Il n�y a pas de loi r�gissant les relations entre les intervenants dans les march�s de gros et de d�tail. Pourtant, les pouvoirs publics comptent sur la modernisation et la professionnalisation de ces espaces commerciaux. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Vir�e hier au march� de gros de Hattatba et � deux march�s de d�tails de Hadjout, dans la wilaya de Tipasa, en compagnie du ministre du Commerce, Mustapha Benbada. A la veille du mois de Ramadan, l�occasion de s�enqu�rir de l��tat du march�. Tranquille, Mustapha Benbada l��tait quant � la disponibilit� des produits de consommation de base, et notamment les l�gumes et fruits. L�offre est disponible, affirmaient � l�envi les divers intervenants du march� de gros, o� les prix des produits �taient affich�s selon une mercuriale et relativement bas et accessibles. Cela m�me si les prix de d�tail de la plupart des l�gumes et fruits valaient le double ou le triple de ceux du gros. A ce propos, Mustapha Benbada a estim� que �la marge de d�tail ne doit pas d�passer celle du gros�, m�me si la loi de l�offre et de la demande est cens�e d�terminer les prix. Sans remettre en cause ce principe et la libert� des prix, l�Etat compte n�anmoins intervenir en mati�re de contr�le et de r�gulation. Toutefois, Mustapha Benbada a reconnu que la l�gislation r�gissant les rapports entre les intervenants (agriculteurs, producteurs, interm�diaires et mandataires, commer�ants et consommateurs) fait d�faut. Or, les pouvoirs publics comptent sur la modernisation de la gestion de ces espaces commerciaux, voire la professionnalisation de ces rapports, mais aussi sur l�action future de la Soci�t� de gestion et cr�ation des march�s de gros, cr��e r�cemment. Cela dans l�optique, selon le repr�sentant du gouvernement, de permettre un contr�le et une r�gulation davantage efficaces, et d�identifier les responsabilit�s de tout un chacun. Certes, l�on avance l�existence d�une volont� politique, mais cet objectif risque, cependant, d��tre irr�alisable, incompatible avec �trop d�int�r�ts� et le refus de transparence de certains acteurs. Sans omettre l�insuffisance de moyens humains et techniques de contr�le m�me si une strat�gie de recrutement et de renforcement en instruments de mesure et acquisition de v�hicules est lanc�e. Sur un autre plan, Mustapha Benbada a indiqu� que des laits pour b�b�s et des pr�parations risquent d��tre interdits d�importation, pour non-respect des normes de qualit� et de conformit�.