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KIDNAPPINGS EN KABYLIE
La s�rie noire
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 07 - 2010

La mobilisation citoyenne qui s�est manifest�e pour la troisi�me fois en Kabylie et a permis la lib�ration du jeune entrepreneur de Fr�ha pourra-t-elle, � elle seule, mettre un terme � un business lucratif pour les ravisseurs qui ont ainsi trouv� un moyen rapide et sans risque de s�enrichir ? Le rapt de I. Loun�s sera-t-il le dernier de cette longue liste des kidnappings qui ont pris tous les contours d�une s�rie noire ?
�Inaugur� en 2006, le ph�nom�ne des rapts en s�rie d�passe la soixantaine pour la seule wilaya de Tizi-Ouzou, selon le d�compte �tabli par les journaux. Attribu�s aux groupes islamistes activant en Kabylie, les kidnappings sont devenus un business lucratif pour ces derniers. Une enqu�te effectu�e dans la r�gion de Boumerd�s, et rendue publique il y a quelques mois par le quotidien Libert�, a �tabli que l�enrichissement soudain et apparent de certaines familles de Boumerd�s est li� � l�activit� terroriste de certains de leurs membres, dont l�argent issu du racket puis du kidnapping est blanchi dans le foncier ou le commerce. Pour les terroristes, le kidnapping constitue un mode op�ratoire moins risqu� pour extorquer des fonds afin de financer les maquis ou, tout simplement, de s�enrichir. En effet, il est plus ais� pour les terroristes de s�en prendre � un commer�ant ou un entrepreneur et demander des sommes d�argent qui se chiffrent � des centaines de millions aux parents de l�otage que d�organiser des attaques � main arm�e contre des bureaux de poste ou des banques. Des op�rations devenues risqu�es et rapportant moins en termes de butin, en raison des mesures s�curitaires et organisationnelles prises par les pouvoirs publics pour pr�venir ce genre de crime, observ� depuis le d�but de la d�cennie en cours. Etant rarement �lucid�s et leurs auteurs restant souvent non identifi�s et impunis, les kidnappings ont fini par attirer d�autres adeptes, qui se recrutent dans le milieu du banditisme, dont la collusion crapuleuse avec le terrorisme n�est pas � �carter. Mais ce qui inqui�te le plus, c�est la r�currence de ces crimes qui restent souvent impunis ou non �lucid�s. Qui sera la prochaine victime, se demande-t-on, incr�dule, ici ? Si la mobilisation citoyenne et la solidarit� qui ont suivi � Iflissen puis � Boghni et r�cemment � Fr�ha les rapts � r�p�tition peuvent constituer un moyen de pression sur les ravisseurs pour les amener � mettre fin � leur business, il reste que l�inqui�tude demeure vivace parmi la frange de la population cibl�e. D�autant plus que les services de s�curit�, qui n�ont jamais entrepris d�op�rations de lib�ration d�otages, tardent � trouver la parade pour endiguer ce ph�nom�ne sur lequel l�opinion est peu ou mal inform�e. En l�absence de communication officielle, les m�dias sont r�duits � conjecturer pour informer les citoyens sur les tenants et les aboutissants de ces affaires sur lesquelles les autorit�s judiciaires ou s�curitaires ne se sentent nullement en devoir de communiquer.
S. A. M.

Un ph�nom�ne en expansion depuis la fin de l'ann�e 2005
Devenue une plaque tournante de l�activit� terroriste du GSPC depuis le d�but de la d�cennie en cours, la wilaya de Tizi-Ouzou fait face depuis la fin de l�ann�e 2005 au ph�nom�ne des kidnappings.
Apr�s les rackets des citoyens dans les faux barrages et les attaques � main arm�e contre les banques et les bureaux de poste, pour amasser les fonds n�cessaires au financement des maquis ou, tout simplement, � leur enrichissement personnel, les islamistes du GSPC op�rent maintenant par un autre moyen : les enl�vements de commer�ants et d�entrepreneurs. Depuis la fin de l�ann�e 2005, ce sont plus d�une cinquantaine d�enl�vements (53 plus exactement, selon le d�compte effectu� par les journaux) qui ont �t� recens�s � travers la wilaya de Tizi-Ouzou. Les localit�s de Ma�tkas, Boghni et Ouacif, situ�es dans le versant sud de la r�gion, sont les plus touch�es par ce ph�nom�ne. A elle seule, la da�ra de Ma�tkas a enregistr� 9 cas d�enl�vements de commer�ants, qui se sont sold�s par le versement de fortes ran�ons en �change de la lib�ration des otages. Les communes du littoral, dans la da�ra de Tigzirt, figurent dans ce triste palmar�s. Si � Fr�ha, il y a un peu plus de quarante-huit heures, et avant, � Iflissen puis � Boghni, la sortie de la population dans la rue pour crier son ras-le-bol de la persistance de tels actes criminels ciblant les plus nantis et se d�roulant avec une facilit� d�concertante a oblig� les ravisseurs � lib�rer leurs otages, la remise en libert� de toutes les autres personnes enlev�es n�a �t� possible qu�apr�s le paiement de fortes ran�ons. Un seul rapt a �t� d�jou� gr�ce � l�intervention de la police, celui ayant cibl� le propri�taire d�une station- service � Dra�-Ben-Khedda, vers la fin de l�ann�e 2009. L�op�ration a �t� avort�e gr�ce � l�intervention des �l�ments de la BMPJ. Cons�quence de cette situation, l�activit� �conomique a �t� n�gativement impact�e. De nombreux investisseurs ont pr�f�r� d�localiser leur activit�, tandis que d�autres ont d� consentir de forts investissements pour la s�curisation de leurs outils de production.


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