LA WILAYA DE BOUMERD�S PROPOSE PLUS DE 1 000 HECTARES � L�INVESTISSEMENT Vers la cr�ation d�un p�le industriel dans le centre-est du pays De par sa situation centrale facilitant, d�une part, les acc�s aux grands r�seaux de communication (grands axes routiers et voies ferr�es), et d�autre part, la disponibilit� de l��nergie � laquelle s�ajoutent d�autres commodit�s, les terrains de la wilaya de Boumerd�s sont convoit�s par les gros investisseurs, �tatiques notamment. Mais deux obstacles bloquaient toute perspective de d�veloppement industriel dans la r�gion de l�est de l�Alg�rois. Le premier est d�ordre s�curitaire. Le second se rapporte � la situation politique du pays. Les lourds sacrifices consentis par les forces r�publicaines de la r�gion et le travail accompli par les services de s�curit� sont en voie d�aboutir � un net succ�s contre les islamistes arm�s. Bien des citoyens, qui ne sont pas avares en arguments, pensent que le pouvoir central, pour des griefs remontant aux premi�res ann�es de l�ind�pendance, cultive une animosit� vis-�-vis de leur r�gion. Il semblerait, fort heureusement pour la r�gion, que cette situation change, a priori, avantageusement. Zones industrielles pour les PME/PMI Cette r�gion de Basse Kabylie, pour son potentiel �conomique, est nouvellement le centre d�int�r�t des pouvoirs publics. Pour attirer les investissements vers Boumerd�s, les autorit�s ont pris en charge les �tudes et les am�nagements d�une zone industrielle de 136 hectares. Cette zone sera implant�e dans la commune de Larbatache, au bord de l�autoroute Est-Ouest, au sud-ouest du si�ge de la wilaya. A l�est du port de p�che de Zemmouri, le gouvernement a, en outre, donn� son accord pour l�am�nagement d�une zone d�activit�s de 20 hectares qui sera consacr�e exclusivement � l�industrie en amont et en aval, � la p�che. Plus important, le wali de Boumerd�s, Kamel Abb�s, a r�cemment sollicit� le gouvernement pour financer des am�nagements n�cessaires � la cr�ation d�une zone industrielle de 1 122 hectares qui aurait pour vocation, d�accueillir l�implantation des PME/PMI. Les terrains en question sont situ�s au nord de Si- Mustapha, sur les bords de la RN12, la RN 24B et la voie ferr�e Th�nia-Tizi-Ouzou. Selon les �chos qui nous sont parvenus, la demande du wali a de fortes chances d�obtenir un accord gouvernemental d�autant plus que l�argumentaire �conomique d�velopp� par ce haut responsable n�est pas pauvre en atouts. Le projet d�un p�le des hydrocarbures abondonn� dans les ann�es 1970 Pour le long terme, l�id�e de l�installation d�un p�le industriel � l�est de Boumerd�s est plus que jamais d�actualit�. Cette id�e n�est pas nouvelle. Pour rappel, le patron de Cevital, Issad Rebrab, avait tent� y a quelques ann�es, de faire agr�er aupr�s des autorit�s du pays ce projet devant �tre implant� � l�embouchure de oued Issers. Lors d�une conf�rence qu�il avait anim�e, en 2008, devant les �tudiants de l�universit� M�Hamed Bougara de Boumerd�s, l�industriel a fait �tat d�investissements nationaux et internationaux de l�ordre de 30 milliards de dollars. Ces investissements auraient �t� �tal�s, selon lui, sur une p�riode de 15 ans. L�homme d�affaires, qui avait promis la cr�ation de centaines de milliers d�emplois, avait dress� une liste de projets comprenant notamment, un complexe de production d�aluminium, une usine de montage de v�hicules, des am�nagements de oued Issers pour transformer l�embouchure en port, un dispositif en off-shore pour l�exportation des hydrocarbures et quelques autres projets importants. Pour ce faire, il avait demand� l�affectation de 5 000 hectares, soit toute la partie du nord de oued Issers. Quelques mois plus tard, nous avions questionn� un responsable sur ce que pensaient les hautes autorit�s du pays sur cette id�e. �Monsieur Rebrab veut se faire construire un port gracieusement par l�Etat alg�rien.