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Quel modèle pour la capitale ?
Superettes, supermarché ou hyper marchés
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 08 - 2009

Les conditions sont-elles vraiment toutes réunies pour pouvoir accueillir les grands espaces commerciaux à Alger ? Plusieurs enseignes ont fini par rendre les armes au moment où d'autres géants de la grande distribution investissent les lieux... la question reste entière...
Les conditions sont-elles vraiment toutes réunies pour pouvoir accueillir les grands espaces commerciaux à Alger ? Plusieurs enseignes ont fini par rendre les armes au moment où d'autres géants de la grande distribution investissent les lieux... la question reste entière...
De l'avis même de ses habitants, Alger n'a pas tout à fait les atouts d'une grande capitale. Beaucoup de manques y sont encore déplorés : infrastructures routières, hôtels, espaces verts et bien sûr grandes surfaces commerciales… ceci pour faire de l'une des plus belles baies du monde, une capitale qui attirera, non seulement les touristes mais surtout les investisseurs. Les grands projets inscrits, dont certains sont en cours de réalisation : Immobilier d'affaires, grande distribution réussiront-ils à améliorer l'environnement d'Alger et faire d'elle une grande métropole ? Lorsqu'un hebdomadaire britannique publia, fin 2008, une étude sur la qualité de vie dans 132 grandes villes du monde, personne ne s'étonna de constater qu'Alger figurait en dernière position de ce classement.
Implantation timide des grands espaces commerciaux
Parler des grandes surfaces commerciales d'Alger, c'est parler de Uno, Uno City, Printemps, El Qods ; des surfaces qui se comptent en fait sur les doigts d'une seule main. Cela reste en fait très insuffisant pour une capitale. Cette situation laisse le champ libre au commerce de proximité qui «contraignent les familles à faire de menues courses quotidiennes relatives avec ce qui est proposé et non selon les besoins réels», nous disent des personnes interrogéest. «Le commerce reste dans la capitale un choix très limité», nous dira une personne d'un certain âge. Des communications, animées par le professeur agrégé, Jacques Drouet et M. Kourichi du groupe Numidis, filiale du groupe Cevital, lors d'un colloque organisé au Hilton sur le thème de la grande distribution en Algérie, ont laissé entrevoir un essor «certain» de la grande distribution en Algérie notamment dans la capitale, à condition... «que le commerce informel soit moins important que ce qu'il est actuellement», et c'est justement là que le bât blesse.
Marché informel et absence de foncier...
L'aménagement et la création d'espaces commerciaux, notamment les supermarchés et hypermarchés, seront dorénavant soumis à une réglementation plus stricte. Il sera demandé, entre autres, à leurs propriétaires de disposer d'aires de stationnement pour les clients. «Des parkings d'une capacité minimale de 200 véhicules pour les supermarchés et de 1.000 pour les hypermarchés», avait précisé M. Yahiaoui, cadre du ministère du Commerce, lors du même colloque cité plus haut et organisé par le Centre international du management et de la distribution (Formadis). Un intervenant notera que ce nouveau dispositif ne sera pas sans freiner les promoteurs de projets d'espaces commerciaux sommés de réserver des espaces pour le stationnement des véhicules des clients. En ce sens qu'il sera difficile à ces derniers d'acquérir et d'aménager de tels espaces, compte tenu du coût élevé du foncier dans les grands centres urbains. «C'est en tout cas une entrave au développement de la grande distribution dans notre pays», a déploré un importateur présent au colloque lequel soulignera aussi : «Ce décret devrait être revu dans sa forme». D'autres conditions pour la création de grandes surfaces,telles que définies dans le décret comprennent deux types de magasins de vente : le supermarché et l'hypermarché. Ces grandes surfaces doivent dorénavant réserver au moins trente pour cent de leur surface de vente à la commercialisation des produits nationaux. En outre, les supermarchés devront disposer d'une surface de vente comprise entre 300 et 2.500 m2. Soulignons aussi que les marchés de gros vont faire l'objet d'une nouvelle réglementation visant à diminuer le circuit informel. Ceux-ci vont faire aussi l'objet d'autres directives dans l'intérêt des acteurs des lieux. «Ce qui est à la fois une bonne chose pour le développement, mais aussi peut réduire le nombre d'investisseurs dans ce domaine qui éprouvent des difficultés à réunir toutes les conditions surtout en ce qui concerne l'espace exigé qui est loin d'être facile à trouver à Alger et dans un endroit stratégique pour le commerce ou à des prix trop exagérés qui n'arrangent pas la stratégie d'un investisseur», nous explique M. Liès gérant de l'un des magasins de la chaîne Printemps à El Harrach.
La capitale est-elle prête pour les hypermarchés ?
