Dans une rencontre avec les promoteurs immobiliers et les repr�sentants des trois banques en charge du financement des logements social participatif (LSP), la Cnep, le CPA et la BDL en l�occurrence, tenue mercredi dernier au palais de la culture Malek-Haddad, le wali de Constantine, Abdelmalek Boudiaf, a fait savoir qu�il a d�cid� d�interdire 13 entrepreneurs, jug�s �d�faillants�, de faire de la promotion immobili�re dans la wilaya. Joignant l�acte � la parole, il a par cons�quent d�cid� de retirer � ces promoteurs la r�alisation de 1 085 unit�s sur les 8 500 logements de type LSP lanc�s � travers la wilaya dans le cadre du programme d�un million de logements inscrits au plan quinquennal (2004-2009) du pr�sident de la R�publique. Cette d�cision, a indiqu� le chef de l�ex�cutif, a �t� prise sur la base du d�ficit enregistr� dans la cadence des travaux et le retard accus� dans les d�lais impartis � la livraison de ces logements. Les autorit�s locales ont recouru � la technologie informatique pour trancher la question des taux d�avancement des constructions. Le m�me responsable a exhort� les autres promoteurs d�acc�l�rer la cadence des travaux jusqu�ici, moyenne � ses yeux, en donnant l�exemple d�un entrepreneur qui n�a avanc� que de 17% en 6 mois dans la r�alisation de ces projets. Et d�ajouter que la wilaya a b�n�fici� d�un nouveau quota de 4000 unit�s dans le cadre de la nouvelle formule du logement social participatif dont l�aide de l�Etat sera attribu�e via les banques et non pas par la Caisse nationale de logement (CNL), et qu�il veillera lui-m�me � l�attribution des permis de construire uniquement aux entreprises ayant prouv� leur s�rieux sur le terrain. Lors des d�bats ouverts par le wali entre banquiers et promoteurs immobiliers pour trouver des solutions aux probl�mes entravant l�ex�cution du programme du logement de type LSP dans la wilaya, les entrepreneurs ont d�cri� la lenteur des proc�dures bancaires. De leur c�t�, les banquiers ont �t� intransigeants en mati�re d�application des r�glements qui stipulent la partition en tranches pour le d�gagement des cr�dits et ce, selon le taux d�avancement des travaux. Le wali a promis de transmettre le dossier au minist�re des Finances et lui proposer un compromis. En attendant la r�ponse du d�partement de Medelci, les b�n�ficiaires de cette formule d�acc�s � la propri�t� du logement attendront longtemps devant cette situation de crise, cons�quence de l�attribution d�autorisations de promotion immobili�re � des entreprises peu performantes et qui ne disposent pas de moyens suffisants, aussi bien humains que mat�riels.