Initialement prévu pour jeudi, ce n'est qu'aujourd'hui que le tribunal d'Alger tranchera sur le sort des 26 accusés, dans l'affaire dite «Achour Abderrahmane», principal mis en cause, dans le procès de l'affaire de la BNA où plus de 21 milliards de dinars ont été dilapidés. Un procès qui aura duré 10 jours, durant lesquels, près de 63 avocats se sont succédé devant les magistrats afin de plaider tour à tour l'innocence de leurs clients, vis-à-vis desquels plusieurs chefs d'inculpation ont été retenus. Il s'agit notamment d'association de malfaiteurs, de complicité de détournement de deniers publics, d'escroquerie, d'émission de chèques sans provision, de falsification d'écritures bancaires et de négligence flagrante conduisant à la dilapidation des deniers publics. Des chefs d'inculpation pour lesquels le représentant du ministère public a requis des peines allant de 3 à 20 ans de prison ferme. La journée de jeudi a été marquée par l'intervention de M. Benaki, avocat de l'inculpé Mustapha Belmiloud, directeur de l'agence BNA de Cherchell, accusé d'association de malfaiteurs, de dilapidation de deniers publics, et de falsification dans des écrits bancaires et contre lequel 20 ans de prison ferme ont été requis. Lors de sa plaidoirie Me Benaki décortiquera les accusations retenues contre son client. Concernant la plus importante des accusations, à savoir celle d'association de malfaiteurs, l'avocat indiquera que cette charge ne figure pas dans le dossier d'inculpation de son client et y a été ajoutée sans qu'il y est «d'éléments nouveaux dans cette affaire». Quant à sa relation avec Achour Abderrahmane, il rappelera que «la première mission d'un directeur d'agence est de démarcher des clients, pour enrichir le portefeuille de la banque d'autant plus que la concurrence est devenue rude avec l'ouverture sur l'économie de marché». «Le client est l'oxygène d'une banque», affirme-t-il. Autre point soulevé par Me Benaki le délit de falsification d'écrits bancaire. A ce sujet l'avocat estime que l'accusation n'a aucune preuve matérielle pour deux raisons, explique-t-il : «La première est que personne ne connaît le sort des chèques qui reste énigmatiquement toujours inconnu, alors que le procureur général a fondé toute son accusation sur ces chèques, la seconde raison est que même si ces chèques existent aucune expertise technique de la Police scientifique n'a été établie pour se permettre de dire qu'il y a eu falsification». Initialement prévu pour jeudi, ce n'est qu'aujourd'hui que le tribunal d'Alger tranchera sur le sort des 26 accusés, dans l'affaire dite «Achour Abderrahmane», principal mis en cause, dans le procès de l'affaire de la BNA où plus de 21 milliards de dinars ont été dilapidés. Un procès qui aura duré 10 jours, durant lesquels, près de 63 avocats se sont succédé devant les magistrats afin de plaider tour à tour l'innocence de leurs clients, vis-à-vis desquels plusieurs chefs d'inculpation ont été retenus. Il s'agit notamment d'association de malfaiteurs, de complicité de détournement de deniers publics, d'escroquerie, d'émission de chèques sans provision, de falsification d'écritures bancaires et de négligence flagrante conduisant à la dilapidation des deniers publics. Des chefs d'inculpation pour lesquels le représentant du ministère public a requis des peines allant de 3 à 20 ans de prison ferme. La journée de jeudi a été marquée par l'intervention de M. Benaki, avocat de l'inculpé Mustapha Belmiloud, directeur de l'agence BNA de Cherchell, accusé d'association de malfaiteurs, de dilapidation de deniers publics, et de falsification dans des écrits bancaires et contre lequel 20 ans de prison ferme ont été requis. Lors de sa plaidoirie Me Benaki décortiquera les accusations retenues contre son client. Concernant la plus importante des accusations, à savoir celle d'association de malfaiteurs, l'avocat indiquera que cette charge ne figure pas dans le dossier d'inculpation de son client et y a été ajoutée sans qu'il y est «d'éléments nouveaux dans cette affaire». Quant à sa relation avec Achour Abderrahmane, il rappelera que «la première mission d'un directeur d'agence est de démarcher des clients, pour enrichir le portefeuille de la banque d'autant plus que la concurrence est devenue rude avec l'ouverture sur l'économie de marché». «Le client est l'oxygène d'une banque», affirme-t-il. Autre point soulevé par Me Benaki le délit de falsification d'écrits bancaire. A ce sujet l'avocat estime que l'accusation n'a aucune preuve matérielle pour deux raisons, explique-t-il : «La première est que personne ne connaît le sort des chèques qui reste énigmatiquement toujours inconnu, alors que le procureur général a fondé toute son accusation sur ces chèques, la seconde raison est que même si ces chèques existent aucune expertise technique de la Police scientifique n'a été établie pour se permettre de dire qu'il y a eu falsification».