Washington mène des pressions contre Caracas, depuis quelque temps. Il y a une raison à ça, note l'ancienne présidente du Brésil, Dilma Rousseff. L'opinion publique mondiale note que les pays qui intéressent Washington sont riches en pétrole. Il y' a l'Irak envahi par les américains. Depuis quelque temps, Washington mène des pressions contre Caracas, menaçant le pays d'une action militaire. L'ancienne présidente du Brésil, Dilma Rousseff, explique le pourquoi de l'intérêt de Washington à Caracas. Dilma Rousseff qui a accordé un entretien à Sputnik, considère que les Etats-Unis portent un intérêt particulier au Venezuela en raison de ses importantes réserves de pétrole. Washington a multiplié, ces derniers mois, les pressions contre Caracas. Alors que les relations ne cessent de se détériorer entre les Etats-Unis et le Venezuela, Washington porterait un intérêt singulier au pays gouverné par le bolivarien Nicolas Maduro, et ce pour des motifs autre que purement idéologiques... C'est en tout cas ce que pense l'ancienne présidente du Brésil, Dilma Rousseff, qui a accordé le 6 octobre une interview à Sputnik. Cela fait déjà longtemps que Washington porte cet intérêt particulier puisque [...] le Venezuela possède l'une des plus importantes réserves de pétrole au monde. «Cela fait déjà longtemps que Washington porte ce vif intérêt pour le Venezuela puisque celui-ci possède l'une de plus importantes réserves de pétrole au monde. Le Venezuela est un pays assez riche, il a des terres fertiles», a-t-elle expliqué au média public russe. Par ailleurs, l'ancienne chef de l'Etat brésilien a souligné que le Venezuela était un pays d'importance primordiale pour l'ordre géopolitique mondial. Le Brésil, souligne-t-elle, a d'ailleurs toujours porté une grande attention à ses voisins d'Amérique latine, dans l'optique de contribuer au dialogue mondial multilatéral. L'ancienne présidente brésilienne, accusée d'irrégularités budgétaires, a été déchue de son poste par un vote du Sénat le 31 août 2016, au terme d'une longue procédure de destitution qu'elle avait qualifiée de «coup d'Etat parlementaire» organisé par la droite et soutenu par les médias. Les tensions entre Washington et Caracas ont atteint des niveaux rares ces derniers mois, alors que le pays dirigé par Nicolas Maduro traverse une grave crise politique. L'opposition vénézuélienne, accusant le président de renforcer ses pouvoirs, y mène depuis plusieurs mois des manifestations parfois violentes, et plus d'une centaine de personnes ont perdu la vie, du côté des opposants à Nicolas Maduro comme de ses partisans. Dans ce contexte, l'administration américaine a multiplié critiques et sanctions à l'encontre de Caracas, dénonçant des atteintes aux droits de l'Homme de la part des autorités et l'élection d'une Assemblée constituante qu'elle juge illégitime. Donald Trump a même déclaré qu'il n'excluait pas une "option militaire". Nicolas Maduro, de son côté, a accusé à plusieurs reprises Washington de préparer une «intervention impérialiste» ou un putsch pour le renverser, tandis que son gouvernement a décrit certaines sanctions américaines anti-vénézuéliennes comme une forme de terrorisme psychologique.