L'installation de la commission de wilaya de Tlemcen de recueil des candidatures pour les prochaines élections législatives, hier, par le membre du bureau politique du FLN et secrétaire général de l'UNPA, Mohamed Allioui, a laissé paraître des divergences parmi tous ceux qui ne peuvent pas prétendre à la candidature. Ainsi, les mouhafedhs de Sebdou et Nédroma, des sénateurs, des députés et certains membres du comité central se sont fait notifier par le superviseur Mohamed Allioui un refus catégorique et ce, en application des directives et critères édictés par le bureau politique et le nouveau secrétaire du parti, Djamel Ould Abbès, ce qui a poussé les mécontents et les contestataires à quitter la commission dont la composante a été fixée à onze membres élus. Notons que suite au découpage effectué par l'ancien secrétaire général du FLN, Amar Saadani, la wilaya de Tlemcen compte aujourd'hui quatre mouhafadhas, à savoir Tlemcen, Nédroma, Maghnia et Sebdou, et la commission de wilaya va éprouver les pires difficultés à départager les postulants issus de ces quatre régions, notamment ceux ou celles pouvant prétendre à figurer en tête de liste. Malgré l'ambiguïté de cette situation qui risque de se transformer en conflit ouvert dès la confection de la liste définitive, le superviseur Allioui a tenu à rappeler aux membres de la commission et aux militants présents dans la salle les nouvelles orientations d'Ould Abbès consistant en «la garantie de la transparence et du respect de la volonté des militants de la base» en insistant sur «la conduite à tenir dans le recueil des dossiers de candidature qui doit être ouverte à tous les militants, notamment les jeunes cadres intègres». Cette déclaration n'a pas pour autant convaincu les caciques du parti, habitués à figurer sur les listes de candidature. «Est-ce un sursaut qualitatif ou un renouveau de sa politique que le nouveau secrétaire général du FLN tente d'amorcer ?» s'interrogent les observateurs de la scène politique locale. Toujours est-il, à l'heure actuelle, le dépôt des candidatures se déroule de manière normale et les militants de la base ne semblent pas encore emballés par la fièvre électorale. Selon les sources proches de la commission de wilaya, il n'a été enregistré à ce jour que quelque 200 dossiers.