le temps d'algérie : Vous manifestez une grande envie de voir nos athlètes atteindre leurs objectifs... Amar brahmia : C'est normal. Nous sommes là pour eux surtout lorsqu'il s'agit de relever le défi à la veille des grandes manifestations, notamment cette année où chaque discipline se prépare comme il se doit, avec pour point de mire les Jeux africains de Brazzaville. Pouvez-vous nous éclairer sur le pourquoi de la régression de la performance algérienne sur le plan africain ? Vous savez, je crois que nous sommes à la croisée des chemins et le sport, ou du moins la performance, en Algérie passer par certains aléas qui l'empêchent d'aller de l'avant. Nous nous devons de trouver la faille pour évoluer. Chaque fédération possède ses propres soucis. La question mérite, donc, d'être posée aux principaux concernés, comme les responsables de structures fédérales ou encore leurs techniciens chevronnés. L'année en cours a été riche en évènements avec plusieurs opérations réalisées par le COA. Pouvez-vous nous en parler ? C'est exact. Le COA est une institution qui s'investit dans nombreuses opérations consistant en la préparation et la participation à des évènements sportifs. Mais son action ne se limite pas qu'à cela. Il doit, par ailleurs, faire la promotion de notre pays et de son sport comme pour l'opération consistant à présenter et à défendre la ville d'Oran qui se présente pour obtenir l'organisation des Jeux méditerranéens de 2021. A cet effet, Lino Farrugia, président de la commission d'évaluation et inspection des JM, est récemment venu en Algérie pour visiter Oran et voir les capacités de cette cité à accueillir un tel événement. J'ajoute que dans le domaine de la coopération nous avons eu la visite du président du Comité olympique espagnol, Alejandro Blanco Bravo, pour un protocole d'accord sur des échanges entre les deux pays. Y-a-t-il eu d'autres événements ? C'est vrai, il y en a eu d'autres. Je citerai la visite d'un monument du sport international comme Sergeï Bubka, président du Comité olympique ukrainien vice-président du CIO. Il y a eu, également, l'organisation d'un séminaire international sur la femme et le sport qui s'est tenu à l'hôtel Hilton. En marge de ce séminaire, il y a eu la signature d'un accord de coopération entre le COA et le Centre de droit et l'économie du sport (CDES) de Limoges, en France, dans le domaine de la formation des cadres sportifs algériens. Il y a eu la rencontre à Kigali, au Rwanda, du président du COA, Mustapha Berraf avec son homologue de ce pays pour désigner Alger, capitale de la convention internationale du sport en Afrique (CISA) en 2016. En avril 2015, il y a eu l'assemblée ordinaire du COA ainsi que la célébration de la journée internationale du sport au service du développement et de la paix, le 6 avril, à Souidania. Le mois de mai a été aussi chargé avec des opérations comme la célébration de la Journée de la presse en collaboration avec les journalistes sportifs. Un séminaire international sur la presse sportive s'est tenu, à cette occasion. Je citerai, par ailleurs, le déplacement à Cuba du président du COA pour des échanges avec ce pays. Le 4e REMOS sur le sport méditerranéen a, lui aussi, fait partie du programme de travail. Enfin, il y a eu le séminaire du GAMETS qui s'est tenu le 21 mai et s'est achevé par la signature d'une convention qui lie le COA au GAMETS. Qu'est-ce qui attend nos sportifs pour cette fin de saison ? Plusieurs autres opérations, notamment celles liées à la préparation des athlètes pour les Jeux méditerranéens de plage de Pescara, les Jeux africains de Brazzaville, ou les championnats du monde pour chaque discipline. Pouvez-vous nous donner plus de détails ? Pour les Jeux méditerranéens de plage, ils auront lieu à Pescara, en Italie, du 28 aout au 6 septembre. La délégation algérienne sera constituée de 110 personnes représentant 10 disciplines. Le dossier de transport est en voie de finalisation avec Air Algérie pour un vol Alger-Rome et ensuite voyage par bus affrété par les organisateurs jusqu'à Pescara. S'agissant des Jeux africains de Brazzaville, ils auront lieu du 4 au 19 septembre 2015. La délégation algérienne sera constituée de 415 personnes dont 298 athlètes, 79 techniciens. Le handball sera absent. Trois vols sont prévus pour transporter cette délégation vers la capitale de la RD Congo. Il faut savoir que la préparation à ces deux événements a déjà débuté pour quelques athlètes à Tikjda, Souidania et Sétif. C'est vous dire que nous sommes attentifs à tout ce qui entoure la préparation de nos athlètes. Comment se déroule la préparation en prévision des prochains jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016 ? Elle se déroule normalement. Ce sont les fédérations qui suivent attentivement l'évolution de leurs équipes ou athlètes. Nous sommes là pour accompagner cette progression. J'estime qu'elle se fera en fonction des compétitions intermédiaires comme c'est le cas pour les Jeux africains, méditerranéens de plage ou les autres compétions spécifiques à chaque fédération. Il y pourrait y avoir combien d'athlètes algériens à Rio ? Il y aura, selon le calendrier et les estimations des fédérations, 65 à 70 athlètes dans 12 à 14 disciplines. On espère la présence de notre équipe de football des moins de 23 ans. Il y aura une réunion des chefs de mission le 16 août 2015 à cet effet. Les athlètes ciblés seront mis dans les meilleures conditions de préparation, même à l'étranger. Entretien réalisé