cette situation, d'initier de profondes réformes et compte, pour ce faire, solliciter l' «apport précieux» des spécialistes. Il a plaidé pour une «école moderniste ouverte sur l'avenir mais qui reste enracinée à nos valeurs», avant d'indiquer que cette réforme a pour premier objectif «d'améliorer ce qui existe». Mohamed Said, abordant un autre sujet, a aussi plaidé avec force pour une «économie productive» qui ne soit pas exclusivement basée sur les hydrocarbures. Il a rappelé que son programme soutient le passage d'une «économie de rente à une économie productive». Une économie, basée non seulement sur le développement du secteur de l'agriculture pour garantir l'indépendance alimentaire, mais aussi sur le secteur industriel qu'il faut , impérativement , redynamiser. Il n'a pas caché son souhait de voir l'Etat jouer encore un rôle accru dans la sphère économique. «L'Etat, dira-t-il, doit jouer son rôle de régulateur et doit investir dans les secteurs-clés telles les hydrocarbures tout en s'ouvrant au secteur privé.» Pour ce candidat à la présidentielle, l'Algérie se doit d'être bien préparée pour s'intégrer dans l'économie mondiale. Il considère, en effet, que l'Algérie n'a pas de choix sur ce plan puisque «la mondialisation est là, c'est un état de faits, et il faut juste savoir en tirer le maximum de profits». «Le changement est possible» Mohamed Oussaïd Belaïd, le candidat indépendant à l'élection présidentielle du 9 avril prochain, était hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou, où il a animé un meeting à la maison de la culture Mouloud-Mammeri. D'emblée il expliquera la raison de sa participation à la présidentielle en déclarant: «C'est le moment de montrer aux citoyens qu'il reste de l'espoir et faire entendre un discours différent de celui du pouvoir. Il n'y a jamais de bataille politique gagnée d'avance, un homme politique doit savoir prendre des risques.» Il estime que la voie du boycott est une solution de facilité. Il ajoute que tout n'est pas joué d'avance et que le changement reste possible. Selon l'orateur, ce changement permettra de donner la parole au peuple, ceci «même s'il y a, certes, un espace de liberté qu'on ne peut pas nier et qu'on retrouve à travers la presse». A propos du terrorisme, il expliquera que dans son programme il prône la levée de l'état d'urgence, la sécurité étant rétablie, «il ne subsiste du terrorisme que quelques poches, dont quelques unes ici dans cette région», affirme-t-il. Sur un autre volet, Mohamed Oussaïd Belaïd pour lequel la démocratie existe, «il faut qu'il y ait en face un contre-pouvoir crédible et solide et pour que ce dernier existe, il faut qu'il y ait ouverture des champs médiatiques et politiques». Enfin, en conclusion, il dira: «Je ne suis pas sûr d'avoir des solutions pour tous les problèmes», notons que le candidat a tenu son meeting en Kabylie. Zahra H.