Il r�gne une grande pagaille � travers rues et ruelles de la ville de Jijel. Des produits de toutes sortes y sont d�pos�s p�le-m�le. Ces souks �parpill�s � l�emporte- pi�ce ternissent le vrai visage de la ville mais aussi et surtout portent atteinte aux loyaux commer�ants qui payent leurs imp�ts. Il faut reconna�tre que rien n�a �t� fait pour organiser ces vendeurs � la sauvette. �Nous avons demand� � l�APC de mettre � notre disposition des locaux commerciaux et sommes pr�ts � nous acquitter de nos droits mais rien n�a �t� fait dans ce sens. Nous sommes des p�res de famille et nous avons nous aussi le droit de vivre�, diront un groupe d�exposants. L�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA) d�nonce cette situation d�abandon. �Nous avons saisi � maintes reprises les autorit�s locales. Nous leur avons fait savoir qu�il �tait imp�ratif de r�unir toutes les parties concern�es. Avant cela, nous avons fait des propositions qui se r�sument en l�installation de march�s de proximit�. Ceci permettra � ces commer�ants de s�organiser, d�exercer dans la l�galit� et de lib�rer les trottoirs et placettes publiques. Nous avons inform� le minist�re de tutelle. Ce dernier � travers sa r�ponse, n�y voit aucun inconv�nient � la concr�tisation de telles propositions. Nous ne comprenons pas ce mutisme de la part des pouvoirs publics�, pr�cisera M. Azzizi, secr�taire g�n�ral de l�UGCAA. Selon notre interlocuteur, un autre probl�me et pas des moindres a surgi depuis le d�but de l�ann�e. Il s�agit de la vente au march� noir des mat�riaux de construction. Depuis la disparition de l�Edimco en 2007, la cimenterie de Hamma Bouziane de Constantine, ne sert plus les particuliers et entretient la sp�culation. �Un citoyen de Jijel qui veut am�nager sa propri�t� ou proc�der � une construction quelconque doit payer 500 DA pour un sac de ciment sans compter les autres mat�riaux� ajoutera notre interlocuteur.