Le directeur marketing-commercial-communication de Blanky Négoce, Vincent Rochefort n'avait-il pas prévenu – il y a déjà trois ans – que le format adapté à l'Algérie est le supermarché. Pour lui «les trop grandes surfaces sont prématurées pour l'Algérie» estimant que l'hypermarché est impersonnel. Apparemment, cette constatation est toujours d'actualité dans une ville qui reste amoureuse des superettes de quartiers (100 à 200 m2), et dont les prix tiennent la route face à la grande concurrence. Mieux, elles sont jugées adéquates pour les produits à forte rotation. Leur adossement aux grands grossistes et autres importateurs leur façonne une image enviée par les nouveaux arrivants (grandes enseignes) sur le marché algérien. Toutefois, le décollage, à chaque fois différé, de la grande distribution en Algérie apparaît toujours lié à la «bonne santé» persistante du commerce informel. Les grandes enseignes nationales et internationales en tiennent compte dans le rythme de leurs investissements. La bureaucratie, l'accès au foncier et le système bancaire complètent cette boucle dissuasive.
Même rares les hypermarchés séduisent les Algérois
Al-Qods est un vaste espace commercial implanté au cœur de Cheraga, zone périphérique d'Alger à 30 minutes de l'aéroport international et à 500 mètre de la Rocade sud. Le centre d'affaires et de commerce Al-Qods, le plus grand d'Afrique, se veut le lieu de prédilection permettant aux professionnels de se rencontrer et de donner une dimension réelle à l'échange et à la communication. Haut de 18 étages, il est équipé d'ascenceurs panoramiques, d'escaliers mécaniques, d'une climatisation centralisée, d'un parking de 1.000 places ainsi que d'un système de surveillance high-tech, le tout géré par la société Sidar spécialisée dans le domaine. En vertu de la convention signée le 19 octobre 2004 et qui n'a été publiée dans le Journal officiel que le 28 janvier 2007, Sidar bénéficie d'une exonération de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), des intérêts sur les bénéfices distribués, du versement forfaitaire (VF) et de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) pendant dix ans. en outre, la convention qui n'expire qu'en 2017, exonère Sidar du paiement de la taxe foncière sur les propriétés immobilières entrant dans le cadre de l'investissement. Tous les équipements importés pour les besoins de l'investissement bénéficient de l'exonération de la TVA ainsi que d'un taux réduit de droit de douane (5 %). En contrepartie, Sidar s'engage a investir 16,536 milliards de dinars pour réaliser trois centres d'affaires dans la wilaya d'Alger. Le premier ensemble immobilier ouvert, depuis maintenant plus d'un an, est donc Al-Qods. Ce centre d'affaires est bâti sur une superficie totale de 130.000 m2 comprenant des locaux commerciaux (13.000 m2) des bureaux et espaces d'accompagnement (117.000 m2. Ce centre commercial sous le haut patronage du ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, abritera, du 20 août au 20 septembre 2009 le 1er Festival international culturel et commercial du r amadhan (FIR 2009), organisé par Allstores en partenariat avec le groupe Sidar.
Après l'agroalimentaire, l'industrie, et l'automobile... le groupe Cevital se lance dans le secteur de la grande distribution avec son enseigne «Uno City» pour les supermarchés et «Uno» pour les hypermarchés. Malgré deux tentatives, ce marché de 35 millions de consommateurs ne disposait toujours pas de grandes surfaces modernes, mais avec Uno, qui vient d'ouvrir ses portes, le premier groupe privé algérien veut mettre fin à ce paradoxe. Une enseigne aux couleurs vives qui tranche avec le décor local. Sans aucune publicité, Uno, le premier supermarché 100 % algérien, a ouvert ses portes le mardi 10 juin 2008. A ce jour, Numidis, filiale du groupe Cevital, créée depuis deux ans, a ouvert 4 grandes surfaces commerciales, dont la première à Rouiba sur une surface d'environ 500 m2, et la seconde à Garidi I. Deux autres magasins, qui ne sont pas placés sous la même enseigne, ont aussi ouverts, le premier est localisé au boulevard Mohamed V appelé «Tabaan» et l'autre plus petit baptisé «Souima» (petit prix) se trouve à Birkhadem. «Tous les magasins ont les mêmes critères : simplicité, praticité, modernité avec en plus un très bon rapport qualité-prix», nous indique Mme Benayat responsable à Numidis, en ajoutant que «tous les produits sont surtout vendus dans un seul endroit».Numidis axe son activité sur la grande distribution sous l'enseigne respectivement d'«Uno City» (magasins de proximité) et d'Uno pour les hypermarchés. Cette chaîne emploie déjà plus de 350 personnes. Son objectif majeur est d'élargir ces espaces de distribution sur tout le territoire national et atteindre 80.000 m2 de surface de vente et plus de 3.000 collaborateurs. Une manière propre à Cevital d'«absorber le chômage». Numidis, en se déployant ainsi à travers «Uno», enseigne 100% algérienne, ambitionne de devenir le numéro 1 en Algérie dans le domaine de la grande distribution, et pourquoi pas «s'exporter à l'étranger comme c'est le cas de la chaîne internationale Carrefour», affirme Mme Benayad.
