La ministre de l'Education nationale a décidé de nouvelles rencontres bilatérales avec les syndicats autonomes. Le premier round de cette série de rencontres sera lancé à partir d'aujourd'hui. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les syndicats du SNTE et de l'Unpef qui vont ouvrir le bal seront reçus par le directeur des ressources humaines du ministère de l'Education. C'est d'ailleurs le DRH qui mènera, pendant cinq jours, ce marathon avec les syndicats à raison de deux rencontres par jour. Ces derniers vont tenter de trouver des solutions aux différents problèmes soulevés au niveau des wilayas, notamment la gestion de certains directeurs des établissements scolaires. «Il y a des urgences au niveau des wilayas qu'il faut régler avant de passer aux autres dossiers, en suspens depuis l'année dernière», a souligné Boualem Amoura président du Satef dont le rendez-vous au ministère de l'Education est programmé pour jeudi, tout comme le syndicat du Snapest. Les syndicats ne sont donc pas sortis les mains vides lors de leur réunion de lundi avec la ministre de l'Education. Selon leurs déclarations, Benghabrit a affiché sa volonté non seulement à régler les problèmes soulevés mais aussi à associer le partenaire social dans les nombreux projets qu'elle compte mettre en place au courant de cette année. «Nous avons discuté à bâtons rompus avec la ministre de l'Education et elle a manifesté sa volonté à ouvrir plusieurs dossiers avec le partenaire social et à trouver des solutions aux problèmes que chacun de nous a soulevés», a indiqué M. Amoura. Par ailleurs, au sujet du dossier des œuvres sociales, le syndicaliste a indiqué que Benghabrit a décidé de prolonger d'une année le mandat de la commission de gestion qui est arrivé à expiration en juillet dernier. Une décision réfutée par les syndicats. «Nous avons déjà exposé à la ministre le problème de la gestion catastrophique de la commission nationale des œuvres sociales qui, depuis trois ans, n'a présenté ni son bilan moral ni son bilan financier et elle nous a répondu qu'elle n'avait aucune autorité sur cette commission, alors nous lui avons rappelé hier, lundi ndlr, qu'elle n'avait pas le droit de prendre la décision de la prolongation du mandat car c'est illégal», a expliqué le président du Satef. Benghabrit a aussi informé les syndicats de l'application, au cours de cette année, du décret 266/14 relatif à la promotion des différentes catégories d'enseignants. Vers la refonte de l'enseignement secondaire La ministre de l'Education qui s'apprête à expliquer son projet de la réorganisation de l'examen du bac n'est pas contre le projet de la réforme de l'enseignement secondaire. Le président du Satef explique que l'on ne peut pas décider d'une réforme de l'examen du bac sans une réforme de l'enseignement secondaire. Une proposition que la première responsable du secteur n'a pas rejetée puisque, selon M. Amoura, elle a donné son accord pour lancer ce projet au courant de cette année. S. A.