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L'hygiène à vau-l'eau
Constantine, marchés de fruits et légumes
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 09 - 2009

En parallèle des marchés réglementaires, Constantine foisonne de ceux informels. Le principal point de convergence de ces différentes structures est certainement l'insalubrité des lieux. Qu'il s'agisse du marché Oumezzou, des Frères-Bettou, de Daksi ou de Benchergui, le constat est identique. Un manque d'hygiène criard, doublé d'une indifférence désinvolture de la part des marchands et des clients.
En parallèle des marchés réglementaires, Constantine foisonne de ceux informels. Le principal point de convergence de ces différentes structures est certainement l'insalubrité des lieux. Qu'il s'agisse du marché Oumezzou, des Frères-Bettou, de Daksi ou de Benchergui, le constat est identique. Un manque d'hygiène criard, doublé d'une indifférence désinvolture de la part des marchands et des clients.
Au niveau de Boumezzou à peine ses pieds foulent-ils les marches de l'entrée de ce marché que le citoyen se trouve pris dans un tourbillon d'odeurs nauséabondes mélées à des colonnes de poussières. L'air y est irrespirable. Il est recommandé aux personnes de santé fragile ou souffrant de maladies respiratoires de ne pas s'y aventurer au risque d'avoir un malaise. Cette atmosphère repoussante n'est pas pour gêner la clientèle qui se bouscule sur les différents étals de produits maraîchères et de viandes. Les prix attractifs pratiqués dans ces lieux ont eu raison du discernement du consommateur. La volaille qui se vend ailleurs à 340 dinars y est cédée à 120 dinars seulement. Le choix est vite arrêté quitte à ignorer l'insalubrité environnante.
Du côté du marché Daksi, la situation n'est pas plus reluisante. Ce capharnaüm à ciel ouvert draîne des milliers d'acheteurs venus de la cité du même nom mais aussi des quartiers avoisinants à l'exemple de Ziyadia, la Boun ou encore Djebel El Ouahch. D'aucuns, consommateurs et autorités, ne semblent nullement se préoccuper de l'état de l'insalubrité de ce grand point de vente «improvisé» depuis déjà des années. Le site où sont dressés des étals de fortune n'est pas aménagé. C'est un vaste terrain accidenté où pêle mêle viennent s'installer des dizaines de vendeurs, devenus au fil du temps sédentaires. Là aussi les amas de déchets et de viscères côtoient allègrement les produits censés être destinés à la consommation.
A l'entrée nord de la ville, la cité Boudraa-Salah ne déroge pas à cette règle. Son marché, précisant qu'il est informel, a pris ses quartiers sur les abords de la RN7 reliant la capitale de l'Est aux wilayas de Annaba et celle de Skikda. Inutile de rappeler la densité du trafic routier à ce niveau ainsi que les dangers multiples qui guettent la clientèle de ce marché. Les riverains, qui s'y approvisionnent quotidiennement, encourent d'énormes risques puisqu'ils doivent traverser la route au milieu de centaines de véhicules roulant sur les deux sens de la voie. A ce niveau aucun passage clouté, ni pont ni autre balise n'existent pour assurer la sécurité des piétons. Parfois, ce sont des automobilistes qui s'y arrêtent. Ce qui ne va pas sans engendrer des embouteillages et ralentir la fluidité de la circulation sur un axe routier névralgique. Il semblerait toutefois que les autorités compétentes se soient penchées sur ce cas. L'aménagement d'un ancien marché dans la cité avoisinante, celle des Martyrs serait en cours pour y déménager le marché Boudraa-Salah.
Au niveau de Boumezzou à peine ses pieds foulent-ils les marches de l'entrée de ce marché que le citoyen se trouve pris dans un tourbillon d'odeurs nauséabondes mélées à des colonnes de poussières. L'air y est irrespirable. Il est recommandé aux personnes de santé fragile ou souffrant de maladies respiratoires de ne pas s'y aventurer au risque d'avoir un malaise. Cette atmosphère repoussante n'est pas pour gêner la clientèle qui se bouscule sur les différents étals de produits maraîchères et de viandes. Les prix attractifs pratiqués dans ces lieux ont eu raison du discernement du consommateur. La volaille qui se vend ailleurs à 340 dinars y est cédée à 120 dinars seulement. Le choix est vite arrêté quitte à ignorer l'insalubrité environnante.
Du côté du marché Daksi, la situation n'est pas plus reluisante. Ce capharnaüm à ciel ouvert draîne des milliers d'acheteurs venus de la cité du même nom mais aussi des quartiers avoisinants à l'exemple de Ziyadia, la Boun ou encore Djebel El Ouahch. D'aucuns, consommateurs et autorités, ne semblent nullement se préoccuper de l'état de l'insalubrité de ce grand point de vente «improvisé» depuis déjà des années. Le site où sont dressés des étals de fortune n'est pas aménagé. C'est un vaste terrain accidenté où pêle mêle viennent s'installer des dizaines de vendeurs, devenus au fil du temps sédentaires. Là aussi les amas de déchets et de viscères côtoient allègrement les produits censés être destinés à la consommation.
A l'entrée nord de la ville, la cité Boudraa-Salah ne déroge pas à cette règle. Son marché, précisant qu'il est informel, a pris ses quartiers sur les abords de la RN7 reliant la capitale de l'Est aux wilayas de Annaba et celle de Skikda. Inutile de rappeler la densité du trafic routier à ce niveau ainsi que les dangers multiples qui guettent la clientèle de ce marché. Les riverains, qui s'y approvisionnent quotidiennement, encourent d'énormes risques puisqu'ils doivent traverser la route au milieu de centaines de véhicules roulant sur les deux sens de la voie. A ce niveau aucun passage clouté, ni pont ni autre balise n'existent pour assurer la sécurité des piétons. Parfois, ce sont des automobilistes qui s'y arrêtent. Ce qui ne va pas sans engendrer des embouteillages et ralentir la fluidité de la circulation sur un axe routier névralgique. Il semblerait toutefois que les autorités compétentes se soient penchées sur ce cas. L'aménagement d'un ancien marché dans la cité avoisinante, celle des Martyrs serait en cours pour y déménager le marché Boudraa-Salah.


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