Des supermarchés répondant à tous les critères internationaux
Pour nous faire une meilleure idée de cette entreprise, nous nous sommes déplacés au supermarché «Uno City» de Garidi. Cette grande surface n'a rien à envier à celles existant de par le monde. Avec ses 2.000 m2 environ de surface de vente, cet espace de shopping offre une panoplie de produits de large consommation répondant à tous les besoins des familles algériennes. Ouvert à la clientèle depuis le 10 juin 2008, ce supermarché, construit sous une forme circulaire, le seul de cette forme, selon Mme Benayad, donne la possibilité au client de faire tout le tour avant de passer à la caisse. Celle-ci au nombre de 12 disposées à la sortie, dont 5 «rapides» pour les clients ayant acheté moins de 10 articles pour leur éviter une attente inutile. Ouvert toute la semaine de 8 h à 22 h, y compris le vendredi, cet espace est doté d'un parking gratuit de 50 places. Des ascenseurs sont disponibles et permettent un accès direct vers le parking où peuvent être descendus les chariots avec les provisions. A l'entrée, un espace abri-caddies (paniers, chariots) est mis à la disposition du client, de même qu'une consigne pour lui permettre de faire ses achats en toute liberté. Un espace accueil pour le conseiller et l'orienter est aussi aménagé ainsi qu'un espace avis, une sorte de coffre fermé à clé ou sont recueillies les doléances de la clientèle. Le groupe Blanky a choisi Les Pins maritimes pour y implanter sa centrale d'achat ainsi que sa première unité discount «El Meliane». Ses unités, qui avaient au départ subi un rush, semblent en perte de vitesse tout comme les enseignes Promy et Promy grande distribution de proximité. Les difficultés financières du groupe n'expliquent pas, à elles seules, ces désaffections qui ont touché également le premier hypermarché Carrefour (2006), coincé dans un quartier en restructuration et surtout en proie à des embouteillages qui ont fini par dissuader les plus patients.
Des magasins paradis des émigrés
La chaîne de magasins Printempsest connue pour sa qualité de produits mais aussi par ses prix très abordables. Les magasins Printemps sont la destinations privilégié des Algérois en quête de bonnes affaires mais aussi des émigrés qui y trouvent leur bonheur et à des prix «trop raisonnables !», avouent-ils. Elle est loin l'époque où les émigrés ramenaient des cabas pleins à craquer et repartaient les mains vides et la peau ensoleillée, aujourd'hui ils viennent faire leurs emplettes au bled. Pour se procurer les mêmes produits que ceux proposés dans les échoppes européennes, les émigrés profitent de l'occasion de leurs vacances au pays, pour faire leurs emplettes pour beaucoup moins cher. Dès que la saison estivale annonce la couleur, Alger est pratiquement envahie par les émigrés qui viennent se ressourcer dans leurs patelins auprès de leurs proches et amis. Ils sont sur les plages, piscines, restaurants, et nouvelles destination autrefois dédaignée les les souks communaux et les boutiques des grands centres urbains. Une virée au niveau du Printemps de Bab Azzoun traduit l'engouement de ces derniers. La raison : les prix affichés défiant toute concurrence. Mira est une étudiante algérienne résidant en France. Elle vient deux fois par an rendre visite à ses parents installés à Alger. Rencontrée au niveau de ce magasin, elle nous avoue que la vie est trop chère en France. Sa bourse d'étudiante ne lui permet pas d'acheter tout ce dont elle a besoin. D'ailleurs, ce sont ses parents qui paient ses déplacements annuels.
Une fois à Alger, elle n'hésite pas à utiliser ses maigres économies dans le prêt-à-porter. «Le prix d'une chemise dégriffée à Paris vaut trois à quatre belles tenues achetées à Alger», a-t-elle souligné. «Pour 25 euros, l'article soldé en France, elle peut avoir un ensemble d'été dans les boutiques algériennes» se rejouit-elle. En effet, le prix d'un ensemble en lin ne dépasse pas les 3.000 DA et le prix peut être revu à la baisse à la fin du mois d'août.
