"Il faut arriver à créer un système de régularité dans l'approvisionnement", telle a été la réponse de Rachid Benaissa à une consœur qui l'interrogeait sur la hausse des prix de certains produits, dits de large consommation, cela en dépit d'une production abondante. "Il faut arriver à créer un système de régularité dans l'approvisionnement", telle a été la réponse de Rachid Benaissa à une consœur qui l'interrogeait sur la hausse des prix de certains produits, dits de large consommation, cela en dépit d'une production abondante. S'exprimant lors d'un point de presse en marge d'une réunion d'évaluation de la mise en œuvre du renouveau de l'économie agricole pour la campagne 2008/2009, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a cité en exemple les agrumes dont la production était jugée «positive» durant toute l'année, ce qui n'a pas empêché que le citron se vendait sur les étals à pas moins de 400DA. Il rappelle que la production qui devait arriver au courant des mois juillet-août n'a pas eu lieu en raison d'un accident climatique durant les mois de mars-avril-mai, «c'est-à-dire au moment où les fleurs se constituaient dans une région très importante qui assure 70% de la production nationale en l'occurrence Tipasa-Alger-Boumerdès-Blida». «Certaines productions sont saisonnières à l'instar de la pomme de terre dont la production n'a pas été importante cette année et par conséquent, nous sommes en train d'approvisionner le marché à partir des stocks constitués par nos soins», a fait savoir Benaissa qui toutefois dit s'attendre à l'entrée en production de l'arrière-saison vers fin octobre mi-novembre. Ceci dit, cette question persistera «très longtemps», tient à préciser M. Benaissa selon qui travail de régulation du marché et partant de stabilisation des prix relève de la responsabilité des professionnels qui devront «se mettre en mouvement et moderniser leur filière». «Et ce n'est qu'à ce prix là que petit à petit, et c'est valable pour toutes les filières, que le système de stabilisera », estime le ministre. Par ailleurs, Rachid Benaissa a mis en exergue l'ambition de son département et donc du gouvernement d'introduire l'intersectorialité dans la filière des viandes rouges et la tomate industrielle comme cela se fait pour la filière lait, dans le cadre de la politique du renouveau rural. S'exprimant lors d'une séance de travail consacrée à l'évaluation de la mise en œuvre du renouveau de l'économie agricole campagne 2008-2009, au siège de son département, M. Benaissa a fait savoir qu'il a ressenti pour cette année 2008/2009 un vrai «frémissement» et un retour de confiance en soi chez les agriculteurs. «Ce frémissement est le résultat de tout ce qui a été entrepris jusque-là eu égard à l'importance accordée au secteur (…) ; ceci étant dit, nous sommes face à un processus qu'il faudra soutenir, consolider et suivre», a ajouté Benaissa avant de renchérir : «je suis, certes, satisfait mais il nous reste encore du chemin pour la consolidation». «Nous sommes en train de construire les bases d'une sécurité alimentaire qui est une affaire de souveraineté nationale», a souligné le ministre. «Vous êtes sur la bonne voie, mais vous devriez élargir la compréhension de ce que c'est le renouveau rural (…) utilisez à la fois les outils traditionnels mais aussi en même temps les outils modernes histoire de gagner du temps», a-t-il en outre recommandé aux professionnels du monde agricole. Pour revenir à l'objet de la rencontre d'hier, il est à souligner qu'à la lumière de l'évaluation de la mise en œuvre du renouveau de l'économie agricole dont c'est la première année (1er octobre 2008-30-septembre 2009), il ressort qu'hormis la tomate industrielle et les viandes blanches qui ont enregistré des résultats en deçà des objectifs fixés pour 2009 avec respectivement -22% et -27%, toutes les autres filières agricoles ont connu une évolution positive. Il s'agit de la filière des céréales (+61% par rapport aux objectifs fixés dans les contrats de performance pour la campagne 2008/2009) et +29% pour la filière oléicole. Cette évaluation, est-il utile de le rappeler, intervient