Dans un discours pr�cis, appuy� par des arguments, le secr�taire g�n�ral du RND n�a pas �t� par trente-six chemins pour exprimer son opposition aux derni�res d�cisions prises par le gouvernement Belkhadem et ce, �m�me si chaque gouvernement est libre de ses d�cisions�. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Invit� au Forum de la Cha�ne II, Ahmed Ouyahia en parfait trilingue a d�clar� �qu�un peu de bon sens et de raison ne feront pas de mal � l�Alg�rie�. Cette phrase l�ch�e par le secr�taire g�n�ral du RND fait suite aux questions qui lui ont �t� pos�es par des journalistes relatives aux d�cisions prises par le chef du gouvernement �d�abroger la mesure d'interdire aux entreprises publiques de d�poser leur argent dans des banques priv�es�, ou encore �la suppression de la d�cision de l�emploi du liquide dans une transaction d�passant les 50 000 DA et de l�extraction de sables des oueds�. Des d�cisions prises par Ahmed Ouyahia � l��poque o� ce dernier �tait � la t�te de l�ex�cutif, indiquant � ce propos que �l�Etat doit faire preuve de s�rieux en respectant ses engagements�. Ahmed Ouyahia, dont le parti est engag� en force dans la bataille �lectorale du 29 novembre prochain avec 1528 listes aux assembl�es communales et 48 listes aux assembl�es de wilaya, a exprim� une autre vision de la gestion des affaires �conomiques du pays. D�ailleurs, � propos de la question de la suppression de la circulaire d�interdiction aux entreprises publiques de d�poser leur argent au sein des banques priv�es et du ch�que (50 000 DA), il fera remarquer, en premier lieu, �qu�il ne reste plus de banque priv�e alg�rienne� et qu�en second lieu �les banques priv�es �trang�res n�accompagnent que des op�rations d�importation ou de consommation, mais pas d�investissement�, ou encore �on se plaint de l��vasion et de la fraude fiscale et d�un autre c�t� on prend une mesure de suppression de la d�cision de l�utilisation du liquide dans la transaction d�passant les 50 000 DA�. M�me constat fait par l�invit� du forum de la Cha�ne II, lorsqu�il �voqua la �probl�matique � de la pomme de terre ou encore lorsqu�il est invit� � faire son commentaire sur la loi des finances 2008. �Elle contient des choses positives telles que le financement des projets entrant dans le cadre de la relance �conomique ou encore pour la grille des salaires, mais elle aurait pu mieux faire. Je dis cela, car cette m�me loi ne fait pas �tat de mesures portant soutien � l�investissement�, explique Ouyahia, qui ajoute �qu�au sein du RND on ne fait pas dans la d�magogie. On est �gaux � nous-m�mes et pragmatiques et on souhaite � ce que les Alg�riens ne soient plus tributaires de la solidarit�, a d�clar� le secr�taire g�n�ral du RND. Concernant le chapitre �lectoral, Ahmed Ouyahia a pronostiqu� �un meilleur r�sultat� pour son parti que celui obtenu aux locales de 2002, il a soulign� que la campagne de sa formation politique s'articulera autour du programme du parti, mais aussi autour des pr�occupations quotidiennes des citoyens. Une question consid�r�e comme une pierre angulaire dans l�op�ration de confection des listes �lectorales de son parti pour l��ch�ance du 29 novembre prochain. En effet, des sources proches de la direction nationale de ce parti nous ont indiqu� que le choix des candidats du RND aux locales a �t� ax� notamment sur �l�excellent rapport �lu- citoyen ayant domin� les cinq ann�es d�exercice�. Mieux encore, au sujet des �lus sortants du RND, au sein des APC et APW, et qui ont eu des d�m�l�s avec la justice, M. Ouyahia a indiqu� que �5% seulement ont connu des probl�mes avec la justice, dont la moiti� a �t� acquitt�e�, soit r�habilit�e par la justice. Par ailleurs, il a soulign� que la composante des candidatures du parti est �� dominante jeune�, puisque 3 748 candidats ont moins de 30 ans, 11 754 ont moins de 40 ans et 20 010, soit 84,48% de l'ensemble des candidats, ont moins de 50 ans. Les candidats de plus de 60 ans ne repr�sentent, selon M. Ouyahia, que 2,96% et sont au nombre de 703 seulement. �26,22% des candidats RND sont titulaires d'un dipl�me universitaire et 6,86% (soit 1 625) ont d�j� exerc� une responsabilit� �lectorale�, a-t-il encore ajout�. A. B.