Des centaines d'habitants de l'Atlas blidéen se sont rassemblés, samedi dernier, au lieudit Sbaghnia, sur les hauteurs de Hammam Melouane, à 48 km au sud-est de Blida. Ils ont tenu, malgré le froid et la neige, à commémorer le 56e anniversaire du décès de 27 moudjahidine dont 23 étudiants, tombés au champ d'honneur dans cet endroit. Pour accéder à ce lieu, il a fallu parcourir 20 km de sentiers montagneux et de routes escarpées. La dernière fois que ces mêmes habitants se sont rendus à Sbaghnia, c'était en 2003. Ils ont été chagrinés par l'état lamentable des tombes des 27 martyrs, profanées par la horde sauvage que dirigeait Antar Zouabri, car ce lieu constituait la base arrière des terroristes. Une opération de restauration de ce cimetière a été, dès lors, entamée pour que la mémoire de ces martyrs de la révolution ne soit pas souillée. Cette fois-ci, les gens ont discouru, à l'occasion, sur l'important regroupement historique des moudjahidine de la Wilaya IV à Sbaghnia car il s'agissait, ont-ils fait remarquer, d'un congrès organisé subséquemment à celui de la Soummam pour échafauder les grandes lignes de la Révolution algérienne. Sbaghnia était également une base d'entraînement des éléments de l'ALN depuis le déclenchement de la Révolution jusqu'à l'année 1957, date à laquelle une bataille avec l'armée française a éclaté. Dans ce combat, le commandant Mohamed Tayeb Slimane, dit Si Zoubir, a été touché mortellement par un obus de l'aviation française.Il décède avec les 23 étudiants et trois autres moudjahidine dont l'autre commandant de la révolution, le martyr Amara Rachid. Il y a lieu de rappeler aussi qu'une fillette de 6 ans a péri dans cette bataille. Avant de rebrousser chemin, les citoyens de la région ont souhaité que les autorités locales réaménagent Sbaghnia pour que les autochtones reviennent à leurs terres. M. B. BOUIRA Le Cnapest élargi gèle sa grève Finalement, après plusieurs tâtonnements qui ont poussé le Cnapest à passer à l'action en entamant la semaine dernière, une grève de trois jours qu'il voulait cyclique au cas où la tutelle ne prendrait pas au sérieux ses revendications, paralysant totalement le secondaire au niveau de la wilaya, le ministère de l'Education nationale a fini par envoyer deux émissaires pour encadrer la rencontre qui devait avoir lieu entre les responsables de la DE et les représentants du Cnapest. Cette rencontre, qui a eu lieu le mercredi 20 février aux environs de 17 heures et qui s'est poursuivie jusqu'à 1h45 le lendemain, s'est soldée par la rédaction d'un P-V dans lequel le DE, en présence des émissaires du MEN, s'était engagé à prendre en charge tous les problèmes soulevés par le Cnapest en établissant un calendrier qui s'étalera jusqu'au mois de juin sur la question d'assainissement des fichiers des enseignants ayant des heures supplémentaires non encore payées et toutes les autres questions financières restées en suspens depuis des années. Outre cette question, le respect du partenaire social et son association dans toutes les décisions qui engagent l'avenir du secteur, le paiement des salaires entre les 12 et 15 du mois, l'instauration d'une discipline au sein des lycées et le rappel à l'ordre des proviseurs par la DE, et la nécessité d'être toujours à l'écoute des enseignants des différents lycées de la wilaya, la question des 300 logements LPA engagés au profit des enseignants, sont parmi les décisions ayant été prises lors de cette réunion. Une réunion que le Cnapest, dans un communiqué rendu public ce samedi à l'issue de la tenue d'un conseil de wilaya, qualifie de fructueuse puisqu'il a décidé de geler sa grève cyclique. Toutefois, et même si lors de la réunion de mercredi dernier, le DE ne s'est pas totalement engagé sur le problème de ponction de salaire des journées de grève en évoquant simplement les textes et lois de la République, le Cnapest brandit toujours la menace de reprendre la grève au cas où la DE venait à toucher aux salaires des enseignants en considérant la grève