L'ensemble des étudiants de chirurgie dentaire de la Faculté de médecine de Constantine ont déclenché, hier, une grève ouverte jusqu'à satisfaction de leurs revendications qu'ils remettent sur le tapis concernant la formation et la revalorisation à la catégorie 16 de la fonction publique. Les grévistes ont observé un sit-in au niveau du centre Chihani-Bachir sis cité Emir-Abdelkader. Il sera également question de rassemblements à l'université 3 située au pôle universitaire Ali-Mendjeli. «Nous nous sommes rassemblés, le matin, devant l'Institut de chirurgie dentaire pour tenir un sit-in pacifique de 9h à 13h et demander l'organisation d'une table ronde avec les responsables du département pour leur exposer nos problèmes. Malheureusement, personne n'est venu nous voir pour examiner nos revendications », ont soutenu les représentants des étudiants à savoir les membres de la section Constantine de l'Union générale des étudiants libre (Ugel). Les étudiants ont expliqué que leurs revendications sont axées sur la promotion des chirurgiens-dentistes de la catégorie 14 à la catégorie 16 de la Fonction publique, et ce, après que les concernés eurent terminé leurs études. Plusieurs réunions de concertation ont été organisées régulièrement ces dernières années avec les représentants du ministère de la Santé, de la Fonction publique et du ministère de l'Enseignement supérieur. «Les promesses faites en 2018 sont restées lettre morte», affirment les grévistes qui insistent toujours sur leur revendication principale, à savoir la revalorisation à la catégorie 16. Parmi leurs revendications également, l'augmentation des postes de résidanat et la révision de leur formation qu'ils jugent «insuffisante» étant donné l'absence de la pratique par manque de moyens pédagogiques. «Le matériel pédagogique manque énormément dans notre institut qui est dirigé, à partir de la faculté de médecine de l'Université 3 Salah-Boubnider à Ali-Mendjeli. Les étudiants, selon leurs dires, sont obligés d'acheter eux-mêmes le matériel qui leur manque et travailler à domicile, sans l'assistance des enseignants sans oublier l'absence de stages dans les entreprises privées et publiques. Ilhem Tir