L�exclusion des hommes d�affaires, des barons du commerce et des bailleurs de fonds de la candidature � l�APN dans le projet de loi organique portant r�gime �lectoral ne semble pas �tre du go�t du pr�sident de AHD 54, Fawzi Reba�ne. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -S�exprimant hier � l�issue d�une conf�rence de presse, Fawzi Reba�ne a rejet� dans la forme et dans le fond le projet de loi organique relative au r�gime �lectoral, examin� et approuv� le 28 ao�t dernier par le Conseil des ministres. Mais la partie du texte de loi en question que le pr�sident de AHD 54 d�plore le plus est celle relative � l�exclusion des hommes d�affaires, des barons du commerce et des bailleurs de fonds de la candidature � l�APN. Il s�agit, pour lui, d�une grave atteinte aux libert�s individuelles. Fawzi Reba�ne consid�re qu�� travers cette mesure, le pr�sident de la R�publique Abdelaziz Bouteflika et ses ministres ont pi�tin� la Constitution en toute impunit�. �Au nom de quoi ils interdisent � un citoyen alg�rien qu�il soit riche ou pauvre de pr�senter sa candidature. Je ne cherche point � d�fendre les bailleurs de fonds, d�autant plus que notre parti n�a aucun rapport ni de loin ni de pr�s avec eux. Aussi, faut-il signaler que nous ne recevons aucune subvention qu�elle soit directe ou indirecte de leur part, contrairement � certains partis politiques que vous connaissez tous et qui sont le noyau du pouvoir�, a-t-il soulign�. Toujours dans le cadre du r�gime �lectoral, Fawzi Reba�ne, qui a clairement affich� ses doutes quant � la bonne volont� des pouvoirs publics d�instaurer la transparence, a exig� de rendre publiques les pr�rogatives des deux commissions de surveillance, celle des magistrats et celle ind�pendante ainsi que le rapport qui les assemble. Il s�est �galement interrog� sur le d�but et la fin du mandat du pr�sident de la R�publique � l�approche de l��ch�ance pr�sidentielle : �En 2009, j�ai eu � concurrencer un pr�sident en poste et avec les pleins pouvoirs, alors que nous �tions tous cens�s �tre �gaux pour la course au tr�ne.� Cela dit, l�ex-candidat malheureux � la pr�sidentielle d�avril 2009 n�a pas manqu� l�occasion, comme de coutume, de relancer les accusations port�es contre Abdelaziz Bouteflika, faisant �tat de �puisement dans les caisses publiques pour le financement de sa campagne et la mobilisation de tous, walis, chefs de da�ra, P/APC et entreprises publiques, � son service�. Concernant la prochaine tripartite, Fawzi Reba�ne s�attend � un v�ritable �coup de th��tre� avec une UGTA et un patronat comme acteurs principaux, au service du gouvernement.