Plusieurs réunions de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (Opep) ont été officiellement reportées pour les 1er et 2 juillet prochains au lieu des 25 et 26 juin courant à Vienne (Autriche), a indiqué hier l'Organisation pétrolière sur son site web. Il s'agit de la 15e réunion du Comité de suivi ministériel conjoint Opep et non Opep (JMMC) programmée pour la matinée de la journée du 1er juillet prochain, tandis que la 176e Conférence de l'Opep qui se tiendra dans l'après-midi de la même journée, a précisé la même source sans donner de détails sur les causes de ce report. La sixième réunion ministérielle Opep et non Opep a été programmée pour le 2 juillet, selon l'Organisation. Suite à sa dernière réunion tenue en Arabie saoudite, le JMMC avait demandé au Comité technique mixte et au secrétariat de l'Opep de continuer à suivre et à analyser les évolutions du marché pétrolier et, en particulier, les projections d'inventaire pétrolier au cours des prochaines semaines, en vue de la recommandation de la prochaine réunion du JMMC à la Conférence de l'Opep et à la réunion ministérielle de l'Opep, prévue en juin 2019, sur les mesures que devraient prendre les pays participants pour le second semestre de 2019. A noter que les réunions de l'Opep interviennent au moment où l'accord de réduction de la production arrive à terme en fin du mois en cours. Cet accord est réétudié tous les 6 mois. L'Opep avait convenu avec les pays producteurs non Opep, dont la Russie, d'une baisse de leur production de 1,2 million de barils par jour (mbj) à partir du 1er janvier 2019 répartie entre 800.000 barils pour l'Opep, dont 377.000 barils réduite par l'Arabie saoudite et 400.000 barils/jour pour les pays partenaires dans l'accord non Opep. Cet accord est intervenu suite à l'engagement des 15 pays membres de l'Opep à baisser leur production à hauteur de 3%, alors que les 10 pays partenaires dans l'accord se sont engagés à réduire leur production de 2,2 %. Cet accord exclut l'Iran, le Venezuela et la Libye vu les difficultés enregistrées dans la production de leurs parts habituelles. Dans son dernier rapport, l'Opep a abaissé sa prévision de croissance de la demande mondiale et mis en garde contre le risque d'un nouveau ralentissement en raison de la montée des tensions commerciales, ouvrant ainsi la voie à une prolongation de l'accord jusqu'à la fin de l'année. L'Organisation et d'autres producteurs, la Russie en particulier, discutent d'un accord de coopération à long terme qui pourrait être signé début juillet, avait rapporté la semaine dernière un quotidien financier japonais, citant le ministre de l'Energie russe Alexandre Novak.