� C��tait la r�plique du responsable en question. En clair, on a dit niet en haut. Y a-t-il des raisons politiques motivant ce refus d�autant que ce grand projet �tait, vraisemblablement, �vendable� sur le march� international de l�investissement Est-ce que le gouvernement a fini par reprendre l�id�e de Rebrab son compte ? Il faut esp�rer que oui. En r�alit�`, l�id�e d�un p�le consacr� aux hydrocarbures qui devait �tre implant� entre Zemmouri et Cap Djinet en passant par oued Issers est ancienne. Elle date du d�but des ann�es 1970. La preuve, la mise sous terre depuis Hassi R�Mel d�un gazoduc de 42 pouces devant alimenter ce p�le gazier. La pose de cette conduite � tr�s haute pression, a �t� achev�e en 1974. Le chantier s�est arr�t� � Bordj- M�na�el � une dizaine de kilom�tres de Cap-Djinet. Cette conduite alimente pour l�heure, la centrale �lectrique en production Cap-Djinet, d�autres infrastructures ainsi que les populations de Boumerd�s, certaines agglom�rations d�Alger et plus r�cemment des localit�s de Tizi-Ouzou. Ce gazoduc dont le potentiel n�est pas enti�rement utilis� alimentera pareillement, la nouvelle centrale �lectrique. L�Etat, le premier et le plus gros investisseur Dans la perspective de lancement de grands projets industriels, c�est a priori l�Etat, par le biais des grosses entreprises dont il a le contr�le, qui serait le premier et le plus gros entrepreneur � investir massivement dans la wilaya de Boumerd�s. Il a d�ailleurs commenc� dans les secteurs de l�eau et de l��lectricit�. Dans cette optique, un haut responsable nous a confi� que Sonatrach et Naftal se pr�parent � lancer la construction de grosses unit�s. Notre interlocuteur qui s�est refus� de nous confier plus de d�tails sur ces op�rations, a, cependant, fait ce commentaire : �Une fois ces projets lanc�s, la question du ch�mage ne se posera plus dans la r�gion.� Il laisse entendre ainsi que ces futures infrastructures seront importantes. C�est d�apr�s notre vis-�-vis, l�embouchure de oued Issers qui aurait �t� choisie pour l�implantation de ces projets p�troliers. Pour rappel, cet endroit (embouchure oued Issers) �tait, il y a quelques ann�es, en concurrence avec un autre endroit de la wilaya de B�ja�a pour la construction d�une raffinerie de p�trole avant la d�localisation du projet vers Tiaret. Il y a lieu de rappeler en outre, qu�� 5 kilom�tres � l�est de oued Issers, la Sonelgaz se fait construire, par la multinationale Daewoo, une centrale �lectrique de 1 200 m�gawatts qui sera mise en production en 2015. Elle sera mitoyenne � l�ancienne centrale de 700 m�gawatts. A c�t� de ces deux centrales, l�unit� de dessalement de l�eau de mer de 100 000 m3/jour est entr�e depuis peu en production. Elle alimente les populations de Boumerd�s et le surplus d�eau dessal�e est inject� dans la conduite Taksebt-Boudouaou pour renforcer les capacit�s hydriques de la capitale. Haouch�ne, le directeur de l�ADE nous a rappel� que le cahier des charges de ce complexe, fait obligation, � long terme, d�affecter 30% de la production (30 000 m3/jour) au secteur industriel. Ces trois grosses unit�s constituent d�j� un petit p�le industriel qui se met en place Abachi L. M�D�A La police d�mant�le un r�seau de prostitution La police de la ville de M�d�a a rendu public un communiqu� faisant �tat du d�mant�lement d�un r�seau de prostitution au c�ur de la ville