Le marché "Harcha" qui offre, désormais, un aspect agréable et accueillant vient de reprendre du service mais force est de constater que les marchands de fruits et légumes n'ont pas réintégré leurs échoppes qui demeurent désespérément vides. Le marché "Harcha" qui offre, désormais, un aspect agréable et accueillant vient de reprendre du service mais force est de constater que les marchands de fruits et légumes n'ont pas réintégré leurs échoppes qui demeurent désespérément vides. Edifié durant la période coloniale, le marché couvert "Harcha" implanté au centre-ville et qui a drainé des générations de Guelmis, périclitait au fil des ans, faute d'entretien et de travaux indispensables. Patrimoine communal, ce centre commercial était boudé par les ménagères et les pères de familles qui préféraient se ravitailler auprès du marché du boulevard du volontariat où ils avaient l'opportunité du choix des produits frais cédés à des prix concurrentiels. Il a été fermé durant plus d'une année puisque les autorités locales avaient débloqué une enveloppe financière conséquente qui a permis le lancement d'importants travaux de réhabilitation, à savoir étanchéité, crépissage des murs, rénovation de l'installation électrique et des stalles, alimentation en eau potable, peinture, etc... Le marché "Harcha" qui offre, désormais, un aspect agréable et accueillant vient de reprendre du service mais force est de constater que les marchands de fruits et légumes n'ont pas réintégré leurs échoppes qui demeurent désespérément vides. Lors de notre visite des lieux, il nous a été loisible de constater la présence d'un unique vendeur de fruits et légumes qui se plaignait de l'absence totale de clientèle, rebutée par des tarifs exagérés. Notre interlocuteur, démoralisé par la mévente et le manque à gagner , nous confie : " comme vous le constatez, je suis seul et mes anciens collègues n'ont pas voulu regagner la trentaine d'étals et boutiques équipées de chambres froides destinées à la vente de viandes rouges, blanches et poissons. Ils préfèrent exercer au boulevard du volontariat ou dans la rue pour se soustraire aux sempiternelles dépenses du loyer, des impôts, de la Casnos et autres charges ! " Selon ses dires, ce marché renaitra de ses cendres durant le mois de Ramadhan qui attire,comme à l'accoutumée des centaines de clients qui prennent plaisir à acheter des fruits, légumes, viandes rouges, de la volaille, du poisson, des diouls etc... Le plus aberrant, c'est la présence de plusieurs poissonniers, occupant les trottoirs et la chaussée aux abords de ce centre commercial vide, et qui écoulent leurs produits, sensibles et périssables, sous un soleil de plomb! Les services compétents chargés du controle, de l'hygiène et de la santé de la population ne réagissent pas à ces agissements intolérables durant la saison estivale où les risques d'intoxication alimentaire et de maladies à transmission hydrique sont à craindre. Il est intolérable qu'un marché couvert restauré à grands frais ne retrouve pas ses lettres de noblesse pour des raisons mercantiles qui font fi de la santé, du bien-être et de la salubrité! Edifié durant la période coloniale, le marché couvert "Harcha" implanté au centre-ville et qui a drainé des générations de Guelmis, périclitait au fil des ans, faute d'entretien et de travaux indispensables. Patrimoine communal, ce centre commercial était boudé par les ménagères et les pères de familles qui préféraient se ravitailler auprès du marché du boulevard du volontariat où ils avaient l'opportunité du choix des produits frais cédés à des prix concurrentiels. Il a été fermé durant plus d'une année puisque les autorités locales avaient débloqué une enveloppe financière conséquente qui a permis le lancement d'importants travaux de réhabilitation, à savoir étanchéité, crépissage des murs, rénovation de l'installation électrique et des stalles, alimentation en eau potable, peinture, etc... Le marché "Harcha" qui offre, désormais, un aspect agréable et accueillant vient de reprendre du service mais force est de constater que les marchands de fruits et légumes n'ont pas réintégré leurs échoppes qui demeurent désespérément vides. Lors de notre visite des lieux, il nous a été loisible de constater la présence d'un unique vendeur de fruits et légumes qui se plaignait de l'absence totale de clientèle, rebutée par des tarifs exagérés. Notre interlocuteur, démoralisé par la mévente et le manque à gagner , nous confie : " comme vous le constatez, je suis seul et mes anciens collègues n'ont pas voulu regagner la trentaine d'étals et boutiques équipées de chambres froides destinées à la vente de viandes rouges, blanches et poissons. Ils préfèrent exercer au boulevard du volontariat ou dans la rue pour se soustraire aux sempiternelles dépenses du loyer, des impôts, de la Casnos et autres charges ! " Selon ses dires, ce marché renaitra de ses cendres durant le mois de Ramadhan qui attire,comme à l'accoutumée des centaines de clients qui prennent plaisir à acheter des fruits, légumes, viandes rouges, de la volaille, du poisson, des diouls etc... Le plus aberrant, c'est la présence de plusieurs poissonniers, occupant les trottoirs et la chaussée aux abords de ce centre commercial vide, et qui écoulent leurs produits, sensibles et périssables, sous un soleil de plomb! Les services compétents chargés du controle, de l'hygiène et de la santé de la population ne réagissent pas à ces agissements intolérables durant la saison estivale où les risques d'intoxication alimentaire et de maladies à transmission hydrique sont à craindre. Il est intolérable qu'un marché couvert restauré à grands frais ne retrouve pas ses lettres de noblesse pour des raisons mercantiles qui font fi de la santé, du bien-être et de la salubrité!