«Les forces armées, de police et des milices ont dispersé ‘le sit-in pacifique' des manifestants», a annoncé l'alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation. Les forces soudanaises sont violemment intervenues hier, contre les manifestants qui campaient depuis des semaines dans le centre de Khartoum, selon le mouvement de contestation, et témoins. «Les forces armées, de police et des milices ont dispersé ‘le sit-in pacifique' des manifestants», a annoncé l'alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation. «Il n'y a plus rien à part les corps des martyrs que nous ne pouvons pas sortir du lieu du sit-in jusqu'à présent», a-t-elle ajouté dans un communiqué. En conséquence, l'ALC a annoncé «l'arrêt de tout contact politique et des négociations» avec le Conseil militaire de transition. Elle appelle également à «la grève et la désobéissance civile totale et indéfinie à compter d'aujourd'hui», écrit le journal «Le Monde». De leur côté, les militaires nient avoir dispersé le sit-in par la force. Un porte-parole du Conseil, le général Shamseddine Kabbashi, a affirmé à la chaîne de télévision Sky News Arabia, basée aux Emirats, que les forces de sécurité avaient visé lundi matin, une zone «dangereuse» près du lieu du sit-in. «Cet endroit, appelé ‘Colombia', a été pendant longtemps un lieu de corruption et d'activités illicites», a-t-il déclaré. Depuis le 06 avril, des milliers de manifestants campaient devant le siège de l'armée dans la capitale. Après avoir demandé le soutien des militaires contre le président Omar Al-Bachir, ils réclament désormais, le départ du pouvoir des généraux. Les négociations ont échoué, suivies des mises en garde du Conseil militaire qui dirige le pays depuis le 11 avril, date de la destitution, du président Omar Al-Bachir. L'armée et les contestataires n'ont été en accord sur la composition de l'autorité collégiale devant être mise en place afin de gérer la période de transition. Treize personnes auraient été tuées hier, dans l'attaque lancée par l'armée contre les protestataires. L'armée du Soudan avait précisé qu'elle dialoguerait avec le peuple, mais la dispersion hier, de la contestation remet en cause le propos de paix prononcé par la junte. L'armée n'est peut être pas indépendante dans les décisions politiques puisqu'il y a quelques jours, un responsable de l'armée a été en Arabie saoudite pour, peut être, les instructions. L'Arabie saoudite et les Emirats ont accordé trois milliards de dollars au Soudan. La générosité a été exprimée juste après le départ du responsable militaire de l'armée du soudan en Arabie saoudite. L'armée du Soudan et soutenue par l'Arabie saoudite parce que participant aux crimes de guerre commis contre les civils au Yémen. Le Soudant participe à la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen. Les organisations non gouvernementales accusent l'Arabie saoudite de crimes de guerre contre les civils au Yémen. L'Arabie saoudite est armée par le président américain, cautionnant les crimes de guerre commis contre les civils. Pour dénoncer les crimes de guerre, les contrats d'armes avec l'Arabie saoudite ont été annulés par nombre de pays, dont l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne.