Depuis l'entrée en vigueur le 1er octobre dernier de la délocalisation du débarquement des marchandises du port d'Alger vers les ports de Béjaïa, Mostaganem et Djendjen, l'activité portuaire connaît une certaine effervescence, notamment au niveau du dernier port cité. Le port de Djendjen, spécialement, observe une remarquable activité de débarquement des véhicules, qui occupe les devants de la réception des marchandises. En matière de chiffres, selon une source bien informée, pas moins de 20 000 véhicules ont été réceptionnés par ce port, et ce, depuis le 1er octobre, par une moyenne de 185 véhicules par heure. Toujours dans le volet des statistiques, le transfert des opérations de débarquement d'Alger vers Djendjen a eu des effets assez bénéfiques, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Au mois d'octobre le nombre de véhicules débarqués était de 9677, en novembre 5000, et au cours de ce mois de décembre ce port a enregistré la réception de 5100 voitures. Cette vitesse d'exécution a fait de ce port l'un des plus actifs, et même un leader de l'activité portuaire par rapport à ses concurrents directs, en l'occurrence les ports de Mostaganem et Béjaïa. Les efforts fournis ont eu des répercussions très positives sur l'économie nationale. L'autre paramètre qui a joué un rôle très important dans cette vivacité c'est le sérieux qui caractérise la politique entreprise ainsi que le programme très respecté par les employés de cette entreprise portuaire. A titre d'exemple, l'on citera que lors du deuxième jour de l'Aïd el Adha, il y a eu le déchargement de trois bateaux en même temps. C'est dire que l'administration du port de Djendjen a misé sur la vitesse pour gagner du temps, et surtout pour ne pas laisser les différents navires en rade. Pour rappel, le port de Djendjen avait connu, dans le cadre de la réorientation des activités portuaires, le débarquement de 14 171 engins, entre véhicules légers, lourds et de travaux publics au début du mois d'octobre.