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Cheb Mami devant les juges
Son procès s'ouvre demain au tribunal correctionnel de Bobigny, près de Paris
Publié dans Le Temps d'Algérie le 30 - 06 - 2009

Cellule VIP mais prison quand même. Pour la deuxième fois depuis octobre 2006, Cheb Mami se trouve enfermé à la prison de la Santé à Paris où il a déjà séjourné pendant 3 mois dans le cadre d'une sordide affaire d'avortement forcé pratiqué sur l'une de ses conquêtes féminines.
Après avoir fui la France qu'il aurait pourtant pu quitter avec l'accord du juge qui lui a imposé le contrôle judiciaire et accepté de le libérer contre une caution de 200 000 euros, il semble décidé à faire face à ses responsabilités. Visé par un mandat d'arrêt découlant de cette fuite, il a été arrêté lundi à sa descente d'avion à l'aéroport d'Orly.
En se rendant ainsi en France, il a mis fin aux rumeurs sur son éventuelle absence au tribunal de Bobigny, en région parisienne, où il doit comparaître à partir de jeudi.
Il doit répondre de «complicité de violences» avec circonstances aggravantes après une tentative d'avortement forcé subi en 2005 à Alger par son ex-compagne. Photographe de presse spécialisée dans le raï, celle-ci a finalement donné naissance à une fillette aujourd'hui âgée de trois ans. Pour les faits qui lui sont reprochés, Cheb Mami encourt dix ans de prison et 150 000 euros d'amende.
Son ex-manager Michel Levy, incarcéré un temps et toujours sous contrôle judiciaire, doit aussi comparaître, pour les mêmes motifs, ainsi que son homme de confiance Hicham Lazaar, et Abdelkader Lallali, soupçonné d'être son homme de main.
Mami doit beaucoup à Michel Levy, qui n'est pas juif, mais un Breton dont le vrai nom est André Le Corre. En contrepartie, le manager a fait sa fortune et sa réputation en produisant les artistes algériens en France. Il est de tous les concerts algériens à Paris.
Il encadre aujourd'hui Faudel, un autre raïman. Entre Mami et Levy, la lune de miel, longue de plusieurs années, a pris fin. Elle s'est brisée sur les récifs de leurs intérêts divergents révélés par cette affaire d'avortement. Le chanteur se dit victime d'un piège de son manager et a même évoqué un «complot» contre un artiste arabe qui a conquis ses galons sur la scène internationale. Il a quand même pris la nationalité française et accepté la légion d'honneur octroyée par Jacques Chirac...
Les faits qui lui sont reprochés remontent à l'été 2005. Le chanteur avait alors noué une relation avec la photographe lors d'une tournée en Egypte. Apprenant sa grossesse, elle en fait part au chanteur en lui annonçant son désir de garder l'enfant.
Quelque temps après, elle était invitée à Alger. C'était l'été 2005. Accueillie à l'aéroport par un proche du chanteur et son manager, elle est conduite dans la villa de Mami. Et c'est là, selon ses accusations, qu'elle est droguée et séquestrée.
Deux femmes et un homme de main ont pratiqué sur elle un curetage. Toujours selon les déclarations de la victime, le chanteur était présent.
Revenue en France, la photographe consulte un gynécologue qui lui apprend l'échec de la tentative d'avortement et la viabilité du fœtus. La photographe appelle alors le chanteur pour l'en informer. C'est ce qui deviendra, semble-t-il, la preuve accablant Mami. L'appel téléphonique passé en présence de policiers est enregistré. Mami hurle son incrédulité. «J'ai vu le sang, ils t'ont grattée...»
Après son arrestation en octobre 2006, Mami avait bénéficié du soutien des autorités diplomatiques algériennes en France. Libéré, il avait promis de remonter immédiatement sur la scène parisienne en vue de faire taire ses détracteurs et relancer sa carrière. Sa fuite avait mis dans l'embarras les autorités.


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