Agriculteurs-producteurs, conserveurs et p�pini�ristes des quatre wilayas de l�extr�me nord-est du pays (Annaba, El Tarf, Skikda et Guelma), o� sont produits les 80% environ du concentr� de la tomate industrielle, ont r�pondu majoritairement pr�sent � la r�union d�explication et de vulgarisation du cr�dit Rfig et f�d�ratif. Pr�sid�e par M. Lakhdar Merakchi, directeur g�n�ral de l�Office national interprofessionnel des l�gumes et viandes (ONILV), relevant du minist�re de l�Agriculture et du D�veloppement rural, la rencontre a vu �galement la participation active de repr�sentants de la BADR, du pr�sident du Comit� national interprofessionnel de la tomate (CNIT) et des DSA des wilayas participantes. Les repr�sentants de l�administration ont ax� leurs interventions sur les bienfaits de ce genre de cr�dits qui sont sans int�r�ts, ont-ils pr�cis�. Soulignant les objectifs � atteindre, le DG de l�ONILV a souhait� voir les producteurs et conserveurs aller vers des groupements d�int�r�t commun, estimant qu�il est n�cessaire d�arriver � un consensus �conomique et social entre producteurs, conserveurs et banque. Sp�cialiste reconnu en agriculture en g�n�ral et fili�re tomate industrielle en particulier au regard de sa formation d�ing�nieur agronome, Messaoud Chebbah, pr�sident du CNIT, a appel� � la conjugaison des efforts de tous pour d�passer les probl�mes qui peuvent surgir. �Nous sommes r�unis aujourd�hui pour trouver des solutions aux pr�occupations �mises lors de notre derni�re r�union. Cela ne se fera qu�� travers de francs d�bats pour entamer la campagne dans de bonnes conditions.� Le directeur r�gional de la BADR a, pour sa part, explicit� les conditions � remplir pour �tre �ligible aux deux formes de cr�dit : Rfig et f�d�ratif. �Apr�s les fili�res c�r�ales et lait, notamment, nous avons �largi ces cr�dits � celle de la tomate industrielle dans le but d�aider � son d�veloppement�, a-t-il indiqu�. Cette rencontre, qui se tient � la veille de la campagne, aura � aborder l�ensemble des questions li�es � la fili�re tomate industrielle. �Le repiquage �tant pr�vu pour le 1er mars, le temps presse. Il nous faut d�s � pr�sent faire le choix de nos partenaires conserveurs�, a dit un agriculteur-producteur qui a opt� pour la forme du cr�dit f�d�ratif. �Il s�agit d�une relation de confiance instaur�e entre nous depuis des ann�es d�j�. Et ce n�est pas le dinar en plus offert pour chaque kilo par d�autres qui me fera changer d�id�e�, tient-il � faire savoir. Producteurs comme conserveurs sont unanimes � relever le probl�me de la main-d��uvre que rencontre cette fili�re. De ce fait, ils pr�conisent une m�canisation plus � m�me de favoriser des gains de temps et une meilleure production. Il faut savoir que pour les trois ann�es � venir, la cueillette se fera en plein mois de Ramadan sous un soleil d�passant largement les 30 degr�s Celsius. S�il tarde � �tre cueilli, le fruit risque de pourrir aux champs. Mais le recours � la m�canisation est extr�mement co�teux, signalent les agriculteurs et les conserveurs. Pour �viter ces lourdes charges induites par l�acquisition en toute propri�t� d�une m�canisation plus qu�utile, ces derniers sugg�rent le recours � la location aupr�s de l�Etat de ce mat�riel, tout comme ils sont en faveur d�une prise en charge des p�pini�res par ce dernier.