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Les fast food pointés du doigt
GUELMA, Premiers cas d'intoxication alimentaire
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 06 - 2009

Les fast-food, les gargotes et les pizzerias seraient pointés du doigt, du moins certains de ces commerces qui ne respectent les règles élémentaires d'hygiène et de salubrité. L'exemple le plus courant est l'utilisation de l'huile de table pour plusieurs opérations de friture.
Les fast-food, les gargotes et les pizzerias seraient pointés du doigt, du moins certains de ces commerces qui ne respectent les règles élémentaires d'hygiène et de salubrité. L'exemple le plus courant est l'utilisation de l'huile de table pour plusieurs opérations de friture.
A l'approche de la saison estivale, les autorités locales avaient pris les mesures préventives pour lutter contre les maladies à transmission hydrique qui se manifestent durant les grandes chaleurs. En dépit de la vigilance des services concernés, notamment ceux de la DCP, de la santé et du bureau communal d'hygiène, il a déjà été enregistré cette semaine nombre de cas d'intoxication alimentaire au niveau du chef-lieu de wilaya et de quelques localités environnantes. En effet, des admissions à l'hopital "docteur Okbi" ont été enregistrées et grâce à une prise en charge efficiente, les malades s'en sont sortis à bon compte. Selon des sources médicales, ce sont les fast-food, les gargotes et les pizzerias qui seraient pointés du doigt, du moins de ces commerces qui ne respectent les règles élémentaires d'hygiène et de salubrité. Les conditions de préparation des mets sont parfois négligées et l'exemple le plus courant est l'utilisation de l'huile de table pour plusieurs opérations de friture et ce, au mépris de la santé du client qui consomme des frites et des omelettes à base d'huile périmée et impropre. En effet, les gérants de ces commerces, avides de gain facile, ne renouvellent pas l'huile lors des fritures et des cuissons, ce qui engendre irrémédiablement des maux d'estomac des vomissements et des accès de fièvre chez les consommateurs. D'autre part, les marchands de "boureks", appelés communément "briks" ne respectent pas, en général, les règles de préparation également pour des raisons mercantiles évidentes. Durant la période estivale, ils installent leur table, leur bouteille de gaz butane dans les lieux animés, à savoir squares, placettes, espaces verts, aires de jeux et autres pour proposer leurs produits à base de purée, viande hâchée, fromage, thon, oeufs, oignons, poivre et harissa. Ce qui est aberrant et déplorable, c'est l'huile de table versée dans la poêle qui n'est point renouvelée, d'où les risques d'intoxication. Ces cas d'intoxication alimentaire sont une sévère alerte en direction des responsables locaux qui doivent redoubler de vigilance, et également des citoyens qui sont appelés à veiller à la qualité de préparation des sandwiches, des pizzas, boureks, etc., car leur vie peut être mise en danger. La chaîne de froid, les conditions de conservation des produits alimentaires, viandes blanches et rouges, poissons, mayonnaise, lait et dérivés, légumes et fruits doivent impérativement être respectées. Dans ce contexte, l'association de défense des droits des consommateurs est appelée à jouer pleinement son rôle et à apporter son précieux concours aux services compétents chargés de veiller à la santé et au bien-être de la population.
H. B.
A l'approche de la saison estivale, les autorités locales avaient pris les mesures préventives pour lutter contre les maladies à transmission hydrique qui se manifestent durant les grandes chaleurs. En dépit de la vigilance des services concernés, notamment ceux de la DCP, de la santé et du bureau communal d'hygiène, il a déjà été enregistré cette semaine nombre de cas d'intoxication alimentaire au niveau du chef-lieu de wilaya et de quelques localités environnantes. En effet, des admissions à l'hopital "docteur Okbi" ont été enregistrées et grâce à une prise en charge efficiente, les malades s'en sont sortis à bon compte. Selon des sources médicales, ce sont les fast-food, les gargotes et les pizzerias qui seraient pointés du doigt, du moins de ces commerces qui ne respectent les règles élémentaires d'hygiène et de salubrité. Les conditions de préparation des mets sont parfois négligées et l'exemple le plus courant est l'utilisation de l'huile de table pour plusieurs opérations de friture et ce, au mépris de la santé du client qui consomme des frites et des omelettes à base d'huile périmée et impropre. En effet, les gérants de ces commerces, avides de gain facile, ne renouvellent pas l'huile lors des fritures et des cuissons, ce qui engendre irrémédiablement des maux d'estomac des vomissements et des accès de fièvre chez les consommateurs. D'autre part, les marchands de "boureks", appelés communément "briks" ne respectent pas, en général, les règles de préparation également pour des raisons mercantiles évidentes. Durant la période estivale, ils installent leur table, leur bouteille de gaz butane dans les lieux animés, à savoir squares, placettes, espaces verts, aires de jeux et autres pour proposer leurs produits à base de purée, viande hâchée, fromage, thon, oeufs, oignons, poivre et harissa. Ce qui est aberrant et déplorable, c'est l'huile de table versée dans la poêle qui n'est point renouvelée, d'où les risques d'intoxication. Ces cas d'intoxication alimentaire sont une sévère alerte en direction des responsables locaux qui doivent redoubler de vigilance, et également des citoyens qui sont appelés à veiller à la qualité de préparation des sandwiches, des pizzas, boureks, etc., car leur vie peut être mise en danger. La chaîne de froid, les conditions de conservation des produits alimentaires, viandes blanches et rouges, poissons, mayonnaise, lait et dérivés, légumes et fruits doivent impérativement être respectées. Dans ce contexte, l'association de défense des droits des consommateurs est appelée à jouer pleinement son rôle et à apporter son précieux concours aux services compétents chargés de veiller à la santé et au bien-être de la population.
H. B.


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