Agress�e en plein jour ! Parfois, le comportement de certains individus, qui ne reculent devant rien et n�h�sitant pas � mettre la vie d�autrui en danger, devrait �tre soumis � un psychiatre. Pas la moindre r�flexion aux cons�quences, ce qui compte, c�est passer � l�acte souvent bestial puisque acquis par la violence, la force, la peur et l�intimidation. Au quartier des 200-Logtems d�Adrar, une jeune femme attend le bus pour se rendre � sa destination. Quand soudain, surgissent trois personnes je ne sais d�o�, l�accostent et lui demandent de les suivre au fond du couloir d�un b�timent voisin pour abuser d�elle. Devant son refus, l�un des acolytes sortit un couteau la mena�ant de lui faire mal si elle ne c�dait pas � leurs caprices et � leurs d�sirs. Rien � faire, pourtant cette action digne des films am�ricains de s�rie B. se passe � midi. Certes, les pi�tons sont rares � cause de la chaleur, mais commettre un tel acte en plein jour rel�ve de l�audace, une audace que nos comparses vont payer cher. Voyant qu�ils ne peuvent parvenir � leurs fins, ils agressent la jeune femme � l�aide de leur arme blanche, et lui d�robent son sac � main. Alert�s par les cris et les appels au secours, quelques passants bondissent pour la sauver. Nos trois �voyous� prirent la poudre d�escampette laissant derri�re eux une victime d�sempar�e r�alisant difficilement ce qui venait de lui arriver. Alert�s, les services de s�curit� ouvrent une enqu�te qui aboutira � l�arrestation des trois agresseurs, qui finissent bien par r�pondre de leurs actes ainsi devant la justice. Voil� o� peut mener un acte irr�fl�chi. Heureusement, le service de s�ret� veille au grain et traque tous les repentis sans leur laisser le moindre r�pit. Sauv� in extremis d'une mort certaine B. M. est un jeune homme de 29 ans, plein de vie, de vivacit� et de pugnacit�. Ce matin l�, il ne se doutait point du danger qu�il encourrait. Comme d�habitude, B. M. se l�ve t�t et apr�s la pri�re du �sobh� il prend son petit-d�jeuner et se pr�pare � partir pour les champs. A peine arriv�, il s�att�le � la t�che et en fellah dynamique, la houe ne repr�sente aucun secret pour lui. Il sait bien la manier. Il d�cide de passer � l�irrigation de quelques parcelles afin d�entretenir ses plantations. B. M. poss�de un puits qu�il a creus� et a ensuite install� une pompe qui lui facilite la t�che. Les gestes de l�irrigation, il les r�p�te chaque jour, ils sont devenus s�culaires. Pourtant ce jour-l�, par, peut-�tre, manque de prudence ou par n�gligence, B.M. tombe au fond du puits. Il fallait faire vite et agir avec dext�rit� car sa vie �tait en danger. Heureusement pour lui, un voisin entend ses cris et alerte les pompiers. Il est 07h30 du matin, le soleil brille et tape fort. Le chef d�unit� d�cide de mettre les bouch�es doubles et aussit�t, des secours furent d�p�ch�s sur place. La profondeur du puits se situe entre 12 ou 13 m�tres. Il fallait s�assurer de l�absence de gaz inflammable ou toxique. B. M. est dans ces profondeurs depuis un bon moment et il court un r�el danger. Nos sapeurs-pompiers, aguerris � cette t�che de sauvetage, n�h�sitent pas un seul instant et descendent chercher le malheureux. Ces hommes de l�ombre mettent quotidiennement leur vie en danger pour sauver celle des autres. B. M. est sauv� et conduit � l�h�pital pour observation. Ses jours ne sont pas en danger. Bravo � cette �quipe de pompiers pour leur courage, leur abn�gation et leur savoir-faire.