Le Mouvement populaire algérien, participera aux prochaines élections locales prévues pour le 29 novembre prochain. C'est qu'a annoncé, hier, le secrétaire général du parti, Amara Benyounès, à l'ouverture de la 2ème session ordinaire du Conseil national du MPA qui s'est tenue à Staouéli (Alger). Le Sg du MPA estime que son parti « est attendu par les citoyens et les politiques », notant que « nous ne serons jamais dans un parti qui ne participe pas aux élections ». Il s'élève contre les partis politiques qui participent aux locales et s'abstiennent aux législatives et vice-versa et assurent que cette attitude « décrédibilise les partis politiques en qui les Algériens n'accordent plus confiance ». Le Mouvement populaire algérien, participera aux prochaines élections locales prévues pour le 29 novembre prochain. C'est qu'a annoncé, hier, le secrétaire général du parti, Amara Benyounès, à l'ouverture de la 2ème session ordinaire du Conseil national du MPA qui s'est tenue à Staouéli (Alger). Le Sg du MPA estime que son parti « est attendu par les citoyens et les politiques », notant que « nous ne serons jamais dans un parti qui ne participe pas aux élections ». Il s'élève contre les partis politiques qui participent aux locales et s'abstiennent aux législatives et vice-versa et assurent que cette attitude « décrédibilise les partis politiques en qui les Algériens n'accordent plus confiance ». Il avance que le MPA sera présent dans 48 wilayas pour les APW et ambitionne d‘être présent dans les 1541 communes pour les APC. « Jusqu‘à l‘heure actuelle nous sommes présents dans 80% », a-t-il certifié, assurant queéle PMA n‘est pas un parti de la "chkara". Il explique que « le MPA est un parti qui se construit avec un projet de société, des visions et des convictions » de ses militants et sympathisants et recommande aux 48 fédéraux du parti d‘ « être absolument objectifs » dans le choix des hommes et femmes qui conduiront les listes du MPA. "Nous ne sommes pas les demi-pensionnaires du gouvernement" Dans son discours d‘ouverture des travaux, le premier responsable a saisi l‘occasion d‘aborder certains sujets de l‘actualité nationale et internationale. D‘emblée, Il a tenu à répondre a ceux qui s‘interrogent sur le sens de la participation du MPA au gouvernement. Pour Amara Benyounès l‘entrée du MPA au gouvernement est chose « naturelle », qui a obtenue l‘accord du Bureau national relevant que durant des années le MPA qui a succédé à l‘UDR a inscrit son action dans le « soutien au président de la République ». « Nous ne sommes pas des demi-pensionnaires du gouvernement », a-t-il lancé à l‘adresse de ceux qui l‘accusent d‘opportunisme, faisant une petite digression de l‘atmosphère qui règne au sein du gouvernement Sellal. « Les débats sont francs », et « nous sommes à l‘aise », révèle-t-il et il ne manque pas de louer les qualités du Premier ministre, Abdelmalek Sellal qui est selon Amara Benyounès « un homme de dialogue, de convictions et de décisions ». En résumé, le secrétaire général du MPA est doublement « satisfait », du président de la République et du Premier ministre. Le Sg du MPA n‘a pas été tendre avec certains partis politiques et certains dirigeants politiques qui l‘accusent d‘avoir bénéficié d‘ « un retour d‘ascenseur » pour services rendus au chef de l‘Etat, notant « une contradiction » dans leurs propos. Les Algériens vont avoir des surprises En bref, Amara Benyounès juge que « l‘opposition est dans son rôle de critiquer », soulignant, en se coiffant du chapeau de membre du gouvernement, que « les Algériens vont avoir de grandes surprises dans les semaines qui viennent ». Seulement, dit-il, « il faut que les citoyens nous accordent un délai de grâce », de 2 ou 3 mois pour que les choses changent. Sur le développement de la situation au pays, le Sg du MPA s‘étonne que les partis politiques avancent qu‘il y a trop d‘agrément pour les nouveaux partis politiques. « Le destour et les textes de la République sont clairs là-dessus », indique-t-il et confie que « ces gens sont restés dans l‘ordre de la pensée unique dans leurs têtes». Finalement « la décision (à travers des élections) revient au peuple algérien d‘agréer ou non des partis politiques», a-t-il avancé, estimant que « les crises internes que traversent certains partis sont dues à l‘absence de démocratie à l‘intérieur de ces formations politiques ». Abordant la situation internationale, notamment le « printemps arabe », en Tunisie, Lybie et Egypte, Amara Benyounès dira que « l‘Algérie est vraiment exceptionnelle » en ce sens que l‘indépendance de l‘Algérie est restée en travers de la gorge de nombreux pays et que « notre pays pose problème » à ces mêmes puissances. Il rappelle dans ce cadre les sacrifices consentis par le peuple algérien pour recouvrer sa liberté, une chose, selon lui, « qu‘« ils ne peuvent pas avaler ». Le Sg du MPA cite en exemple le match Libye/Algérie et stigmatise l‘attitude des Libyens qui pensaient jouer contre « leur plus grand ennemi », résultat relève-t-il « d‘un climat politique ». Il dénonce « les provocations », (le navet, The Innocence of muslims) contre le Prophète Mohamed (QSSL) et contre l‘Islam, préconisant l‘adoption d‘une loi à l‘instar de celle criminalisant l‘antisémitisme et le racisme, punissant l‘islamophobie. Les pays arabes sont devenus un laboratoire Dans ce cadre il estime que le meuilleur moyen de lutter