Les f�tes de l'A�d pass�es en famille dont ils ont d� se s�parer le temps de leur long sit-in � Blida ponctu� de deux marches �muscl�es� sur Alger, les gardes communaux se rebiffent pour renouer avec le mouvement de contestation. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Une contestation qui ne semble pas encore en panne de �carburant � tant l�insatisfaction est grande parmi la corporation � l��gard des derni�res �concessions� de la tutelle. Ce dont, d�ailleurs, les d�l�gu�s des wilayas auront � discuter, aujourd�hui jeudi, � l�occasion de la r�union du conseil national consultatif � Mouza�a, dans la wilaya de Blida. Un conclave � l�issue duquel sera arr�t�e la position des gardes communaux � l�endroit des r�sultats de la derni�re entrevue des coordinateurs nationaux au minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales. Mais d�ores et d�j�, des signes avant-coureurs plaident pour la reprise de la contestation sous une forme autre que celle adopt�e jusque-l� et qui sera probablement adopt�e � l�occasion de la r�union d�aujourd�hui. Lahlou Aliouat, le charg� de la communication au sein de la coordination nationale de la corporation, n�a pas cach� la d�ception des gardes communaux aux quatre coins du pays quant aux �acquis� arrach�s, loin, tr�s loin m�me, dira-t-il, de la consistance escompt�e�. Et de relever le fait que �nombre de points contenus dans la plate-forme de revendications de la corporation ont �t�, jusqu�ici, �lud�s et demeurent, donc, en suspens�, et ce, poursuivra- t-il, �� l�oppos� de ce que pr�tend la tutelle en faisant croire � l�opinion publique qu�elle a acc�d� � nos revendications en totalit�. Ceci avant de ressasser, une fois de plus, la r�plique de leur interlocuteur de l�Int�rieur lors de leur derni�re rencontre : �C�est l� le maximum que nous pouvons faire pour vous�. Ce � quoi, pr�cisera Aliouat, �nous avons, � notre tour r�pondu que nous devions consulter notre base � laquelle le dernier mot revient.�. Et notre interlocuteur d�affirmer avoir donn� suffisamment de temps pour les gardes communaux de r�cup�rer mais aussi d�appr�cier � sa juste valeur, ce qui a �t� �arrach�, tiendra-t-il � pr�ciser. Pour illustrer l�insatisfaction de la base, Aliouat citera la probl�matique des heures suppl�mentaires dont la solution de la tutelle est, dira-t-il, �inappropri�e et injuste�. �Au moment o� la corporation revendique une prime de 10 000 DA le mois � comptabiliser � l�installation du garde communal, la tutelle nous propose une indemnisation de seulement 3 200 DA avec un effet r�troactif � compter du 1er janvier 2008�, ass�nera pour sa part, Ali Sekouri, un autre coordinateur national des gardes communaux. Ce dernier qui, soit dit en passant, est le repr�sentant de la corporation au niveau de la wilaya de Na�ma, citera d�autres points �chauds� qui alimentent la discorde entre les deux parties. A l�exemple, encha�nera notre interlocuteur, �de la prime de panier fix�e � 1 200 DA le mois que nous voulons qu�elle soit comptabilis�e � partir de janvier 2008 et non d�s le 1er juillet 2012 comme propos� par la tutelle�. Ou encore le point, plus �chaud�, celui li� � l�indemnit� d�une probable dissolution du corps. Et � Sekouri de s�expliquer en affirmant que ses pairs veulent que cette prime soit calcul�e sur la base du salaire mensuel multipli� par le nombre d�ann�es d�exercice. Ceci dit, et en d�pit de cette profonde d�ception, les gardes communaux se veulent responsables et agissant loin de toute surench�re. Aliouat tout comme Sekouri affirment ��tre ouverts au dialogue comme nous n�avons jamais cess� de l��tre. Nous voulons juste que notre combat pour la sauvegarde de la R�publique soit appr�ci� � sa juste valeur, pas plus�.