Durant la journée d'hier, une paralysie dans le transport universitaire, urbain et suburbain à été signalée dans plusieurs villes du pays. Les bus de transport universitaire des étudiants et certains bus de l'Etusa du transport urbain et suburbain, à l'arrêt, ont provoqué une grande panique chez les voyageurs qui ont trouvé des difficultés pour se rendre à leurs lieux de travail et aux universités. Cette grève-surprise est d'autant plus mal venue qu'elle survient en pleine période d'examens de fin d'année. Pour ces jeunes, l'arrêt des cous intervient lors d'une période très sensible, surtout après avoir évité de justesse une année blanche. Dans les arrêts de bus et de cous, les gens attendaient par dizaine la venue du transport. Malheureusement, aucun bus à l'horizon. Quelques temps après cette absence, une grande panique parmi les voyageurs a été constatée. En outre, au moment où certaines sources parlent de solidarité des travailleurs avec l'homme d'affaires, des vidéos et des images relayées sur les réseaux sociaux, évoquent l'empêchement des chauffeurs de bus de sortir des parcs. Sur ces publications, on voit clairement les travailleurs tenir un sit-in dans un parking pour bus, en brandissant des pancartes improvisées sur lesquelles ont peut lire : «Nous, travailleurs de Tahkout, nous sommes contre la bande !»; «On nous a empêchés de sortir du parc !» ; «nous sommes avec le Hirak !». Cette décision intervient juste après la décision du juge d'instruction de mettre sous mandat de dépôt, Mahieddine Tahkout, ses deux frères, Rachid et Hamid, ainsi que son fils Billel. Dénonçant ce comportement, l'Union générale des étudiants (UGEL) a accusé le groupe de Tahkout de prendre otage les étudiants. Et demande, à cet effet, aux autorités de «trouver rapidement une alternative pour éviter la perturbation du déroulement des examens». Le syndicat des étudiants a accusé, ensuite, les autorités, notamment le ministère de tutelle, de son absence au moment où l'UGEL a mis en gardes contre ces contrats douteux. Selon ce syndicat, les villes touchées sont : «Alger, Constantine, Oran, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Blida, Médéa, Annaba.» A noter que, Tahkout est l'opérateur N°1 du transport des voyageurs en Algérie. Il détient, à lui seul, tout le monopole du transport universitaire et une partie du transport urbain et suburbain. Ces bus assurent le transport de la majorité des plus de 1 million d'étudiants algériens au niveau de plusieurs régions. Soupçonnés dans des affaires de corruption, l'homme d'affaires, des membres de sa famille, ainsi que plusieurs hauts fonctionnaires ont comparu, dimanche après-midi, devant le tribunal de Sidi-M'hamed. Ils ont été mis en détention provisoire à la prison d'El Harrach. L'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia, les ex-ministres de l'industrie Youcef Yousfi et des transports Abdelghani Zaâlane ainsi que l'ex-Wali d'Alger Abdelkader Zoukh ont comparu également devant le tribunal, mais aucune information n'a filtré sur le motif de leur convocation pour savoir, si c'est en tant que mis en cause ou témoins.