Elle a longtemps vécu la subvention des blés tendre et dur destinés, entre autres, à la fabrication de pâtes alimentaires et de couscous. Ainsi en a décidé le Premier ministre, dont les deux décrets qu'il a signés ont été publiés au Journal officiel n°52 du 2 septembre. Le prix de cession au consommateur du kilogramme de farine ordinaire est maintenu à 27,50 dinars, tout autant que le prix du quintal destiné à la boulangerie, maintenu à 2 000 dinars, est-il mentionné dans le premier décret exécutif. Le blé tendre destiné aux autres types de farine est, en revanche, cédé aux minoteries à un prix non subventionné, précise le même décret dans un de ses articles. Quant à la semoule destinée à la consommation des ménages, ses prix demeurent fixés à 38,5 dinars pour la semoule ordinaire et à 42,5 dinars pour la semoule de qualité supérieure, annonce l'article 2 du premier décret exécutif signé par M. Djerad à travers lequel il a prévu que «le différentiel entre le prix de revient réel, toutes charges et taxes comprises, du blé dur destiné à la production des semoules courantes et des semoules supérieures pour le consommateur et le prix d'entrée semoulerie est pris en charge par l'Etat». Par ailleurs, il a été décidé que le blé dur destiné à la production des pâtes alimentaires, du couscous et autres dérivés devra être cédé par l'OAIC aux semouleries au prix non subventionné, comme le stipule le deuxième décret. La différence entre le prix du marché du quintal de blé dur (aux alentours de 4 000 dinars) et le prix consenti par l'OAIC (2 820 dinars) est supporté sous forme de subvention directe avec l'objectif de maintenir accessible à la majorité des Algériens le prix de la semoule. M. Azedine