La Russie a apporté son soutien au secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, qui a appelé à stopper les opérations militaires en Libye, notamment la marche sur Tripoli, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères. Moscou se joint aux appels du secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, à arrêter les opérations militaires en Libye, notamment l'offensive de l'Armée nationale libyenne (ANL) sur Tripoli, a annoncé ce vendredi, le ministère russe des Affaires étrangères. «Les parties qui font face à l'ANL, y compris le gouvernement d'union nationale reconnu par la communauté internationale, mobilisent leurs forces et rassemblent des renforts. Il existe un danger réel de confrontation armée», a indiqué le ministère. Jeudi, le maréchal de l'ANL, Khalifa Haftar, a ordonné à ses troupes de marcher sur Tripoli, la capitale, et le siège du gouvernement d'union nationale. Précédemment, les forces fidèles au maréchal avaient annoncé avoir pris le contrôle de la ville de Gharyan, située à une centaine de kilomètres au sud de la capitale. La Russie a invité Tripoli et Tobrouk à négocier, écrit le quotidien Izvestia, se référant au diplomate russe, Lev Dengov, qu'il a interviewé. Ce dernier a annoncé que la situation s'était aggravée, à deux semaines de la conférence prévue sur le dossier libyen, à laquelle ont été conviés les représentants de Tripoli, menés par le leader du gouvernement d'entente nationale, Fayez el-Sarraj, et les délégués du parlement de Tobrouk sous la direction du commandant de l'Armée nationale libyenne, Khalifa Haftar. Le représentant spécial russe a noté que les Libyens craignaient sérieusement une ingérence étrangère, et la répétition du scénario de 2011.