Frères et sœurs ! Œuvrons tous ensemble pour un islam spécifique ! Un islam dézédien ! Du minbar au bar ! Je suis désolé, mais j'y reviendrais autant de fois qu'il le faut ! Quand la France dérape au sujet de l'Algérie, je dégaine. Quand les nôtres dérapent en France, je dégaine aussi. C'est cela la sacro-sainte règle de la réciprocité chez les chroniqueurs qui se respectent, tout autant que chez ceux qui ne respectent pas, ma préférence allant bien évidemment aux seconds, mes vrais frères d'armes... factices ! Et donc, après l'histoire ici même relatée l'autre jour des «parents» qui voulaient appeler leur nouveau-né Djihad, voilà qu'une donzelle, candidate à la naturalisation française, convoquée pour la cérémonie solennelle devant consacrer cette naturalisation n'a pas trouvé sortie plus «intelligente» que de refuser de serrer la main à l'un des officiels en charge de son processus d'intégration en France. Désolé, mais face à ce débordement de matière grise, face à cette lumière incandescente qui jaillit du cerveau de cette femme-là — ou des gens qui l'ont briefée — je n'ai pas d'argument logique, de raisonnement cartésien ou de développements scientifiques à lui opposer. Juste un gros et bon coup de gueule. Yal' makhlouka ! Si tu refuses de serrer la main à un homme, pourquoi veux-tu être naturalisée française ? Sors de cette institution républicaine portant sur son fronton la devise «Liberté-Egalité-Fraternité», quitte le quartier où elle se trouve, prends une carte de ta ville et essaie d'y repérer l'ambassade ou le consulat d'Arabie Saoudite ou d'Afghanistan. Et vas-y ! Va là-bas Ya bent enness ! Ils te naturaliseront. Ou pas ! Car là-bas, vois-tu, les règles de la naturalisation ne sont sûrement pas les mêmes qu'au pays de Voltaire et de Montesquieu. Peut-être que là-bas, on te demandera de serrer autre chose que des paluches de mecs. Ou pis ! Là-bas, ce sont des paluches de mecs qui te serreront à la taille... une jolie ceinture sertie de bâtonnets rouge-vermeil ou vert-serdouk et d'un réveil-matin qu'ils te demanderont d'aller faire péter quelque part. En gros, et pour faire aussi court que ta cervelle, ma bonne dame, dégage de là ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.