Les agriculteurs et les propriétaires de terres agricoles sont appelés à se rapprocher des différentes pépinières en l'occurrence celle de Tadmaït, Azazga et la subdivision agricole d'Irdjen. «Dans le cadre de la politique de développement de l'agriculture initiée par le ministère de l'Agriculture et de Développement rural, l'entreprise régionale de génie rural (ERGR Djurdjura), a décidé cette fois-ci de distribuer 340 000 oliviers et 241 842 arbres fruitiers. Pour cela, les agriculteurs et les propriétaires de terres agricoles sont appelés à se rapprocher des différentes pépinières en l'occurrence celle de Tadmaït, Azazga et la subdivision agricole d'Irdjen», a fait savoir la directrice de l'ERGR, Houria Chaouchi. «Cette fois-ci, nous allons distribuer 12 types d'arbres fruitiers. Pour cela, les agriculteurs sont appelés à se rapprocher de nos pépinières», a-t-elle dit. La même responsable a lancé son appel auprès des personnes désirant de bénéficier de ce programme d'être munis d'un certificat délivré par la subdivision agricole de leur daïra pour qu'elles puissent bénéficier de cette opération de distribution de ces arbres. «Les bénéficiaires peuvent payer ces arbres au niveau de la banque BADR». Elle a informé qu'après la vérification des services de la direction des Services agricoles de la plantation de ces arbres, une subvention budgétaire accordée par leur entreprise sera octroyée aux bénéficiaires ayant effectué la plantation de ces arbres. A Azeffoun, des plants cherchent acquéreurs. Dans certaines régions, l'opération de distribution de différents plants au profit des habitants ne semble pas intéresser grand monde. Et pour cause, les responsables de la subdivision de cette localité de la Kabylie maritime sont allés jusqu'à lancer un appel à travers les ondes de radio Tizi Ouzou afin d'amener les gens à venir enlever ces plants. L'olivier redore son blason Depuis ces quelques dernières semaines, l'olivier et l'huile d'olive bénéficient d'un intérêt particulier. En plus de cette campane de distribution et de plantation d'oliviers confiée à l'ERGR, il y a cette volonté daller vers la labellisation de l'huile d'olive, processus qui lui attribuera un cachet particulier et lui ouvrira les portes du marché international. Dans ce processus, une demande de labellisation de l'huile d'olive des Ath Ghovri sous la dénomination géographique «Achvali n'Ath Ghovri» produite dans région sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou, a été introduite cette semaine auprès du Comité national de labellisation, a-t-on appris de la direction local des services agricoles (DSA). La chargée de la filière oléicole et membre de la commission de labellisation de la Direction des services agricoles de la wilaya de Tizi Ouzou, Hadjih Samia, vient d'indiquer à l'agence officielle que cette labellisation concernera une aire géographique englobant neuf (09) communes réparties sur les daïras de Bouzguène et d'Azazga et présentant un potentiel oléicole intéressant avec une oliveraie de 3 294 ha et une production annuelle moyenne de plus de 1,5 millions de litres d'huile d'olive. Ces communes sont celles de Zekri qui détient à elle seule 732 ha du patrimoine oléicole des Ath Ghovri, Azazga (568 ha), Illoula Oumalou (479 ha), Yakourene (398 ha), Ifigha (397 ha), Bouzguène (300 ha), Akerou (275 ha), Idjeur (95 ha) et Beni Zeki (50 ha). Dans cette région, on dénombre 41 huileries dont 23 traditionnelles, 8 semi-automatiques, et 10 modernes. «Le cahier des charges élaboré par la commission de labellisation de la DSA défini la période de récolte des olives qui doit se faire au stade véraison du fruit (vert-violet), le stockage qui doit se faire dans des caisses, une trituration qui doit intervenir dans un délais idéal de 48h, processus de trituration dont le malaxage qui doit se faire entre 30 et 45 minutes et à une température de 27 à 28 C, l'itinéraire technique de production de l'huile d'Ath Ghovri, tel que la taille des arbres, la récolte qui doit se faire selon les normes pour obtenir une huile vierge ou extra vierge, par entre autre, l'utilisation de filets pour éviter que les fruits ne tombent au sol», indique-t-on aussi. Cette démarche de la DSA dont sont partenaires aussi le conseil interprofessionnel oléicole, l'université, Mouloud Mammeri et des instituts du secteur dont l'INRA et l'TAFV, se fixe comme objectif «la préservation et le développement du patrimoine oléicole de la région ainsi que l'amélioration de la qualité de l'huile d'olive et sa commercialisation sur le marché national et international», comme l'a toujours souligné le directeur du secteur au niveau de la wilaya.