"Cette fille n'est pas française car de par sa mère elle est algérienne." Me Fatma Zohra Benbraham, qui défend les intérêts de la famille de Safia a démonté pièce par pièce les arguments de Jacques scharbook qui revendique la paternité de cette fille. "Cette fille n'est pas française car de par sa mère elle est algérienne." Me Fatma Zohra Benbraham, qui défend les intérêts de la famille de Safia a démonté pièce par pièce les arguments de Jacques scharbook qui revendique la paternité de cette fille. L'affaire Sophie Sharbock continue de faire des vagues. Cette affaire du nom d'une fille de 8 ans, que sa famille algérienne appelle Safia, est depuis des années l'objet d'une terrible bataille qui, pour certains, dépasse largement le cadre de la justice même si ce dossier est entre les mains des tribunaux. «Cette fille n'est pas française car de par sa mère elle est algérienne et, de plus, elle ne dispose pas de la nationalité française» a déclaré hier Me Fatma Zohra Benbraham, qui défend les intérêts de la famille de Safia. S'exprimant lors du forum du journal El Moudjahid, cette avocate a démonté pièce par pièce les arguments de Jacques scharbook qui revendique la paternité de cette fille. La grand-mère maternelle de la fille, soutenue par ses proches, ne l'entend pas de cette oreille puisque, pour elle, le père de safia est algérien et il s'appelle Mohamed Yousfi. L'affaire a pris une autre dimension dès lors que les autorités françaises, qui soutiennent à l'évidence les revendications de Jacques Scharbook, sont intervenues à plusieurs reprises pour exiger que la fille soit rendue à son père. Il y a juste quelques jours, en effet, le porte- paorle adjoint du Quai d'Orsay est revenu à la charge en déclarant que «la Cour suprême algérienne a, dès le 13 février 2008, confirmé que la garde de l'enfant devait revenir à Jacques Scharbook. Nous continuons de demander la stricte application de cette décision de la justice algérienne, dans les meilleurs délais». «Tant par les actes d'état-civil dont dispose Jacques Scharbook que par les décisions judiciaires rendues en Algérie, il résulte que Sophie Scharbook est la fille de Jacques Scharbook» avait en effet indiqué Frédéric Desagneaux, dans une déclaration de presse. Ces formulations attestent bien que cette affaire a pris des proportions politiques ce d'autant que jacques Scharbook a reconnu avoir saisi le président français, Nicolas Sarkozy, pour défendre sa demande auprès de son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Durant son intervention d'hier, Me Benbraham, qui a estimé que cette «affaire n'est pas politique» s'est évertuée à prouver les innombrables failles, les contradictions et même les mensonges de Jacques Scharbook dans le seul but d'induire en erreur et l'opinion publique et la justice. La défunte mère de Safia, qui a épousé Jacques Scharbook et s'est installée avec lui en France en 2001, année de la naissance de Safia, et ce, quelques semaine seulement après son divorce avec Mohamed Yousfi, s'est rendue compte en 2005 que Jacques Scharbook a falsifié l'acte de naissance de sa fille née en l'enregistrant à l'état civil sous le nom de Sharbook Sophie. Elle a alors décidé de regagner l'Algérie, mais son second époux a porté l'affaire devant les tribunaux. Me Benbraham, preuves à l'appui, puisqu'elle a présenté aux journalistes présents un volumineux dossier, accuse ce Français, qui a longtemps vécu en Algérie, d'avoir falsifié les documents qu'il a présentés devant la justice algérienne. Des documents non seulement dénués de tout fondement mais plein aussi d'évidentes contradictions et de contrevérités. Benbraham dit ainsi avoir cherché vainement au niveau du ministère des Affaires religieuses les traces de la conversion de Jaques Sharbook à la religion musulmane. "Après ces recherches, il s'est avéré que Scharbook n'a jamais été musulman et n'a jamais fait la demande pour être musulman et n'est inscrit dans aucun registre des services de ce ministère" a-t-elle précisé. Pour elle, il est clair que, selon la loi algérienne, le mariage d'une Algérienne avec un non musulman est interdit. Et tout mariage qui ne respecte pas cette disposition est non valide. De plus, l'article 40 du code de la famille est clair puisqu'il stipule que la filiation n'est établie que pour un mariage valide. Mais le plus grave réside dans le fait que Jacques Sharbook refuse de se soumettre aux tests ADN pour prouver ses dires alors que les tests ADN auxquels aurait été soumis Mohamed Yousfi, qui dit être