Le Syndicat national alg�rien des pharmaciens d�officine (Snapo) applaudit la d�cision prise par le gouvernement et instruit les producteurs nationaux de m�dicaments d�assurer la distribution de leurs produits directement aupr�s des pharmaciens d�officine. �Nous pensons que cette mesure va assurer une meilleure disponibilit� du m�dicament et un meilleur �coulement du produit national. Le pharmacien peut ainsi s�approvisionner directement aupr�s du producteur. Les pharmaciens pourront constituer facilement des stocks de s�curit� susceptibles de r�pondre � la demande du citoyen, lutter contre les p�nuries et garantir un meilleur �coulement de la production nationale, laquelle souffre de la concurrence d�loyale de produits import�s �, note le Snapo dans un communiqu� rendu public. La nouvelle mesure constituera �une bouff�e d�oxyg�ne� pour l�officine puisqu�elle r�glera le probl�me du d�lai de paiement et de remises, des �avantages accord�s par les producteurs mais souvent utilis�s par certains grands distributeurs � leurs propres profits�. Les pharmaciens expliquent encore que certains grands distributeurs pratiquaient �des r�tentions de stocks importants sur des m�dicaments de la production nationale, les produits acquis aupr�s de nombreux producteurs locaux comme Saidal. Ces produits faisaient l�objet de vente concomitante avec des produits import�s, non essentiels, peu demand�s et � proche date de p�remption�. Le Snapo exhorte tous les producteurs nationaux et les pharmaciens d�officine � adh�rer � cette d�marche. Il compte �galement entamer des d�marches aupr�s des nombreux producteurs pour faciliter le d�roulement de cette op�ration. En outre, le Syndicat appelle le gouvernement � �continuer dans cette politique� en adoptant des marges b�n�ficiaires sp�cifiques en faveur du produit local et g�n�rique. �La strat�gie trac�e par les pouvoirs publics et qui consiste � promouvoir le produit national et � encourager l�utilisation du m�dicament g�n�rique, avec un objectif d�sormais fix�, celui d�inverser les chiffres actuels, c'est-�-dire porter la production nationale � 70 % et baisser l�importation � 30 % avant 2014, ne peut se concr�tiser si nous gardons le d�cret 98-44 du 1er f�vrier 1998 portant sur l��chelle des prix du m�dicament. Ce d�cret place les produits import�s et locaux sur un pied d��galit� �. Une situation d�favorable pour le m�dicament local. Actuellement, la marge moyenne attribu�e � tous les m�dicaments se situe entre 20 et 25 %, sans distinction entre le produit local et le g�n�rique. �Ce qui veut dire que le produit cher (import�) reste avantag�, note-t-on.