La deuxième édition du sommet Afrique-France a été inaugurée hier à Paris. La manifestation a eu lieu au lieu au siège du ministère français des Finances où sont réunis près de 600 chefs d'entreprises françaises et africaines, une cinquantaine de ministres et même une poignée de chefs d'Etat africains. L'objectif de cette initiative est de dynamiser les relations économiques entre la France et les pays du continent africain. Il est aussi question à travers ce forum de débattre des obstacles rencontrés par les investisseurs et hommes d'affaires français dans leur conquête des marchés africains. «L'enjeu est d'atténuer les obstacles aux échanges», explique un conseiller du président français François Hollande cité par la presse française. Des obstacles, il s'agit essentiellement de la problématique de délivrance des visas de circulation aux opérateurs économiques de l'Hexagone. Une délégation du FCE (Forum des chefs d'entreprise) conduite par son président Ali Haddad prend part aux travaux du forum où est attendu la définition des moyens et méthodes d'une croissance partagée entre la France et les pays du continent africain. Une source patronale du FCE évoque une rencontre entre le président du forum Ali Haddad et les entreprises africaines. Plus d'une vingtaine de patrons algériens prendront part à cette rencontre prévue en marge du sommet franco-africain. «Le président du FCE a invité les patrons africains à discuter de partenariats entre les entreprises algériennes et africaines. Si nous voulons développer les exportations hors hydrocarbures, nous devons regarder vers l'Afrique qui est notre marché naturel», explique la même source.