comme un droit constitutionnel garanti par la loi. Y. Y. EN VISITE POUR UNE CEREMONIE DE RECASEMENT DE 167 FAMILLES DE LA CITE GMS Le wali de Béjaïa durement malmené par des contestataires à Akbou En visite à Akbou, dans la matinée d'hier, dimanche, pour présider une cérémonie de recasement de quelque 167 familles de la cité GMS, le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami a été durement malmené par plusieurs dizaines de résidants de la même cité-dortoir datant de l'ère coloniale qui protestaient contre la liste des bénéficiaires. Les contestataires de cette première liste de bénéficiaires de logements RHP exigent urgemment une commission d'enquête : «On veut des explications sur les critères et les modalités avec lesquels a été confectionnée cette liste», fulminent- ils. Il aura fallu l'intervention des gendarmes et des policiers déployés sur les lieux pour extirper le wali qui s'est retrouvé pris en étau durant plus d'une heure par des manifestants en furie. Le premier responsable de la daïra d'Akbou n'a pas non plus échappé à la colère des contestataires. Empêché de procéder à la première opération de recasement des 167 familles de la cité GMS et la démolition du bidonville en question par les services de la municipalité d'Akbou, le wali de Béjaïa a réussi, après de longues tractations, à convaincre les contestataires à participer à une réunion au siège de l'APC pour s'enquérir de leurs préoccupations. Au cours de cette réunion houleuse dans la salle des délibérations de l'APC, la première autorité de la wilaya a tenu à rassurer les contestataires en leur promettant «l'ouverture d'une minutieuse enquête sur l‘ ensemble des bénéficiaires». A. K. AIN SOLTANE (AIN DEFLA) Un jeune homme séquestré par une bande a été libéré par les services de sécurité Vendredi dernier, vers 14h30, des éléments de la gendarmerie et de la BMPJ de Aïn Defla ont cerné une ferme située dans la localité de Ouled Belgacem, au sud de Aïn Soltane. Une opération qui a permis de libérer un jeune homme originaire de la wilaya de Tiaret, détenu depuis des jours par cinq individus originaires de Zéralda. C'est ce que nous avons appris auprès de diverses sources concordantes. La ferme, ajoutent nos sources, est la propriété de l'un des cinq individus qui retenaient le jeune homme âgé de 32 ans. Ce dernier a été libéré et les mis en cause n'ont opposé aucune résistance aux forces de l'ordre. Cette opération a pu être menée grâce aux informations données par la femme de l'otage aux services de sécurité de la wilaya de Tiaret. On indique aussi que l'otage, par un moyen détourné, a pris contact par téléphone avec sa femme, lui demandant d'avertir la police, tout en indiquant le lieu où il était détenu. Les informations communiquées par la Sûreté de wilaya de Tiaret ont alors été exploitées par les policiers de la wilaya de Aïn Defla et ont déclenché cette opération conjointement avec les gendarmes territorialement compétents. Une fois l'otage libéré, ses agresseurs ont été placés en garde à vue et interrogés. Selon des sources crédibles, le jeune homme pris en otage n'est pas blanc comme neige car la police a pu établir qu'il a eu déjà des démêlés avec la justice pour émission de chèques sans provision. Pour l'heure, les personnes impliquées dans cette affaire sont toujours en garde à vue, en attendant que l'enquête soit achevée. Il appartient aux magistrats chargés du dossier de faire toute la lumière sur cette mystérieuse affaire. Karim O. M'SILA Récupération de 48 têtes ovines volées Suite à une plainte déposée le 17 février par un éleveur résidant au douar Kef Tiour, relevant de la commune de Khoubana, au sud de la wilaya de M'sila, les éléments de la Gendarmerie nationale ont procédé à un ratissage dans la région. C'est ainsi qu'ils ont découvert les traces du cheptel, à 4 km de la résidence de l'éleveur. Celui-ci a retrouvé son bétail en un temps record et les éléments de la Gendarmerie nationale continuent leur enquête à la recherche des contrevenants.