Inscrit en 2011 et lancé en construction en 2013, un projet de réalisation de 130 logements, de type social, dans la commune de Seddouk, est à l'arrêt depuis plus de deux ans. Le taux d'avancement des travaux de construction de ces logements ne dépasse pas les 50%, selon une source municipale, alors que le projet devait être réceptionné dans un délai de 24 mois. «Le chantier de réalisation des 130 logements sociaux, au niveau de la localité Mizeb, est à l'arrêt et accuse un énorme retard», a déploré un élu municipal de l'APC de Seddouk, tout en sollicitant l'intervention du wali de Béjaïa et des responsables locaux de l'OPGI pour relancer ce projet. Cette situation remet en cause le choix des entreprises devant réaliser les différents projets dont a bénéficié la wilaya de Béjaïa. Avant-hier, le wali de Béjaïa, qui a réuni les intervenants au niveau du chantier de réalisation des 16 000 logements du nouveau pôle urbain d'Ighzer Ouzarif, dans la commune d'Oued Ghir, a insisté sur l'importance d'opter pour des entreprises performantes pour «achever rapidement la construction de ces logements et les livrer dans les délais prévus». Par ailleurs, l'APC de Seddouk déplore l'insuffisance des programmes de logements attribués à la commune, dont le nombre d'habitants dépasse les 30 000 âmes et celui des demandeurs de logements se compte par centaines. Les élus de cette commune montagneuse réclament la compensation de ce déficit par la dotation de leur municipalité d'un quota important d'aides à l'auto-construction dans le cadre de l'habitat rural.