L'Association des distributeurs pharmaceutiques algériens (ADPHA) se défend et refuse que les distributeurs soient rendus responsables des perturbations ayant touché le marché des médicaments. «Notre association est légitimement préoccupée par toute une série d'accusations infondées qui sont émises ici et là et qui tendent à rendre les grossistes répartiteurs responsables des dernières perturbations ayant touché le marché interne des médicaments, et singulièrement ceux d'entre eux en rapport avec les protocoles de traitement de la pandémie. Etant les premiers témoins des ruptures épisodiques qui affectent leurs clients, nos membres regrettent d'autant plus les désagréments qui leur sont ainsi causés qu'ils savent parfaitement qu'à l'origine, le problème de fond est tout simplement celui d'une croissance de la consommation à laquelle la politique de flux tendus qui leur est de fait imposée ne permettait pas de répondre avec efficacité» ,a expliqué l'association dans un communiqué rendu public. Cette dernière rassure, cependant, de «son engagement en faveur de la garantie d'un approvisionnement régulier et équitable en produits pharmaceutiques, à destination de I'ensemble de la population, y compris celle des régions les plus isolées du pays». S. A.