Casino prépare son installation à l'est d'Alger
Après la franchise de Carrefour, c'est au tour de Casino, un autre géant français de la distribution, de s'installer en Algérie. La première implantation de Casino est prévue à Alger, à la cité Les Bananiers dans la commune de Bab Ezzouar. La grande banlieue de l'Est algérois, forte de milliers de logements, construits depuis les années 80, continue son urbanisation non-stop avec de plus en plus de représentants d'une classe moyenne en gestation. Elle a aussi la chance de se situer entre deux autoroutes urbaines, une voie ferrée et d'être prochainement desservie par la première ligne du futur tramway d'Alger. L'unité de Casino, qui ouvrira au cours du dernier trimestre de l'année en cours, s'étalera sur près de quatre hectares dont 1,5 consacré au stationnement, un atout décisif actuellement avec sa capacité avoisinant les 1.200 véhicules.
Des Suisses de la SCCA présents à Bab Ezzouar
Cette plaine urbanisée : Bab Ezzouar se révèle un emplacement stratégique, qui a d'ailleurs déjà séduit les Suisses de la Société des centres commerciaux d'Algérie (SCCA) qui va inaugurer l'année prochaine le plus grand centre commercial d'Algérie. Le centre accueillera, entre autres, un hypermarché de l'infatigable homme d'affaires algérien Issaâd Rebrab. A travers sa filiale Numidis, il compte en réaliser une quinzaine à court et moyen termes. le deuxième centre d'affaires du saoudien Sidar sera également bâti dans la commune de Mohammedia, non loin de la Safex et de l'hôtel Hilton. L'achèvement des travaux de ce centre qui comprendra des locaux commerciaux et des bureaux est prévu pour la fin 2009. Le troisième centre d'affaires, beaucoup plus imposant que les deux premiers, est prévu dans la commune de Bâb Ezzouar. Selon la convention signée avec Sidar, le bâtiment sera érige sur plusieurs niveaux totalisant 400.000 m2, soit le triple du mastodonte Al-Qods. La réalisation devrait durer 6 ans pour offrir 62.000 m2 de locaux commerciaux et 338.000 m2 de bureaux et espaces d'accompagnement.
Uno aura sa place dans le projet d'Alger Médina
M. Kourichi, de la société Numidis (filiale de Cevital) est conscient que les métiers de la grande distribution sont tout à fait nouveaux en Algérie et que l'activité, liée aux grandes surfaces, est encore à ses prémices. «Nous voulons développer de petits modèles de magasins. Il s'agit de vendre différemment », a-t-il précisé. Après le premier supermarché Uno, à Garidi (Alger), un hypermarché Uno de 6.000 m2 ouvrira ses portes au deuxième semestre 2009, à Bab Ezzouar. Il s'intégrera au projet Alger Médina. Filiale du groupe privé Cevital dans le secteur de la grande distribution, Numidis ouvrira des hypermarchés, «en fonction du foncier disponible». Un centre commercial et de loisirs construits sur le modèle du suisse «La Praille» verra bientôt le jour à Alger.Actuellement en chantier à Bab-Ezzouar, à proximité de l'aéroport d'Alger, il aura une superficie de 32.000 m2. Le projet de conventions entre l'Andi et la Société des centres commerciaux d'Algérie, pour la conception, le développement et la gestion des centres commerciaux, d'affaires et de loisirs, dont le premier est prévu à Bab-Ezzouar, ont été également approuvés par le Conseil national de l'investissement.
Quel avenir pour les grandes surfaces commerciales ?
Les conditions d'implantation de l'ensemble des espaces devant abriter les activités commerciales, la nouvelle loi, précise clairement qu'elle est réalisée conformément au Plan directeur d'aménagement urbain (PDAU) et au Plan d'occupation des sols (POS), tous deux retenus dans le cadre du Plan national d'aménagement du territoire. L'implantation de ces espaces, stipule le texte législatif, doit répondre aux impératifs de la protection de la santé publique, la protection des consommateurs, de l'environnement ainsi que la préservation des sites historiques. Tout porteur de projet d'investissement dans le secteur doit avoir l'aval de la commission chargée de l'aménagement et l'implantation des espaces commerciaux à l'exception des projets répondant aux dispositions du décret exécutif 07-120 relatif au comité d'assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier. En matière d'exercice de l'activité commerciale, le texte précise qu'à la périphérie de l'enceinte, elle est régie par la loi. Les enceintes commerciales devront également comprendre des espaces réservés aux services de sécurité, de contrôle relevant des services vétérinaires et phytosanitaires, de l'hygiène et du commerce. Quant au gardiennage et à l'entretien de la structure, ils reviennent aux propriétaire des lieux lesquels doivent également équiper la structure de tous les moyens de sécurité et sanitaires et enfin de toutes les commodités telles l'énergie et l'AEP. Concernant les horaires d'ouverture, ils sont fixés par arrêté du wali territorialement compétent et seront adaptés selon les spécificités de chaque région et des saisons. Pour ce qui est des droits d'accès et de place, ils doivent être affichés à la vue du public au moment où le gestionnaire doit gérer l'information quotidienne du flux des produits, de leur quantité et de leur nature ainsi que la mercuriale et transmises à la Direction du commerce. A l'entrée de l'enceinte commerciale, la mercuriale doit être affichée régulièrement et actualisée. S'agissant des lieux d'implantation, le décret stipule clairement que les activités de gros des produits alimentaires ou manufacturés doivent s'exercer en dehors des zones urbaines et d'habitation.
