A peine homologué, le stade du 1er-Novembre de Mohammadia (daïra d'El-Harrach) connaît ses premières embrouilles. «Pour mauvaise organisation», la CD/LFP réunie lundi a sanctionné le club harrachi à une amende de 50 000 dinars. Pour «mauvaise organisation», le jury de la commission présidée par Abdelhamid Haddadj insiste sur l'«absence de salle de contrôle anti-dopage et du tableau d'affichage défectueux», lit-on dans le P-V de la séance. Soit ! Mais qui a donc procédé à l'homologation de l'enceinte de l'ex-Lavigerie sachant que ces deux «outils» (salle de contrôle anti-dopage et tableau d'affichage, ndlr) font partie des conditions d'éligibilité contenues dans le cahier de charges fixant l'homologabilité des stades des deux ligues professionnelles ? L'intransigeance affichée en début de saison par les gestionnaires de la ligue de Mahfoud Kerbadj n'aura, en fin de compte, servi qu'à affaiblir davantage l'équipe déjà éreintée par une crise multidimensionnelle (caisses vides, direction éclatée etc.) L'USMH qui a pu accueillir le premier de ses adversaires, le NAHD en l'occurrence, à l'occasion de la 10e journée s'est mise en danger d'existence (15e au classement avec seulement 9 points après 12 journées) du fait de son perpétuel «nomadisme», ses premiers matchs à domicile ayant été désignés tantôt à Bologhine (contre le CRB), souvent au stade du 20-Août (CSC, MCO et USMB). Maintenant qu'elle a retrouvé son environnement, Sem-Sem n'est pas au bout de ses peines. Incapable de s'imposer dans son jardin (nul face au NAHD puis défaite devant l'USMBA), la formation entraînée par Hamadi Daou subit les contrecoups d'une intersaison des plus agitées et, désormais, les sanctions d'une structure (LFP) dont les officiels n'avaient rien mentionné lors de leur premier passage au cours du derby face aux Sang et Or avant de s'apercevoir, moins de deux semaines plus tard, de l'inexistence d'une salle réservée aux contrôles anti-dopage et, pis, de la défectuosité du tableau d'affichage.
