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UNE FONDATION �MIRATIE ORGANISE UN L�CHER D�OUTARDES � EL-BAYADH
Op�ration bonne conscience
Publié dans Le Soir d'Algérie le 02 - 10 - 2012


De notre envoy� sp�cial � El Bayadh, Tarek Hafid
Un centre d��levage d�outardes houbara, financ� par une fondation �miratie et soutenu par la Direction g�n�rale des for�ts, a proc�d�, dimanche, � un l�cher d�oiseaux dans la r�gion d�El-Bayadh. Les initiateurs de cet �v�nement n�ont pas �chapp� � la pol�mique sur le massacre de cette esp�ce prot�g�e par des privil�gi�s venus des pays du golfe Arabique.
Zeboudj. C�est dans cette immense pleine steppique situ�e � deux heures de route de la ville d�El-Bayadh qu�ont �t� l�ch�es, dimanche, 175 jeunes outardes. De v�ritables stars film�es et photographi�es sous tous les angles par une arm�e de reporters venue sp�cialement d�Alger pour couvrir l��v�nement. Un total de 1 000 autres oiseaux seront ainsi remis dans la nature au courant de cette semaine. Ils proviennent tous d�un centre de reproduction financ� par l�EBBCC (Emirates Bird Breeding Center for Conservation), une fondation �miratie partenaire de la Direction g�n�rale des for�ts. Les organisateurs ont souhait� faire de cet �v�nement une grande op�ration de public relation. Mohamed S�ghir Nouel, directeur g�n�ral de la DGF, se pr�te au jeu. Il ne cache pas sa satisfaction. �C�est une initiative tr�s importante car elle permet le repeuplement de cette esp�ce prot�g�e. Il faut dire aussi que nous apprenons beaucoup de nos partenaires �miratis, car les techniques de reproduction de l�outarde houbara sont difficiles � ma�triser�, explique-t-il � un groupe de journalistes. Mais les questions g�nantes ne tardent pas � fuser. �Pourquoi l�outarde houbara est-elle en voie de disparition ?� Mohamed-S�ghir Nouel accuse la s�cheresse et le braconnage. �Qui sont les braconniers ?� Le directeur g�n�ral des for�ts pointe du doigt les populations locales. �Le braconnage n�est pas sp�cifique aux zones steppiques. Des braconniers il y en a autant aussi en Kabylie et � l�ouest du pays�, indique-t-il. Les questions se font plus pr�cises : �Pourquoi des ressortissants �trangers, originaires des pays du Golfe essentiellement, sontils autoris�s � organiser de grandes campagnes de chasse dans la steppe et � abattre outardes et gazelles ?� D�stabilis�, le DGF fronce les sourcils. �Il n�y a jamais eu de chasse � l�outarde ici et nous n�avons jamais autoris� ni les Emiratis ni quiconque � chasser l�outarde ou la gazelle. Les chasses organis�es par des Emiratis, des Qataris, des Kowe�tiens et des Saoudiens n�existent pas. Il n�y a que la presse qui les voit. Nous, nous n�avons rien vu.� Donc les parties de chasse royale dans la steppe, les grandes battues en v�hicules tout-terrains, les faucons, les campements prot�g�s par les services de s�curit� sont, en fait, sortis tout droit de l�imagination de m�chants journalistes. Mais ce que ne savait pas encore Mohamed S�ghir Nouel, c�est que les journalistes qui l�interrogeaient avaient vu, le jour m�me, un grand campement qui, apr�s v�rification, s�est av�r� �tre celui de chasseurs qataris. Cette d�couverte �tait le fruit d�un pur hasard. S��tant tromp� d�itin�raire, le cort�ge des minibus transportant les journalistes s�est retrouv� sur la route menant de Labiodh-Sidi- Cheikh � B�char, soit � plus de 100 km du site r�serv� au l�cher d�outardes. Mohamed S�ghir Nouel ne se laisse pas d�sar�onner. �Ce sont des Qataris charg�s de construire une ligne de chemin de fer.� Le DGF termine ce point de presse improvis� en pleine steppe en recommandant aux membres de la presse de �positiver�. Mais il suffira de quelques instants pour que la question des chasses princi�res refasse surface. Cette fois-ci, c�est un ing�nieur britannique en charge du processus de reproduction au sein du centre financ� par les Emiratis qui avoue l�existence de campagne de �chasse organis�e�. �L�outarde est un oiseau tr�s menac� car il a plusieurs pr�dateurs naturels. Il fait �galement l�objet de braconnage mais surtout de chasse organis�e. Nous avons constat� plusieurs cas de chasse organis�e, mais nous ne connaissons pas les auteurs car ils b�n�ficient d�une protection s�curitaire�, a expliqu� cet expert. Une question se pose : comment se fait-il qu�un ressortissant �tranger de passage en Alg�rie soit au courant d�un tel ph�nom�ne tandis que le directeur g�n�ral des for�ts, qui dispose de centaines d�agents sur le terrain, arrive jusqu�� en nier m�me l�existence ? Seuls quelques hauts responsables de l�Etat sont capables d�y r�pondre. Ceux-l� m�mes qui ont �rig� la chasse � l�outarde et � la gazelle comme �levier diplomatique� dans les relations avec les pays du Golfe.


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