Les élèves des 3 paliers primaire, moyen et secondaire reprendront les cours pour un enseignement en présentiel ce dimanche 6 février sur décision du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Ben Abderrahmane, avec le respect strict du protocole sanitaire validé par le Comité scientifique et l'accélération de la vaccination des personnels de l'éducation nationale. La situation sanitaire tend à se stabiliser après une baisse des contaminations au nouveau variant Omicron de plus en plus significative, ce qui a incité le gouvernement à décider du retour des écoliers dès cette semaine avec un engagement pris par le ministère de l'Education nationale de se mobiliser pour limiter au maximum la circulation du virus en milieu scolaire. La communauté éducative s'est engagée à assurer l'enseignement en présentiel pour la réussite et le bien-être des élèves et limiter les fermetures de classes suite au feu vert donné pour la réouverture les écoles. Selon le communiqué des services du Premier ministre, «le gouvernement réitère ses appels aux citoyens pour recourir à la vaccination qui reste le meilleur moyen de prévention pour prémunir nos concitoyens de la gravité des effets de cette pandémie». Il convient de rappeler que le taux de vaccination ne dépasse pas les 30% de la population. Le ministère de l'Education devrait trouver les mécanismes pour convaincre de la vaccination au sein de son personnel. Selon le ministre d'Abdelkrim Belabed, seulement 33% du personnel de son secteur sont vaccinés. Dans les détails, 264 518 personnes, enseignants et assimilés, sont vaccinées sur plus de 800 000 travailleurs. Le ministère s'efforce de rapprocher le plus possible les personnels de son secteur aux unités de dépistage, de la médecine du travail et des équipes médicales qui se rendent sur le lieu de travail, afin de faciliter la vaccination. De plus, le respect du protocole sanitaire devrait s'appliquer avec plus de rigueur. Le gouvernement compte réagir devant tout type d'infraction aux mesures sanitaires. Il a « décidé de mettre en œuvre, avec toute la sévérité requise, les mesures de fermeture des établissements, espaces et lieux où serait constatée toute infraction aux mesures sanitaires édictées en la matière». Il s'agit notamment du port obligatoire du masque de protection, des mesures d'hygiène et la distanciation physique ainsi que les protocoles sanitaires dédiés aux différentes activités. Par ailleurs, l'Association des parents d'élèves a réagi hier face à cette annonce de reprise des cours. Son président Ali Benzina a appelé le ministère de l'Education à élaborer un plan rapide pour remédier à la situation, révélant que le programme avait été retardé d'un mois entier. Soucieux de l'avenir des enfants, l'association estime qu'il y a eu un retard énorme dans les cours. «Il y a eu des grèves au premier semestre ainsi que le report des études de deux semaines, ce qui a entraîné un retard d'environ un mois.» Et d'ajouter : «Il est impossible de compenser le retard facilement, d'autant plus que nous sommes aux portes des examens.» Ilhem Tir