le père de Safia, se sont avérés probants. C'est dire combien cette affaire est complexe. Connaîtra t-elle son épilogue le 17 mai prochain ? La chambre des statuts personnels près la cour d'Oran a mis cette affaire en délibéré pour dimanche prochain. L'affaire Sophie Sharbock continue de faire des vagues. Cette affaire du nom d'une fille de 8 ans, que sa famille algérienne appelle Safia, est depuis des années l'objet d'une terrible bataille qui, pour certains, dépasse largement le cadre de la justice même si ce dossier est entre les mains des tribunaux. «Cette fille n'est pas française car de par sa mère elle est algérienne et, de plus, elle ne dispose pas de la nationalité française» a déclaré hier Me Fatma Zohra Benbraham, qui défend les intérêts de la famille de Safia. S'exprimant lors du forum du journal El Moudjahid, cette avocate a démonté pièce par pièce les arguments de Jacques scharbook qui revendique la paternité de cette fille. La grand-mère maternelle de la fille, soutenue par ses proches, ne l'entend pas de cette oreille puisque, pour elle, le père de safia est algérien et il s'appelle Mohamed Yousfi. L'affaire a pris une autre dimension dès lors que les autorités françaises, qui soutiennent à l'évidence les revendications de Jacques Scharbook, sont intervenues à plusieurs reprises pour exiger que la fille soit rendue à son père. Il y a juste quelques jours, en effet, le porte- paorle adjoint du Quai d'Orsay est revenu à la charge en déclarant que «la Cour suprême algérienne a, dès le 13 février 2008, confirmé que la garde de l'enfant devait revenir à Jacques Scharbook. Nous continuons de demander la stricte application de cette décision de la justice algérienne, dans les meilleurs délais». «Tant par les actes d'état-civil dont dispose Jacques Scharbook que par les décisions judiciaires rendues en Algérie, il résulte que Sophie Scharbook est la fille de Jacques Scharbook» avait en effet indiqué Frédéric Desagneaux, dans une déclaration de presse. Ces formulations attestent bien que cette affaire a pris des proportions politiques ce d'autant que jacques Scharbook a reconnu avoir saisi le président français, Nicolas Sarkozy, pour défendre sa demande auprès de son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Durant son intervention d'hier, Me Benbraham, qui a estimé que cette «affaire n'est pas politique» s'est évertuée à prouver les innombrables failles, les contradictions et même les mensonges de Jacques Scharbook dans le seul but d'induire en erreur et l'opinion publique et la justice. La défunte mère de Safia, qui a épousé Jacques Scharbook et s'est installée avec lui en France en 2001, année de la naissance de Safia, et ce, quelques semaine seulement après son divorce avec Mohamed Yousfi, s'est rendue compte en 2005 que Jacques Scharbook a falsifié l'acte de naissance de sa fille née en l'enregistrant à l'état civil sous le nom de Sharbook Sophie. Elle a alors décidé de regagner l'Algérie, mais son second époux a porté l'affaire devant les tribunaux. Me Benbraham, preuves à l'appui, puisqu'elle a présenté aux journalistes présents un volumineux dossier, accuse ce Français, qui a longtemps vécu en Algérie, d'avoir falsifié les documents qu'il a présentés devant la justice algérienne. Des documents non seulement dénués de tout fondement mais plein aussi d'évidentes contradictions et de contrevérités. Benbraham dit ainsi avoir cherché vainement au niveau du ministère des Affaires religieuses les traces de la conversion de Jaques Sharbook à la religion musulmane. "Après ces recherches, il s'est avéré que Scharbook n'a jamais été musulman et n'a jamais fait la demande pour être musulman et n'est inscrit dans aucun registre des services de ce ministère" a-t-elle précisé. Pour elle, il est clair que, selon la loi algérienne, le mariage d'une Algérienne avec un non musulman est interdit. Et tout mariage qui ne respecte pas cette disposition est non valide. De plus, l'article 40 du code de la famille est clair puisqu'il stipule que la filiation n'est établie que pour un mariage valide. Mais le plus grave réside dans le fait que Jacques Sharbook refuse de se soumettre aux tests ADN pour prouver ses dires alors que les tests ADN auxquels aurait été soumis Mohamed Yousfi, qui dit être le père de Safia, se sont avérés probants. C'est dire combien cette affaire est complexe. Connaîtra t-elle son épilogue le 17 mai prochain ? La chambre des statuts personnels près la cour d'Oran a mis cette affaire en délibéré pour dimanche prochain.