De l'avis même de ses habitants, Alger n'a pas tout à fait les atouts d'une grande capitale. Beaucoup de manques y sont encore déplorés : infrastructures routières, hôtels, espaces verts et bien sûr grandes surfaces commerciales… ceci pour faire de l'une des plus belles baies du monde, une capitale qui attirera, non seulement les touristes mais surtout les investisseurs. Les grands projets inscrits, dont certains sont en cours de réalisation : Immobilier d'affaires, grande distribution réussiront-ils à améliorer l'environnement d'Alger et faire d'elle une grande métropole ? Lorsqu'un hebdomadaire britannique publia, fin 2008, une étude sur la qualité de vie dans 132 grandes villes du monde, personne ne s'étonna de constater qu'Alger figurait en dernière position de ce classement.
Implantation timide des grands espaces commerciaux
Parler des grandes surfaces commerciales d'Alger, c'est parler de Uno, Uno City, Printemps, El Qods ; des surfaces qui se comptent en fait sur les doigts d'une seule main. Cela reste en fait très insuffisant pour une capitale. Cette situation laisse le champ libre au commerce de proximité qui «contraignent les familles à faire de menues courses quotidiennes relatives avec ce qui est proposé et non selon les besoins réels», nous disent des personnes interrogéest. «Le commerce reste dans la capitale un choix très limité», nous dira une personne d'un certain âge. Des communications, animées par le professeur agrégé, Jacques Drouet et M. Kourichi du groupe Numidis, filiale du groupe Cevital, lors d'un colloque organisé au Hilton sur le thème de la grande distribution en Algérie, ont laissé entrevoir un essor «certain» de la grande distribution en Algérie notamment dans la capitale, à condition... «que le commerce informel soit moins important que ce qu'il est actuellement», et c'est justement là que le bât blesse.
Marché informel et absence de foncier...
L'aménagement et la création d'espaces commerciaux, notamment les supermarchés et hypermarchés, seront dorénavant soumis à une réglementation plus stricte. Il sera demandé, entre autres, à leurs propriétaires de disposer d'aires de stationnement pour les clients. «Des parkings d'une capacité minimale de 200 véhicules pour les supermarchés et de 1.000 pour les hypermarchés», avait précisé M. Yahiaoui, cadre du ministère du Commerce, lors du même colloque cité plus haut et organisé par le Centre international du management et de la distribution (Formadis). Un intervenant notera que ce nouveau dispositif ne sera pas sans freiner les promoteurs de projets d'espaces commerciaux sommés de réserver des espaces pour le stationnement des véhicules des clients. En ce sens qu'il sera difficile à ces derniers d'acquérir et d'aménager de tels espaces, compte tenu du coût élevé du foncier dans les grands centres urbains. «C'est en tout cas une entrave au développement de la grande distribution dans notre pays», a déploré un importateur présent au colloque lequel soulignera aussi : «Ce décret devrait être revu dans sa forme». D'autres conditions pour la création de grandes surfaces,telles que définies dans le décret comprennent deux types de magasins de vente : le supermarché et l'hypermarché. Ces grandes surfaces doivent dorénavant réserver au moins trente pour cent de leur surface de vente à la commercialisation des produits nationaux. En outre, les supermarchés devront disposer d'une surface de vente comprise entre 300 et 2.500 m2. Soulignons aussi que les marchés de gros vont faire l'objet d'une nouvelle réglementation visant à diminuer le circuit informel. Ceux-ci vont faire aussi l'objet d'autres directives dans l'intérêt des acteurs des lieux. «Ce qui est à la fois une bonne chose pour le développement, mais aussi peut réduire le nombre d'investisseurs dans ce domaine qui éprouvent des difficultés à réunir toutes les conditions surtout en ce qui concerne l'espace exigé qui est loin d'être facile à trouver à Alger et dans un endroit stratégique pour le commerce ou à des prix trop exagérés qui n'arrangent pas la stratégie d'un investisseur», nous explique M. Liès gérant de l'un des magasins de la chaîne Printemps à El Harrach.
La capitale est-elle prête pour les hypermarchés ?
