Quelle prise en charge y a-t-il pour les personnes du troisi�me �ge au niveau des h�pitaux ? Pourquoi n�existe-t-il pas de centres d�accueil pour ces personnes en p�riode de convalescence et post-op�ratoire ? Cette probl�matique, m�me si elle ne fait pas l�objet d�une rencontre sp�cifique, s�impose aux sp�cialistes et aux chefs de service des diff�rentes unit�s hospitali�res. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - A l�occasion de la tenue des premi�res rencontres th�matiques sur le mat�riel orthop�dique, le Pr Nouar, chef du service Bichat � l�h�pital Mustapha-Pacha, a fait part du besoin accru des services hospitaliers, notamment ceux d�orthop�die et de traumatologie, d�am�nagement d�espaces r�serv�s � la prise en charge des personnes �g�es victimes de diff�rents traumatismes. Le Pr Nouar affirme que son service ne dispose pas du personnel suffisant ni qualifi� � s�occuper de ces personnes apr�s la fin des examens cliniques. Le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re devrait, selon lui, amorcer la r�flexion pour la cr�ation de centres sp�cialis�s. Ce d�ficit est davantage ressenti avec l�augmentation, ces derni�res ann�es, du nombre de victimes des accidents de la circulation. A vrai dire, une prise en charge de ces personnes dans le milieu familial est souhaitable, mais malheureusement, les conditions d�hygi�ne et les commodit�s ne sont pas souvent r�unies, ce qui oblige les m�decins � garder ces �malades� � l�h�pital, parfois pendant plusieurs mois. Invit� � donner son point de vue sur les nouveaux produits mis sur le march�, le Pr Nouar a fait savoir que l�urgence en Alg�rie va beaucoup plus pour les traitements traumatologiques, voire les consommables, pour la prise en charge des victimes des accidents de la circulation et autres, dont le nombre est en nette augmentation.