La baisse du taux de ch�mage devrait se poursuivre durant les ann�es prochaines. C�est la raison pour laquelle le ministre du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale semble rassur�, se fiant aux pr�visions de la Banque mondiale et du Fonds mon�taire international. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Tayeb Louh qui avait, hier � l�h�tel El Aurassi, ouvert les travaux d�un s�minaire sur la modernisation des services de l�emploi, organis� dans le cadre du Programme europ�en d�appui au secteur de l�emploi (2010-2014), avait justement �voqu� la �nette baisse� du taux de ch�mage. De l�ordre de 17,7% en 2007 (il �tait de pr�s de 30% au d�but de la d�cennie 2000), ce taux est pass� � 9,96% � la fin 2011, selon les donn�es de l�Office national des statistiques. Un recul que le Plan d�action pour la promotion de l�emploi et la lutte contre le ch�mage, mis en �uvre d�s 2008, explique comme le laisse entendre Tayeb Louh. Bas� sur l�appui � l�investissement dans le secteur �conomique, la promotion de la formation qualifiante, la promotion de l�emploi de jeunes et la modernisation de la gestion du march� du travail, ce plan donne des r�sultats probants en termes de cr�ation de postes d�emploi. Ainsi, le ministre de l�Emploi a indiqu� que le secteur �conomique a, en 2012, enregistr� le placement de 453 000 demandeurs par l�Agence nationale de l�emploi (ANEM), sans compter ceux plac�s au niveau de la Fonction publique et les placements directs par les entreprises �conomiques. L�ann�e 2012 a �galement connu, note Tayeb Louh, le financement de 100 613 projets de micro-entreprises dans le cadre des dispositifs ANSEJ et CNAC, et une dynamique d�employabilit� meilleure que le ministre de l�Emploi assure tacitement de poursuivre, au-del� de la teneur des dispositions qui seront prises concernant la dur�e des contrats dans le cadre du prochain Code du travail. Ceci implique �galement une dynamique meilleure en mati�re d�interm�diation entre l�offre et la demande d�emploi, mission d�volue aux organismes et services publics de l�emploi dont l�ANEM. Or, et dans la mesure o� �la satisfaction rapide de l�offre d�emploi, tant du point de vue quantitatif que qualitatif� s�impose et que �le service public de l�emploi est appel� � am�liorer et � renforcer ses capacit�s d�adaptation�, Tayeb Louh affirme que �cette exigence d�efficacit� constitue un d�fi que doit relever l�ANEM�. Cela m�me si ce service a d�ja b�n�fici� en 2006 d�un programme de modernisation et devrait am�liorer ses prestations gr�ce � ce Programme d�appui europ�en. Il s�agit, dira le ministre, de �l�am�lioration du professionnalisme de ses agents, de la modernisation des m�thodes et des instruments de gestion et de l�accroissement de ses capacit�s de r�action et d�anticipation des besoins du march� de l�emploi, � travers un renforcement de la coordination avec l�appareil de formation et les entreprises productives�.