Beaucoup de maisons, pour la plupart situ�es au bord du CW 147, ont failli subir de gigantesques flammes d�un grand incendie, n��tait la mobilisation des citoyens, notamment des jeunes, la matin�e de jeudi dernier. Le feu en question a pris naissance dans les profondeurs de la for�t d�Amejoudh, mercredi dernier, aux alentours de 15 h. L�intervention des citoyens et de la Protection civile a permis de circonscrire le feu et d�emp�cher les flammes de se propager davantage et sauver par l� m�me quelques oliveraies et surtout le lyc�e technique dont la partie inf�rieure �tait s�rieusement menac�e et commen�ait � br�ler. Mais ce n��tait que partie remise. Jeudi matin aux environs de 11 h, quelques foyers qui subsistaient depuis la veille, ont raviv� de plus belle l�incendie. Les flammes qui avan�aient � une vitesse vertigineuse dans tous les sens et qui ravageaient tout sur leur passage, sont parvenues jusqu�aux abords imm�diats de quelques maisons. Ces derni�res sont pass�es tout juste � c�t� d�une catastrophe certaine et ont pu �tre sauv�es gr�ce � la population qui a accouru des quatre coins de la r�gion. Avec des moyens de fortune, les jeunes ont r�ussi � stopper l�avanc�e et la furie du feu. Les unit�s de la Protection civile �taient arriv�es trop tard. La col�re �tait grande chez les citoyens qui ne comprenaient pas la lenteur de l�intervention. �On aurait pu installer une cellule de crise depuis mercredi�, car le danger �tait pr�visible�, nous dira un citoyen sur place qui nous apprendra aussi �que tous les num�ros de t�l�phone des organismes cens�s �tre mis � contribution dans pareil cas, �taient aux abonn�s absents. Ce n�est pas s�rieux, car la panique a failli prendre le dessus�. Finalement, l�incendie a �t� compl�tement ma�tris� et vendredi matin et il ne restait que les stigmates, visibles de tr�s loin. Au niveau de l�APC, une permanence a �t� install�e dans la nuit de jeudi � vendredi et les sapeurs-pompiers n�ont quitt� les lieux qu�� une heure tr�s tardive de la nuit. Si, fort heureusement, aucune perte n�est � d�plorer, tel n�est pas le cas de la surface ol�icole qui a subi des pertes consid�rables. Des milliers d�oliviers sont partis en fum�e. Cela relance �galement l�id�e de l�installation d�une unit� de la Protection civile au niveau local, maintes fois r�it�r�e, mais jamais concr�tis�e. L�entretien des pistes agricoles revient aussi au-devant de la sc�ne � la faveur de cet incendie car pour ce cas, la seule piste qui m�ne � la for�t o� l�incendie s�est d�clar� est obstru�e et coup�e depuis longtemps. Pourtant, elle pouvait �viter bien des d�g�ts. R. A.