Le ministère de l'Education s'est réuni hier au lycée des mathématiques à Alger avec les syndicats du secteur, notamment ceux qui ont appelé à une action de protestation commune dans les prochains jours. Cette réunion se veut une tentative pour faire revenir ces syndicats sur le débrayage qu'ils entendent enclencher, d'après certains, après les vacances d'hiver. Affichant leur mécontentement quant au traitement des dossiers en suspens, certaines formations syndicales dont le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), le Syndicat algérien autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) et le Syndicat autonome des personnels du secondaire et du technique (Snapest) ont annoncé une rencontre qui les regroupera le 4 janvier 2015 afin de discuter d'une mobilisation commune avant de trancher la forme et le timing de cette action. Le CLA et le Satef étaient les premiers à parler de cette initiative. Le Satef avait évoqué des consultations intersyndicales pour une mobilisation collective. D'ailleurs, une plateforme unifiant leurs revendications a été élaborée, selon les concernés. Le Satef, qui était fataliste, n'exclut pas l'éventualité d'une action de protestation pour faire pression sur la tutelle qui tarde, selon le CLA, à satisfaire les questions toujours en suspens. Pour sa part, l'Unpef considère qu'«une action coordonnée» sera le meilleur moyen pour faire pression sur les pouvoirs publics. «L'unité fait la force», a confié la porte-parole de cette formation syndicale qui prévoit de revenir sur cette question lors de la réunion de son conseil national, demain et après-demain. D'autres points, en plus du projet du code du travail, ont fait également l'unanimité du partenaire social dont le départ à la retraite anticipée, les modalités d'organisation des concours de promotion, le calendrier des examens et le rythme scolaire.