L'arbitrage continue de nuire au fonctionnel normal de nos championnats de football. Chaque semaine, des arbitres de différents rangs enfreignent les lois du jeu et causent du tort à l'équité entre les clubs en confrontation. Samedi, au stade Omar-Hamadi de Bologhine, lors du classique du championnat entre l'USMA et la JSK, Redouane Necib a refait parler de lui en accordant un penalty litigieux aux gars de Soustara. La JSK peut (à nouveau) crier à l'injustice des hommes en noir. Et le stade Omar-Hamadi semble devenir ce lieu maudit pour les Canaris. Après l'arbitre Boukhalfa qui avait validé la saison dernière un but (signé Nadji, aujourd'hui sociétaire de l'ESS), c'est au tour de Necib, arbitre de grade international, de faire des siennes en sifflant un penalty imaginaire au profit de l'USMA. L'on jouait les dernières minutes de la rencontre, et alors que le score était à l'avantage des locaux (1-0 signé Ghislain), lorsque, suite à une action anodine dans le périmètre kabyle, Berchiche empêche, d'un tacle précis, l'Ivoirien Ghislain Guessan de récupérer le cuir. L'attaquant des Rouge et Noir s'en ira même percuter de tout son poids le défenseur axial de la JSK. Alors que tout le monde pensait à une faute en faveur du joueur kabyle, Necib indique, à la stupeur générale, le point de penalty. Les visiteurs contestent mais abdiquent devant le verdict du referee: Meftah transformera le penalty et offrira une avance sécurisante à son équipe. Une faute qui aura des conséquences directes sur le score final de la rencontre, le but marqué par Rial, d'un magistral coup-franc à l'entrée des 18 yards, en toute fin du temps réglementaire n'y changera rien à l'issue de cette partie de niveau technique fade que l'erreur de M. Necib a davantage empêtré dans l'insipidité. Un arbitre qui s'est déjà manifesté par son office contesté lors d'un certain CRB-CSC, joué la semaine dernière (7e journée) au stade du 20-Août d'Alger. Ce jour, le referee biskri avait privé le Chabab d'un penalty valable alors que le score était vierge. Cette bévue arbitrale s'est répercutée sur l'issue finale du match remporté par les Constantinois grâce à un but de Zerara inscrit lors du temps additionnel. Une défaite qui a ouvert la voie à une crise au sein du club de Laâqiba désormais sans entraîneur, Alain Michel ayant été limogé. Celle de la JSK concédée samedi contre l'USMA enfonce le club du Djurdjura dans la crise, lui qui s'est séparé de son coach, Kamel Mouassa à l'issue du nul concédé à domicile dans le derby face au MOB. Un récidiviste récusé par nombre de clubs Cette double erreur-sanction de l'arbitre Necib a provoqué des protestations de la part des clubs- victimes. A l'issue du classique USMA-JSK, le chairman de la JSK, Moh-Chérif Hannachi a demandé la radiation de cet arbitre qu'il avait récusé, tout comme il a refusé à ce que Benouza soit désigné pour la rencontre de la 8e journée. Hannachi qui voit le «mal arbitral partout» a réussi dans son entreprise d'éviter Benouza qui, selon nos informations, a demandé à la CFA de ne pas le désigner pour ladite rencontre mais n'a pu «dégager» Redouane Necib qui, pourtant, revient d'une mise au frigo. International depuis 2015, Necib était la «cible» de nombre de clubs algériens qui ont maints fois sollicité la structure dirigeante de l'arbitrage pour lui signifier leur refus de la désignation de cet arbitre de 38 ans. Au crépuscule de sa carrière internationale, Necib crédité d'une seule désignation à l'échelle continentale (il a officié en octobre 2015 le match de qualifications pour le CHAN-2016 Tunisie-Libye à Radés), risque de perdre rapidement son badge Fifa tant ses erreurs arbitrales sont légion. Contesté par les clubs, Necib Redouane est dans l'œil du cyclone. Dans les coulisses de la CFA, mais également au sein des sphères dirigeantes, l'évocation de son nom dérange. Si sa radiation du corps arbitral n'est pas à l'ordre du jour, le retrait de son badge Fifa serait imminent. Il se murmure que cela sera effectif avant le début de l'année 2017, période choisie par l'instance internationale pour recueillir les listes auprès des fédérations qui lui sont affiliées.