Le staff gouvernemental pourrait conna�tre un changement partiel au lendemain des �lections locales. Abdelaziz Belkhadem l�a laiss� entendre hier. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Interrog� sur les ondes de la Cha�ne I sur cette probabilit�, le chef du gouvernement a r�pondu que ce sc�nario n��tait pas exclu. In�vitablement, le chef du gouvernement et n�anmoins secr�taire g�n�ral du FLN est revenu sur les rumeurs qui courent au sujet de son d�part du gouvernement. Visiblement exc�d� par la question devenue r�currente, il a expliqu� une fois de plus que �certains cercles, ceux-l� m�mes qui avait �t� � l�origine d�une temp�te m�diatique au lendemain de ma nomination au minist�re des Affaires �trang�res alimentent la rumeur. Pendant sept mois, les journaux se sont acharn�s contre moi. J�ai r�sist� et la temp�te est pass�e. Lorsque je ne suis pas cibl� en tant que secr�taire g�n�ral du FLN, je le suis en tant que chef du gouvernement. Il ne faut tout simplement pas que ce genre de rumeurs prennent plus d�ampleur qu�il ne le faut�. Et d�ajouter � l�adresse de ceux qui parlent de crise au sein de son parti que �le FLN se porte bien�. Au sujet de la r�vision de la Constitution qui a fait couler beaucoup d�encre, Belkhadem a d�clar� que le projet figurait toujours parmi les priorit�s de son parti affirmant qu�il �tait important de renforcer les pr�rogatives du pr�sident de la R�publique, de mieux cerner celles des s�nateurs et d��voquer la question du nombre de mandats pr�sidentiels. Actualit� oblige, le chef du gouvernement a longuement parl� des �lections locales. Il a m�me justifi� la suppression de la commission de surveillance des �lections, expliquant que si par le pass�, l�Alg�rie devait donner des garanties � l��tranger par rapport aux conditions de d�roulement des �lections, la situation a bien chang�. �Nous ne sommes plus isol�s sur le plan international et nous n�avons plus besoin d�offrir des garanties � qui que ce soit. C�est ce qui explique que nous n�avons pas besoin de ladite commission.� Le chef du gouvernement consid�re n�anmoins que si les partis y voyaient une objection, ils pourraient toujours d�signer leurs repr�sentants pour la surveillance mais sans aucune contrepartie financi�re. La meilleure mani�re de surveiller, dit-il, consisterait � d�signer un repr�sentant de chaque parti qui puisse suivre l�op�ration de vote du d�but jusqu�� la fin. A ce sujet, le FLN ne semble pas avoir d�inqui�tudes. �L�administration doit rester neutre. Certaines accusations sont purement politiques et ne sont pas corrobor�es par des faits av�r�s. Si certains agents font preuve d�exc�s de z�le, on ne peut tout imputer � l�administration. De toutes les mani�res, les partis ont la possibilit� de saisir la justice.� Au sujet des �lections locales, le SG du FLN dira que la pr�paration des listes au niveau du parti a d�but� il y a plusieurs mois. �Nous avons saisi toutes les kasmas pour retenir les candidatures selon des crit�res pr�d�finis. Nous avons donn� la priorit� aux �lus d�j� sur place pour peu que leur gestion ne soit pas contest�e. C�est une mani�re d�encourager les comp�tences. Nous avons �galement encourag� les universitaires et les femmes � se pr�senter.� Au final, 1 534 listes FLN ont �t� d�pos�es. Le FLN sera pr�sent dans toutes les wilayas avec 14% de femmes, 63% d�universitaires et plus de la moiti� des candidats ayant moins de 40 ans. Durant la campagne �lectorale qui d�bute aujourd�hui, le parti ne compte pas organiser beaucoup de meetings. La priorit� sera donn�e au travail de proximit� car, estime le SG du FLN, les meetings attirent plus de curieux que de militants r�ellement engag�s. Les candidats ont eu pour directives de ne faire que les promesses r�alisables.