contre ce genre de chose est « de manifester pacifiquement » et craint que le développement de l‘islamophobie va transformer le printemps arabe en un hiver arabe. Qui sait, souligne-t-il « si les cerveaux qui avaient pensé le printemps arabe ne vont pas réviser leurs idées en constatant que les islamistes qu‘ils ont aidés à prendre le pouvoir ne vont pas dans la direction qu‘ils ont souhaitée. « Nos pays sont devenus un laboratoire », en ce sens que les puissances étrangères « expérimentent les régimes politiques", assène-t-il craignant « un retour des dictateurs » après l‘échec de l‘islamisme modéré. Il estime que le meilleur moyen de contrecarrer les visées de ces puissances est « la démocratie ». Il avance que le MPA sera présent dans 48 wilayas pour les APW et ambitionne d‘être présent dans les 1541 communes pour les APC. « Jusqu‘à l‘heure actuelle nous sommes présents dans 80% », a-t-il certifié, assurant queéle PMA n‘est pas un parti de la "chkara". Il explique que « le MPA est un parti qui se construit avec un projet de société, des visions et des convictions » de ses militants et sympathisants et recommande aux 48 fédéraux du parti d‘ « être absolument objectifs » dans le choix des hommes et femmes qui conduiront les listes du MPA. "Nous ne sommes pas les demi-pensionnaires du gouvernement" Dans son discours d‘ouverture des travaux, le premier responsable a saisi l‘occasion d‘aborder certains sujets de l‘actualité nationale et internationale. D‘emblée, Il a tenu à répondre a ceux qui s‘interrogent sur le sens de la participation du MPA au gouvernement. Pour Amara Benyounès l‘entrée du MPA au gouvernement est chose « naturelle », qui a obtenue l‘accord du Bureau national relevant que durant des années le MPA qui a succédé à l‘UDR a inscrit son action dans le « soutien au président de la République ». « Nous ne sommes pas des demi-pensionnaires du gouvernement », a-t-il lancé à l‘adresse de ceux qui l‘accusent d‘opportunisme, faisant une petite digression de l‘atmosphère qui règne au sein du gouvernement Sellal. « Les débats sont francs », et « nous sommes à l‘aise », révèle-t-il et il ne manque pas de louer les qualités du Premier ministre, Abdelmalek Sellal qui est selon Amara Benyounès « un homme de dialogue, de convictions et de décisions ». En résumé, le secrétaire général du MPA est doublement « satisfait », du président de la République et du Premier ministre. Le Sg du MPA n‘a pas été tendre avec certains partis politiques et certains dirigeants politiques qui l‘accusent d‘avoir bénéficié d‘ « un retour d‘ascenseur » pour services rendus au chef de l‘Etat, notant « une contradiction » dans leurs propos. Les Algériens vont avoir des surprises En bref, Amara Benyounès juge que « l‘opposition est dans son rôle de critiquer », soulignant, en se coiffant du chapeau de membre du gouvernement, que « les Algériens vont avoir de grandes surprises dans les semaines qui viennent ». Seulement, dit-il, « il faut que les citoyens nous accordent un délai de grâce », de 2 ou 3 mois pour que les choses changent. Sur le développement de la situation au pays, le Sg du MPA s‘étonne que les partis politiques avancent qu‘il y a trop d‘agrément pour les nouveaux partis politiques. « Le destour et les textes de la République sont clairs là-dessus », indique-t-il et confie que « ces gens sont restés dans l‘ordre de la pensée unique dans leurs têtes». Finalement « la décision (à travers des élections) revient au peuple algérien d‘agréer ou non des partis politiques», a-t-il avancé, estimant que « les crises internes que traversent certains partis sont dues à l‘absence de démocratie à l‘intérieur de ces formations politiques ». Abordant la situation internationale, notamment le « printemps arabe », en Tunisie, Lybie et Egypte, Amara Benyounès dira que « l‘Algérie est vraiment exceptionnelle » en ce sens que l‘indépendance de l‘Algérie est restée en travers de la gorge de nombreux pays et que « notre pays pose problème » à ces mêmes puissances. Il rappelle dans ce cadre les sacrifices consentis par le peuple algérien pour recouvrer sa liberté, une chose, selon lui, « qu‘« ils ne peuvent pas avaler ». Le Sg du MPA cite en exemple le match Libye/Algérie et stigmatise l‘attitude des Libyens qui pensaient jouer contre « leur plus grand ennemi », résultat relève-t-il « d‘un climat politique ». Il dénonce « les provocations », (le navet, The Innocence of muslims) contre le Prophète Mohamed (QSSL) et contre l‘Islam, préconisant l‘adoption d‘une loi à l‘instar de celle criminalisant l‘antisémitisme et le racisme, punissant l‘islamophobie. Les pays arabes sont devenus un laboratoire Dans ce cadre il estime que le meuilleur moyen de lutter contre ce genre de chose est « de manifester pacifiquement » et craint que le développement de l‘islamophobie va transformer le printemps arabe en un hiver arabe. Qui sait, souligne-t-il « si les cerveaux qui avaient pensé le printemps arabe ne vont pas réviser leurs idées en constatant que les islamistes qu‘ils ont aidés à prendre le pouvoir ne vont pas dans la direction qu‘ils ont souhaitée. « Nos pays sont devenus un laboratoire », en ce sens que les puissances étrangères « expérimentent les régimes politiques", assène-t-il craignant « un retour des dictateurs » après l‘échec de l‘islamisme modéré. Il estime que le meilleur moyen de contrecarrer les visées de ces puissances est « la démocratie ».