dans une étape particulière correspondant à une année de mise en œuvre des contrats de performance pour le renouveau rural, «année durant laquelle le recentrage de la politique agricole a été opéré et les dispositifs d'encadrement des programmes mis en place». S'exprimant lors d'un point de presse en marge d'une réunion d'évaluation de la mise en œuvre du renouveau de l'économie agricole pour la campagne 2008/2009, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a cité en exemple les agrumes dont la production était jugée «positive» durant toute l'année, ce qui n'a pas empêché que le citron se vendait sur les étals à pas moins de 400DA. Il rappelle que la production qui devait arriver au courant des mois juillet-août n'a pas eu lieu en raison d'un accident climatique durant les mois de mars-avril-mai, «c'est-à-dire au moment où les fleurs se constituaient dans une région très importante qui assure 70% de la production nationale en l'occurrence Tipasa-Alger-Boumerdès-Blida». «Certaines productions sont saisonnières à l'instar de la pomme de terre dont la production n'a pas été importante cette année et par conséquent, nous sommes en train d'approvisionner le marché à partir des stocks constitués par nos soins», a fait savoir Benaissa qui toutefois dit s'attendre à l'entrée en production de l'arrière-saison vers fin octobre mi-novembre. Ceci dit, cette question persistera «très longtemps», tient à préciser M. Benaissa selon qui travail de régulation du marché et partant de stabilisation des prix relève de la responsabilité des professionnels qui devront «se mettre en mouvement et moderniser leur filière». «Et ce n'est qu'à ce prix là que petit à petit, et c'est valable pour toutes les filières, que le système de stabilisera », estime le ministre. Par ailleurs, Rachid Benaissa a mis en exergue l'ambition de son département et donc du gouvernement d'introduire l'intersectorialité dans la filière des viandes rouges et la tomate industrielle comme cela se fait pour la filière lait, dans le cadre de la politique du renouveau rural. S'exprimant lors d'une séance de travail consacrée à l'évaluation de la mise en œuvre du renouveau de l'économie agricole campagne 2008-2009, au siège de son département, M. Benaissa a fait savoir qu'il a ressenti pour cette année 2008/2009 un vrai «frémissement» et un retour de confiance en soi chez les agriculteurs. «Ce frémissement est le résultat de tout ce qui a été entrepris jusque-là eu égard à l'importance accordée au secteur (…) ; ceci étant dit, nous sommes face à un processus qu'il faudra soutenir, consolider et suivre», a ajouté Benaissa avant de renchérir : «je suis, certes, satisfait mais il nous reste encore du chemin pour la consolidation». «Nous sommes en train de construire les bases d'une sécurité alimentaire qui est une affaire de souveraineté nationale», a souligné le ministre. «Vous êtes sur la bonne voie, mais vous devriez élargir la compréhension de ce que c'est le renouveau rural (…) utilisez à la fois les outils traditionnels mais aussi en même temps les outils modernes histoire de gagner du temps», a-t-il en outre recommandé aux professionnels du monde agricole. Pour revenir à l'objet de la rencontre d'hier, il est à souligner qu'à la lumière de l'évaluation de la mise en œuvre du renouveau de l'économie agricole dont c'est la première année (1er octobre 2008-30-septembre 2009), il ressort qu'hormis la tomate industrielle et les viandes blanches qui ont enregistré des résultats en deçà des objectifs fixés pour 2009 avec respectivement -22% et -27%, toutes les autres filières agricoles ont connu une évolution positive. Il s'agit de la filière des céréales (+61% par rapport aux objectifs fixés dans les contrats de performance pour la campagne 2008/2009) et +29% pour la filière oléicole. Cette évaluation, est-il utile de le rappeler, intervient dans une étape particulière correspondant à une année de mise en œuvre des contrats de performance pour le renouveau rural, «année durant laquelle le recentrage de la politique agricole a été opéré et les dispositifs d'encadrement des programmes mis en place».