Le directeur marketing-commercial-communication de Blanky Négoce, Vincent Rochefort n'avait-il pas prévenu – il y a déjà trois ans – que le format adapté à l'Algérie est le supermarché. Pour lui «les trop grandes surfaces sont prématurées pour l'Algérie» estimant que l'hypermarché est impersonnel. Apparemment, cette constatation est toujours d'actualité dans une ville qui reste amoureuse des superettes de quartiers (100 à 200 m2), et dont les prix tiennent la route face à la grande concurrence. Mieux, elles sont jugées adéquates pour les produits à forte rotation. Leur adossement aux grands grossistes et autres importateurs leur façonne une image enviée par les nouveaux arrivants (grandes enseignes) sur le marché algérien. Toutefois, le décollage, à chaque fois différé, de la grande distribution en Algérie apparaît toujours lié à la «bonne santé» persistante du commerce informel. Les grandes enseignes nationales et internationales en tiennent compte dans le rythme de leurs investissements. La bureaucratie, l'accès au foncier et le système bancaire complètent cette boucle dissuasive.
Même rares les hypermarchés séduisent les Algérois
Al-Qods est un vaste espace commercial implanté au cœur de Cheraga, zone périphérique d'Alger à 30 minutes de l'aéroport international et à 500 mètre de la Rocade sud. Le centre d'affaires et de commerce Al-Qods, le plus grand d'Afrique, se veut le lieu de prédilection permettant aux professionnels de se rencontrer et de donner une dimension réelle à l'échange et à la communication. Haut de 18 étages, il est équipé d'ascenceurs panoramiques, d'escaliers mécaniques, d'une climatisation centralisée, d'un parking de 1.000 places ainsi que d'un système de surveillance high-tech, le tout géré par la société Sidar spécialisée dans le domaine. En vertu de la convention signée le 19 octobre 2004 et qui n'a été publiée dans le Journal officiel que le 28 janvier 2007, Sidar bénéficie d'une exonération de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), des intérêts sur les bénéfices distribués, du versement forfaitaire (VF) et de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) pendant dix ans. en outre, la convention qui n'expire qu'en 2017, exonère Sidar du paiement de la taxe foncière sur les propriétés immobilières entrant dans le cadre de l'investissement. Tous les équipements importés pour les besoins de l'investissement bénéficient de l'exonération de la TVA ainsi que d'un taux réduit de droit de douane (5 %). En contrepartie, Sidar s'engage a investir 16,536 milliards de dinars pour réaliser trois centres d'affaires dans la wilaya d'Alger. Le premier ensemble immobilier ouvert, depuis maintenant plus d'un an, est donc Al-Qods. Ce centre d'affaires est bâti sur une superficie totale de 130.000 m2 comprenant des locaux commerciaux (13.000 m2) des bureaux et espaces d'accompagnement (117.000 m2. Ce centre commercial sous le haut patronage du ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, abritera, du 20 août au 20 septembre 2009 le 1er Festival international culturel et commercial du r amadhan (FIR 2009), organisé par Allstores en partenariat avec le groupe Sidar.
Après l'agroalimentaire, l'industrie, et l'automobile... le groupe Cevital se lance dans le secteur de la grande distribution avec son enseigne «Uno City» pour les supermarchés et «Uno» pour les hypermarchés. Malgré deux tentatives, ce marché de 35 millions de consommateurs ne disposait toujours pas de grandes surfaces modernes, mais avec Uno, qui vient d'ouvrir ses portes, le premier groupe privé algérien veut mettre fin à ce paradoxe. Une enseigne aux couleurs vives qui tranche avec le décor local. Sans aucune publicité, Uno, le premier supermarché 100 % algérien, a ouvert ses portes le mardi 10 juin 2008. A ce jour, Numidis, filiale du groupe Cevital, créée depuis deux ans, a ouvert 4 grandes surfaces commerciales, dont la première à Rouiba sur une surface d'environ 500 m2, et la seconde à Garidi I. Deux autres magasins, qui ne sont pas placés sous la même enseigne, ont aussi ouverts, le premier est localisé au boulevard Mohamed V appelé «Tabaan» et l'autre plus petit baptisé «Souima» (petit prix) se trouve à Birkhadem. «Tous les magasins ont les mêmes critères : simplicité, praticité, modernité avec en plus un très bon rapport qualité-prix», nous indique Mme Benayat responsable à Numidis, en ajoutant que «tous les produits sont surtout vendus dans un seul endroit».Numidis axe son activité sur la grande distribution sous l'enseigne respectivement d'«Uno City» (magasins de proximité) et d'Uno pour les hypermarchés. Cette chaîne emploie déjà plus de 350 personnes. Son objectif majeur est d'élargir ces espaces de distribution sur tout le territoire national et atteindre 80.000 m2 de surface de vente et plus de 3.000 collaborateurs. Une manière propre à Cevital d'«absorber le chômage». Numidis, en se déployant ainsi à travers «Uno», enseigne 100% algérienne, ambitionne de devenir le numéro 1 en Algérie dans le domaine de la grande distribution, et pourquoi pas «s'exporter à l'étranger comme c'est le cas de la chaîne internationale Carrefour», affirme Mme Benayad.
