Le ministère de la Santé a déclaré que les médicaments signalés en rupture existent en générique et chez les importateurs. Il s'agit d'une «perturbation » dans la distribution et non pas de pénurie, insiste la tutelle. Dans un communiqué rendu public hier, le ministère de la Santé dément les informations rapportées par «certains articles de presse» et qui ont fait état d'une pénurie de médicaments dans les pharmacies et les établissements hospitaliers du pays. Le département de Ould Abbès choisit ses mots et préfère parler de perturbations dans la distribution». Moins d'une dizaine de médicaments ne sont pas disponibles sur le marché et ont fait l'objet d'une «commande spéciale» qui est en cours d'expédition par voie aérienne, précise la tutelle, en évoquant l'approvisionnement des structures hospitalières. «La situation connaît une normalisation suite à l'octroi des lignes de crédit nécessaires, la reconstitution des stocks pour une durée de six mois est largement entamée pour un grand nombre de produits, notamment ceux concernant les pathologies lourdes (cancer, hémophilie, sida )». En outre, concernant les produits officinaux, «la non-disponibilité avait touché des médicaments désignés sous leur nom de marque, alors que leurs équivalents existent en générique en Algérie», souligne le communiqué, précisant que les produits signalés en rupture de stock sont disponibles chez les importateurs mais connaissent seulement des perturbations dans leur distribution, une situation «non imputable au ministère de la Santé».«Au préalable, il convient de préciser que les engagements du ministère en matière de délivrance des programmes d'importation 2010, aussi bien pour les produits finis que pour la matière première, ont été honorés en totalité et en temps opportun. La majorité d'entre eux ont été visés à la fin de l'année 2009», note-t-on. La tutelle insiste sur ce que «la situation tend vers l'amélioration et la liste des médicaments manquants, dont plusieurs ne sont pas des médicaments essentiels, se réduit».