La situation semble plus que jamais bloquée au Mouloudia puisque le nouvel entraîneur promis pour la fin de la semaine écoulée tarde encore à se faire connaître. Surtout après que la piste du Tunisien Nabil Maaloul qui paraissait la plus plausible a été définitivement écartée par les deux parties pour des raisons encore inconnues. Il en est de même pour l'option Robert Nouzaret qui n'a pas l'air de convenir à la direction mouloudéene. Selon toute vraisemblance, la forte personnalité du bonhomme ne correspond pas vraiment au profil recherché et les dirigeants du MCA voudraient privilégier celui du coach plus ouvert au dialogue et à la concertation. Autrement dit , le président Boumella n'a toujours pas déniché l'entraîneur idoine pour remplacer Geiger, et dans le meilleur des cas, on laisse entendre du côté du Doyen que le nouveau coach sera connu avant le match de Béjaia face au MOB. Entre temps, le président Boumella aura d'autres problèmes non moins importants à régler comme par exemple celui d'Alain Geiger qui est revenu de Suisse et qui doit régler cette rupture de contrat que vient de lui signifier le club mouloudéen. Apparemment, l'entraîneur suisse n'aurait pas accepté les trois mois de salaire qu'on lui aurait proposés en guise d'indemnisation et exigerait six mois de salaire pour se retirer sans faire de bruit. On semble s'acheminer tout droit vers cette option. Restera le cas de l'adjoint Mohamed Mihoubi qui est un peu plus épineux puisque celui-çi se serait vu proposer de la part du président un poste d'entraîneur au niveau des jeunes catégories, mais avec une réduction de son salaire actuel. Ce qu'il a catégoriquement refusé. Car Mihoubi se prévaut fort de son contrat de deux ans en bonne et due forme sur lequel il n'est nullement prévu de reconversion ni de réduction de salaire. Les dirigeants mouloudéens savent, en effet, que Mohamed Mihoubi est en position de force et que tout recours qu'il engagera soit au niveau de la Faf soit au niveau de la justice lui sera favorable. Voilà pourquoi ce dernier exigerait une indemnisation juste après son limogeage à peine déguisé vu qu'après la proposition de driver une équipe de jeunes, tout le monde savait qu'il allait la refuser. Une grande problématique pour le président Boumella et ses collaborateurs. Par contre, du côté de la rue mouloudéene, la grande préoccupation est le nom du futur entraîneur que tout le monde attend avec une certaine impatience pour se faire une petite idée sur les chances du MCA de sortir de cette ornière.