Des supermarchés répondant à tous les critères internationaux
Pour nous faire une meilleure idée de cette entreprise, nous nous sommes déplacés au supermarché «Uno City» de Garidi. Cette grande surface n'a rien à envier à celles existant de par le monde. Avec ses 2.000 m2 environ de surface de vente, cet espace de shopping offre une panoplie de produits de large consommation répondant à tous les besoins des familles algériennes. Ouvert à la clientèle depuis le 10 juin 2008, ce supermarché, construit sous une forme circulaire, le seul de cette forme, selon Mme Benayad, donne la possibilité au client de faire tout le tour avant de passer à la caisse. Celle-ci au nombre de 12 disposées à la sortie, dont 5 «rapides» pour les clients ayant acheté moins de 10 articles pour leur éviter une attente inutile. Ouvert toute la semaine de 8 h à 22 h, y compris le vendredi, cet espace est doté d'un parking gratuit de 50 places. Des ascenseurs sont disponibles et permettent un accès direct vers le parking où peuvent être descendus les chariots avec les provisions. A l'entrée, un espace abri-caddies (paniers, chariots) est mis à la disposition du client, de même qu'une consigne pour lui permettre de faire ses achats en toute liberté. Un espace accueil pour le conseiller et l'orienter est aussi aménagé ainsi qu'un espace avis, une sorte de coffre fermé à clé ou sont recueillies les doléances de la clientèle. Le groupe Blanky a choisi Les Pins maritimes pour y implanter sa centrale d'achat ainsi que sa première unité discount «El Meliane». Ses unités, qui avaient au départ subi un rush, semblent en perte de vitesse tout comme les enseignes Promy et Promy grande distribution de proximité. Les difficultés financières du groupe n'expliquent pas, à elles seules, ces désaffections qui ont touché également le premier hypermarché Carrefour (2006), coincé dans un quartier en restructuration et surtout en proie à des embouteillages qui ont fini par dissuader les plus patients.
Des magasins paradis des émigrés
La chaîne de magasins Printempsest connue pour sa qualité de produits mais aussi par ses prix très abordables. Les magasins Printemps sont la destinations privilégié des Algérois en quête de bonnes affaires mais aussi des émigrés qui y trouvent leur bonheur et à des prix «trop raisonnables !», avouent-ils. Elle est loin l'époque où les émigrés ramenaient des cabas pleins à craquer et repartaient les mains vides et la peau ensoleillée, aujourd'hui ils viennent faire leurs emplettes au bled. Pour se procurer les mêmes produits que ceux proposés dans les échoppes européennes, les émigrés profitent de l'occasion de leurs vacances au pays, pour faire leurs emplettes pour beaucoup moins cher. Dès que la saison estivale annonce la couleur, Alger est pratiquement envahie par les émigrés qui viennent se ressourcer dans leurs patelins auprès de leurs proches et amis. Ils sont sur les plages, piscines, restaurants, et nouvelles destination autrefois dédaignée les les souks communaux et les boutiques des grands centres urbains. Une virée au niveau du Printemps de Bab Azzoun traduit l'engouement de ces derniers. La raison : les prix affichés défiant toute concurrence. Mira est une étudiante algérienne résidant en France. Elle vient deux fois par an rendre visite à ses parents installés à Alger. Rencontrée au niveau de ce magasin, elle nous avoue que la vie est trop chère en France. Sa bourse d'étudiante ne lui permet pas d'acheter tout ce dont elle a besoin. D'ailleurs, ce sont ses parents qui paient ses déplacements annuels.
Une fois à Alger, elle n'hésite pas à utiliser ses maigres économies dans le prêt-à-porter. «Le prix d'une chemise dégriffée à Paris vaut trois à quatre belles tenues achetées à Alger», a-t-elle souligné. «Pour 25 euros, l'article soldé en France, elle peut avoir un ensemble d'été dans les boutiques algériennes» se rejouit-elle. En effet, le prix d'un ensemble en lin ne dépasse pas les 3.000 DA et le prix peut être revu à la baisse à la fin du mois d'août.
Casino prépare son installation à l'est d'Alger
Après la franchise de Carrefour, c'est au tour de Casino, un autre géant français de la distribution, de s'installer en Algérie. La première implantation de Casino est prévue à Alger, à la cité Les Bananiers dans la commune de Bab Ezzouar. La grande banlieue de l'Est algérois, forte de milliers de logements, construits depuis les années 80, continue son urbanisation non-stop avec de plus en plus de représentants d'une classe moyenne en gestation. Elle a aussi la chance de se situer entre deux autoroutes urbaines, une voie ferrée et d'être prochainement desservie par la première ligne du futur tramway d'Alger. L'unité de Casino, qui ouvrira au cours du dernier trimestre de l'année en cours, s'étalera sur près de quatre hectares dont 1,5 consacré au stationnement, un atout décisif actuellement avec sa capacité avoisinant les 1.200 véhicules.