de M�d�a. Ce r�seau de prostitution avait �lu son repaire de d�bauche et de prostitution dans un local commercial abandonn� situ� au c�ur d�un ensemble de magasins de commerces d�serts se trouvant dans la cit� populaire de �Hai Bab El Kouas�. Cette op�ration de police avait �t� lanc�e au cours de la derniere semaine de mars 2013, lorsque les services de renseignements g�n�raux charg�s de la r�pression des d�lits et du banditisme avait �t� inform�s, que plusieurs couples de jeunes filles et de jeunes gens fr�quentaient, assidument, les locaux commerciaux d�serts de Bab El Kouas. Selon ces informateurs, des rencontres galantes avaient lieu � des heures tardives de la nuit. Dans l�un des magasins fr�quent�s, se vendaient aussi des boissons alcoolis�es et o� se d�roulaient des orgies. Sur la base de ces informations, ces locaux commerciaux, quoique d�serts, ont �t� plac�s sous surveillance polici�re. Ce fut dans la nuit du 27 mars 2013, au del� de minuit, que les policiers, munis d�un mandat de perquisition, ont investi le lieu suspect, et soumis � contr�le depuis plusieurs jours. La tani�re des couples fut d�abord encercl�e. Apr�s plusieurs tentatives de se faire ouvrir le portail du local, l�une des femmes se trouvant � l�int�rieur ouvrit enfin l�acc�s aux policiers, qui d�couvrirent trois hommes, parmi lesquels un �tranger, dont l��ge varie entre 18 et 35 ans. Dans le groupe appr�hend�, figuraient �galement deux jeunes filles �g�es de 19 et 22 ans, et r�sidant dans une ville p�riph�rique de M�d�a. Ces jeunes filles ont avou� exercer le m�tier de prostitu�es, tandis que le propri�taire du hangar commercial, interpell� au c�ur du r�seau a ni� certains faits qui lui �taient reproch�s. Dans le repaire investi, se trouvaient, un arsenal d�armes blanches et de fusils � harpons, plusieurs canettes de bi�res et du �Pastis�, ainsi que des pr�servatifs et des pilules contraceptives. L�ensemble du r�seau de cinq personnes, fut plac� sous mandat de d�p�t par le procureur de la R�publique, pr�s la cour de M�d�a. Les d�lits d�exercice de prostitution, et de cr�ation de lieu de d�bauche furent retenus contre les d�linquants, au m�me titre que ceux de commerce de boissons alcoolis�es et de d�tention d�un arsenal d�armes blanches sans autorisation. Larbi Houari KHEMIS MILIANA 2 revendeurs de drogue arr�t�s Agissant sur informations, les �l�ments de la police judiciaire de la S�ret� de da�ra de Khemis Miliana viennent de mettre fin aux activit�s de 2 trafiquants de drogue, dans le quartier Souffay � l�entr�e est de la ville. Les informations re�ues faisaient �tat d�une tractation imminente entre un individu de Khemis Miliana �g� de 35 ans, un repris de justice qui devait approvisionner un complice �g� de 28 ans, activant au niveau de la commune d�El Hoce�nia, dans la da�ra de Boumedfa�. Forts de ces renseignements, les policiers tendirent une sourici�re et finirent par interpeler l�individu qui tentait de regagner la commune sus-cit�e. Son identit� v�rifi�e, les policiers proc�d�rent alors � sa fouille et d�couvrirent sur lui une plaquette de 100 gr de kif trait�. Emmen� au poste et interrog�, toujours selon nos sources, le pr�venu d�clara avoir acquis la �marchandise� aupr�s d�un fournisseur demeurant Hay Sidi Ma�mar � Khemis Miliana. Une fois identifi�, les policiers poursuivant leurs investigations finirent par interpeler l�individu d�sign� et l�arr�ter dans le quartier o� il r�side. D�f�r�s au parquet de Khemis Miliana, apr�s avoir �t� entendus par le procureur de la R�publique, les deux individus accus�s de trafic de stup�fiants ont �t� plac�s en d�tention provisoire.