«La Libye détruite, l'Europe sera submergée par un flot de réfugiés.» Ces propos de Mouammar Kadhafi sonnent aujourd'hui comme une prophétie, mais personne n'avait voulu en tenir compte à l'époque, a écrit hier le site de la chaîne Pervy Kanal. La tragédie est là. Le régime de Mouammar Kadhafi a été détruit par le «printemps arabe» et le dirigeant libyen a été tué de manière tout à fait barbare. Son pays a aujourd'hui disparu des unes des journaux et n'est pas loin d'être effacé de la carte du monde, écrit une agence de presse russe. Les réfugiés racontent que tous les hôpitaux et les écoles du pays restent fermés, que quatre gouvernements différents se disputent toujours le pouvoir et que Daech et Al Qaïda, deux organisations terroristes, créent des camps d'entraînement partout dans ce pays où, sous Kadhafi, les extrémistes étaient envoyés en prison, d'après cette agence de presse russe. Des journalistes se sont rendus au Caire pour interroger Ahmed Kadhafi, l'un des rares membres du clan Kadhafi à être encore vivant. L'ancien responsable de la sécurité du colonel confie que «le prétendu printemps arabe constitue un plan très ancien des puissances occidentales, apparu juste après la Seconde Guerre mondiale. L'Otan avait à l'époque trois ennemis principaux que sont l'URSS, le monde islamique et la Chine. Les puissances occidentales ont détruit l'URSS pour lancer ensuite des frappes contre les musulmans. L'Afghanistan, le Pakistan, l'Irak, la Syrie, le Yémen, la Libye, la Bosnie, le Nigeria… les événements dans ces pays ne relèvent en rien du hasard. Le «printemps arabe», les révolutions ou la démocratie, tout cela n'a pas vraiment existé là-bas. L'Occident veut simplement établir son contrôle sur la région sous couvert d'une rhétorique démocratique», indique-t-il, d'après cette agence de presse russe.