Des Suisses de la SCCA présents à Bab Ezzouar
Cette plaine urbanisée : Bab Ezzouar se révèle un emplacement stratégique, qui a d'ailleurs déjà séduit les Suisses de la Société des centres commerciaux d'Algérie (SCCA) qui va inaugurer l'année prochaine le plus grand centre commercial d'Algérie. Le centre accueillera, entre autres, un hypermarché de l'infatigable homme d'affaires algérien Issaâd Rebrab. A travers sa filiale Numidis, il compte en réaliser une quinzaine à court et moyen termes. le deuxième centre d'affaires du saoudien Sidar sera également bâti dans la commune de Mohammedia, non loin de la Safex et de l'hôtel Hilton. L'achèvement des travaux de ce centre qui comprendra des locaux commerciaux et des bureaux est prévu pour la fin 2009. Le troisième centre d'affaires, beaucoup plus imposant que les deux premiers, est prévu dans la commune de Bâb Ezzouar. Selon la convention signée avec Sidar, le bâtiment sera érige sur plusieurs niveaux totalisant 400.000 m2, soit le triple du mastodonte Al-Qods. La réalisation devrait durer 6 ans pour offrir 62.000 m2 de locaux commerciaux et 338.000 m2 de bureaux et espaces d'accompagnement.
Uno aura sa place dans le projet d'Alger Médina
M. Kourichi, de la société Numidis (filiale de Cevital) est conscient que les métiers de la grande distribution sont tout à fait nouveaux en Algérie et que l'activité, liée aux grandes surfaces, est encore à ses prémices. «Nous voulons développer de petits modèles de magasins. Il s'agit de vendre différemment », a-t-il précisé. Après le premier supermarché Uno, à Garidi (Alger), un hypermarché Uno de 6.000 m2 ouvrira ses portes au deuxième semestre 2009, à Bab Ezzouar. Il s'intégrera au projet Alger Médina. Filiale du groupe privé Cevital dans le secteur de la grande distribution, Numidis ouvrira des hypermarchés, «en fonction du foncier disponible». Un centre commercial et de loisirs construits sur le modèle du suisse «La Praille» verra bientôt le jour à Alger.Actuellement en chantier à Bab-Ezzouar, à proximité de l'aéroport d'Alger, il aura une superficie de 32.000 m2. Le projet de conventions entre l'Andi et la Société des centres commerciaux d'Algérie, pour la conception, le développement et la gestion des centres commerciaux, d'affaires et de loisirs, dont le premier est prévu à Bab-Ezzouar, ont été également approuvés par le Conseil national de l'investissement.
Quel avenir pour les grandes surfaces commerciales ?
Les conditions d'implantation de l'ensemble des espaces devant abriter les activités commerciales, la nouvelle loi, précise clairement qu'elle est réalisée conformément au Plan directeur d'aménagement urbain (PDAU) et au Plan d'occupation des sols (POS), tous deux retenus dans le cadre du Plan national d'aménagement du territoire. L'implantation de ces espaces, stipule le texte législatif, doit répondre aux impératifs de la protection de la santé publique, la protection des consommateurs, de l'environnement ainsi que la préservation des sites historiques. Tout porteur de projet d'investissement dans le secteur doit avoir l'aval de la commission chargée de l'aménagement et l'implantation des espaces commerciaux à l'exception des projets répondant aux dispositions du décret exécutif 07-120 relatif au comité d'assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier. En matière d'exercice de l'activité commerciale, le texte précise qu'à la périphérie de l'enceinte, elle est régie par la loi. Les enceintes commerciales devront également comprendre des espaces réservés aux services de sécurité, de contrôle relevant des services vétérinaires et phytosanitaires, de l'hygiène et du commerce. Quant au gardiennage et à l'entretien de la structure, ils reviennent aux propriétaire des lieux lesquels doivent également équiper la structure de tous les moyens de sécurité et sanitaires et enfin de toutes les commodités telles l'énergie et l'AEP. Concernant les horaires d'ouverture, ils sont fixés par arrêté du wali territorialement compétent et seront adaptés selon les spécificités de chaque région et des saisons. Pour ce qui est des droits d'accès et de place, ils doivent être affichés à la vue du public au moment où le gestionnaire doit gérer l'information quotidienne du flux des produits, de leur quantité et de leur nature ainsi que la mercuriale et transmises à la Direction du commerce. A l'entrée de l'enceinte commerciale, la mercuriale doit être affichée régulièrement et actualisée. S'agissant des lieux d'implantation, le décret stipule clairement que les activités de gros des produits alimentaires ou manufacturés doivent s'exercer en dehors des zones urbaines et d'habitation.


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